À vol d'oiseau, la commune est située à 25,9 km à l'est de Paris[2], à 19,0 km à l'ouest de Meaux[3] et à 7 km du parc à thème Disneyland Paris. Elle fait partie du secteur 3 de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée.
Communes limitrophes
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de neuf communes :
L'altitude de la commune varie de 63 mètres à 130 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 109 mètres d'altitude (mairie)[4]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[5].
Hydrographie
Le système hydrographique de la commune se compose de cinq cours d'eau référencés :
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Torcy à 4 km à vol d'oiseau[14], est de 12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 716,4 mm[15],[16]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[17].
Statistiques 1991-2020 et records TORCY (77) - alt : 43m, lat : 48°51'48"N, lon : 2°39'03"E Records établis sur la période du 01-06-1993 au 03-12-2023
Source : « Fiche 77468001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/12/2023 dans l'état de la base
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Bussy-Saint-Georges comprend un ZNIEFF de type 2[Note 2],[18], les « forêts d'Armainvilliers et de Ferrières » (5 682,94 ha), couvrant 12 communes du département[19].
Urbanisme
Typologie
Au , Bussy-Saint-Georges est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[21],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
Morphologie urbaine
Bussy-Saint-Georges est inscrite dans le périmètre de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée défini en 1966. Elle est située dans le secteur 3 de Marne-la-Vallée, autrement dénommé Val-de-Bussy. En effet, Marne-la-Vallée n'est qu'une entité géographique, la ville nouvelle étant divisée en quatre secteurs. Le décret du 4 avril 1985 crée une agglomération nouvelle dont la majeure partie du territoire est celui de la commune de Bussy-Saint-Georges[24]. Cette dernière ne fut ainsi pas intégrée à un Syndicat d'Agglomération Nouvelle, contrairement à ce qui fut décidé pour d'autres communes de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée[25]. Le statut d'agglomération nouvelle de Bussy-Saint-Georges prit fin lorsqu'elle rejoignit, le 1er janvier 2014, la communauté d'agglomérations de Marne et Gondoire[26].
Occupation des sols
En 2018[27], le territoire de la commune se répartit[Note 6] en 28,9 % de forêts, 25,6 % de terres arables, 21,5 % de zones urbanisées, 19 % de zones industrielles commercialisées et réseaux de communication, 2,4 % d’espaces verts artificialisés non agricoles, 1,7 % de cultures permanentes[Note 7], 0,9 % de zones agricoles hétérogènes[Note 8] et < 0,5 % de prairies[11],[28].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 11 267, alors qu'il était de 10 503 en 2013 et de 8 632 en 2008[I 2].
Le nombre de logements sociaux a fortement crû de 2008 à 2018, passant de 738 (9,4 % du nombre de résidences principales) à 1 802 (16,9 %)[I 4]. Le nombre de ménages propriétaires de leurs résidences principales sur la même période a baissé, passant de 58,1 % en 2008 à 50,9 % en 2018[I 4].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bussy-Saint-Georges en 2018 en comparaison avec celle de Seine-et-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,2 %) inférieure à celle du département (2,9 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (56,9 % en 2013), contre 61,8 % pour la Seine-et-Marne et 57,5 pour la France entière[I 4].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
1,2
2,9
9,7
Logements vacants (en %)
4
6,8
8,2
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune est desservie par l'autoroute A4 au sud de la ville (sortie no 12 « Marne-la-Vallée Val de Bussy, Bussy-Saint-Georges, Ferrières-en-Brie ») et par l'autoroute A104 à l'ouest (sortie no 11 « Val-Maubuée centre, Val de Bussy, Torcy, Collégien, Centre commercial »).
Transports en commun
La commune se situe dans la zone 5 du réseau de transports d'Ile-de-France.
À proximité, se trouve la gare TGV de Marne-la-Vallée - Chessy, accessible par le RER A qui permet des échanges avec la France et l'Europe, et aussi la gare de Lagny-Thorigny desservie par le Transilien Paris-Est, accessible par la ligne 2226 du réseau de Marne-la-Vallée.
La commune bénéficie d'une station de taxis dans le vieux village.
Toponymie
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Villa Buxido en 841[30] ; In vicaria Buciaxinse en 855[31] ; Buciacum sancti Georgii au XIIIe siècle[32] ; Bucy Saint George en 1336[33] ; Bucy en 1532[34] ; Bucy Saint Georges en Brye en 1540[35].
Du latin buxetum, « ensemble de buis »[36] (comprendre du gallo-roman BUXETU).
Son église paroissiale appartenant au diocèse de Paris, doyenné de Lagny, était dédiée à saint Georges[37].
Histoire
En 855, le territoire formait une grande paroisse dont le patron était saint Georges. Cependant, la désignation de Bussy-Saint-Georges n'apparaît qu'au XIIIe siècle. Le nom de Bussy vient de Buscus à cause du voisinage de la forêt et de nombreux bosquets qui entouraient le village[38].
Au Moyen Âge, Bussy-Saint-Martin et Bussy-Saint-Georges ne forment qu'une seule et même seigneurie dirigée par les seigneurs de Bucy. La liste des seigneurs possesseurs de Bussy a été établie ainsi : la famille de Bucy de 1196 à 1490[39]; la famille de la Rosque de 1490 à la fin du XVIe siècle ; Louis Guibert et ses héritiers de la fin du XVIe siècle au début du XVIIIe siècle ; à partir du début du XVIIIe siècle et jusqu'à la Révolution, la famille Prondre, seigneurs de Guermantes[40].
En 1789, Bussy-Saint-Georges faisait partie de l’élection de la Généralité de Paris et était régi par la coutume de Paris[41].
Au XIXe siècle, la ville appartient au canton de Lagny, sa population comprendra de l'ordre de 500 à 550 habitants. Deux ordonnances des et réduisent le territoire de Bussy au profit des territoires de Ferrières et de Jossigny.[réf. nécessaire]
Depuis 1985, Bussy-Saint-Georges se trouve dans le périmètre de la ville nouvelle de Marne-la-Vallée et a bénéficié à son tour d’une extension de son territoire de 180,5 ha venant des communes limitrophes (Bussy-Saint-Martin, Collégien et Ferrières).
Lors de l’aménagement de la ville nouvelle, y ont été implantés, un golf, des hôtels, plusieurs lieux de culte dont une église, une mosquée et deux pagodes bouddhistes, des espaces verts, ainsi que de nombreux logements. La ville comporte deux parcs industriels nommés parc Léonard-de-Vinci et parc Gustave-Eiffel, au sud de la ville en bordure de l'autoroute A4.
Le transit s'effectuera via des bus mis à disposition toutes les 3 minutes, permettant de lier la gare de Bussy st Georges à l'Île de loisirs de Vaires-Torcy en 20 minutes.
La mairie, construite en 1850, se trouve dans l’ancien village, sur la place de la mairie. Elle compte une annexe dans le centre-ville, au 2 passage Carter, le Centre technique municipal et le service urbanisme au 12 boulevard de Strasbourg, dans la ZAC de Gustave Eiffel, et sport et vie associative à l'Espace Jean-d'Ormesson, 8 rocade de la Croix-Saint-Georges.
Tendances politiques et résultats
Lors du second tour des élections municipales de 2014 en Seine-et-Marne, la liste UMP-UDI menée par Chantal Brunel obtient la majorité des suffrages exprimés, avec 3 276 voix (40,57 %, 25 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant les listes menées respectivement par[44] :
- le maire sortant Hugues Rondeau (DVD, 2 806 voix, 6 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Nabia Pisi (DVD, 1 992 voix, 24,67 %, 4 conseillers municipaux élus.
Lors de ce scrutin, 41,13 % des électeurs se sont abstenus.
Au second tour des élections municipales partielles tenues en décembre 2016 à la suite de la démission de 17 des 28 membres de la majorité municipale de Chantal Brunel , la liste menée par son ancien maire-adjoint Yann Dubosc (UDI)remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 38,30 % des voix (25 conseillers municipaux municipaux élus), devançant celles menées respectivement par2020[45] :
- la maire sortante Chantal Brunel (LR) qui a obtenu 33, 72 % des suffrages (6 conseillers municipaux élus) ;
- Eduardo Rihan Cypel (PS, 15,6 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- André Aguerre (SE, 12,92 %, 2 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 62,51 % des électeurs se sont abtenus.
Lors du second tour des élections municipales de 2020 en Seine-et-Marne, la liste LR/MoDem menée par le maire sortant remporte la majorité des suffrages exprimés, avec 2 141 voix (47,99 %, 26 conseillers municipaux élus dont 12 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[46],[47] :
- Loic Masson — qui a bénéficié de la fusion des listes du premier tour LREM de Laurent Moretti et écologiste de Mouttabi Vin[48] — (LR, 1 433 voix, 32,12 %, 6 conseillers municipaux dont 2 communautaires) ;
- Chantal Brunel (LR, 887 voix, 19,88 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire).
Lors de ce scrutin marqué par la crise de la pandémie de Covid-19 en France, 70,69 % des électeurs se sont abstenus.
En juillet 2017, Hugues Rondeau, qui fut maire de 1998 à 2014, a été reconnu coupable par la justice française de « prise illégale d'intérêts » et de « soustraction, détournement ou destruction de biens d'un dépôt public » et condamné à six mois de prison avec sursis assorti de la procédure de mise à l'épreuve, au versement à la commune de près de 60 000 euros au titre des dommages et intérêts, et à une interdiction pendant une durée de cinq ans d'être maire ou conseiller municipal[49]. En mai 2019, il a été interdit de fonction publique à vie par la Cour d'appel[50]. Toutefois, Hugues Rondeau s'étant pourvu en cassation, cette condamnation n'est pas exécutoire jusqu'à l'issue définitive de ce procès.
À la suite de l'annulation des élections municipales de 2014[51], la liste de Chantal Brunel (LR) a été réélue dès le premier tour en septembre 2015[52]. Toutefois, la majorité de l'équipe municipale (18 élus sur 28) a souhaité démissionner à la suite d'un profond désaccord avec le maire en septembre 2016, menée par le premier adjoint, Yann Dubosc[53],[54], une nouvelle élection municipale partielle est organisée le 4 et le 11 décembre 2016[55], que remporte Yann Dubosc[56]. Celui-ci est réélu maire après le second tour des municipales de 2020, et le recours formé par des électeurs a été rejeté par le tribunal administratif de Melun en mars 2021[57].
membre du conseil général de la commune, officier public, ancien curé
1793
Cyprien Royer
officier municipal (qualifié de "maire" selon un procès-verbal du 14 frimaire An II (4 décembre 1793)
1794
Toussaint Droüet
membre du conseil général de la commune, officier public
1796
1798
Philippe Armand Le Carpentier
Agent municipal
1798
Vacher
Morlet adjoint, Drouet conseiller municipal
1798
1800
Jean-Pierre Morlet
Agent municipal puis maire en 1800
1800
Philippe Armand Le Carpentier
1802 (août)
1807
Charles François Desrues
décède le 17 juillet 1807
1807
1820 (octobre)
Jean Baptiste de Tholozan
Morlet fils adjoint
1821
1830
Morlet
démissionne le 12 septembre 1830 à la suite de la révolution de juillet
1830 (oct)
1839
Sébastien Marie (Martin) Théodore Ganneron "fils", son père, Marie Etienne était maire d'Emerainville
Pierre-Simon Dujard adjoint au maire
1839
1840
Pierre Jean Dujard
Fils de Pierre-Simon l'adjoint
1840 (septembre)
1848
Jean Baptiste Alexandre Vacher
1848 (décembre)
1860
Hippolyte Stanislas Drouet
1860 (septembre)
1865
Jean Baptiste Alexandre Vacher
Toussaint Benoist adjoint
1865 (septembre)
1870
Toussaint Hubert Victor Benoist
1870
1871
Champion "Maire par intérim"
élections en mars 1871 à la demande de l'occupant prussien
1871
1871 (juin)
Pierre Édouard Dujard
1871
1880
Ange Adrien Coutron
1880
1896
Louis Étienne Alexandre Gaillard
1896 (mai)
1908
Pierre Édouard Dujard
1908 (avril)
1918
Camille Adolphe Descroix
1918 (avril)
1919 (décembre)
Lucien André "maire par intérim"
1919 (décembre)
1928
Charles Fauvet
1928 (mai)
1934
Paul Ledan
1934 (février)
1940
Jacques Devaux
1942 (mars)
1945
Georges Renvier
1945 (mai)
1947
François Drouot
1947
1949
Albert Girbal
1949
1953
Maxime Biat
1953 (mai)
1971
Jacques Macquin
René Chauffour adjoint, Edouard Ricard conseiller, Guy Sadaune conseiller, Renée Thébault conseiller, André Pinson conseiller, Jean Bonneront conseiller
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : 2010)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[69],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 26 334 habitants[Note 10], en évolution de −2,36 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Bussy était en 2011, la sixième ville la plus peuplée de Seine-et-Marne[71].
Enseignement
10 groupes scolaires, dont l'école Jacques-Chirac qui a ouvert à la rentrée de septembre 2020[72]
4 collèges : Anne-Frank, Jacques-Yves-Cousteau, Claude-Monet (avec un intérim depuis 2018 entre le collège de Magny-le-Hongre et la mise en place d'un collège temporaire dans le cadre de la procédure de fermeture du collège historique[73]) et Maurice-Rondeau (privé)
2 lycées : Martin-Luther-King et Maurice-Rondeau (privé)
350 places en crèches
Manifestations culturelles et festivités
Tous les ans, les manifestations suivantes sont tenues à Bussy-Saint-Georges :
Vœux des Buxangeorgiens : janvier
Nouvel an chinois : février
Carnaval : mars
Fête de la Saint-Georges : avril
Journée nationale du souvenir de la déportation et ravivage de la flamme du souvenir : avril
Commémoration de la fin de la guerre de 1939-1945 : 8 mai
Foulées de Bussy : course se tenant le dernier samedi du mois de mai
Grande brocante : juin
Commémoration des morts pour la France en Indochine : 8 juin
Commémoration de l’appel du général de Gaulle : 18 juin
Fête de la musique : 21 juin
Fête de la Saint Jean : 24 juin
Fête nationale (feux d’artifice) : 13 juillet (le feu d'artifice a lieu chaque année sur les lacs artificiels au sud de la ville, dans le parc du Génitoy).
Open de golf de la ville : septembre
Forum des associations : septembre
Les Virades de l’espoir : septembre
Brocante : septembre
Commémoration de l’Armistice de 1918 : 11 novembre
Nuit du Beaujolais : novembre
Commémoration des morts pour le France lors des guerres d’Afrique du Nord : 5 décembre
Complexe sportif Michel-Jazy : rue du Cimetière. Salle de danse, salle de gymnastique, courts de tennis, salle de judo, salle de volley-ball…
Complexe sportif Maurice-Herzog : boulevard des Genêts. Piste d’athlétisme, terrains de football, tir à l’arc, salle de gymnastique, mur d’escalade, salle de tennis de table…
Complexe sportif Laura Flessel : boulevard des cent arpents.
Courts de tennis : 5 courts allée des Deux-Châteaux (intérieurs et extérieurs), 2 courts extérieurs sur la promenade des golfeurs, 2 courts extérieurs rue du Cimetière.
Plateaux EPS.
Cultes
Depuis 2016, l'espace cultuel, l'Esplanade des Religions, constitué de deux pagodes bouddhistes (Fo Guang Shan et "Wat Velouvanaram"), d'un restaurant végétarien et de chambres à coucher pour accueillir les hôtes en retraite spirituelle, mais aussi d'une synagogue, d'une mosquée[74],[75]. Depuis 2017, un projet de temple hindou Mandir s'organise pour compléter la diversité spirituelle de l'Esplanade[76].
En 2018 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 9 471, occupant 13 568 actifs résidents.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 70,7 % contre un taux de chômage de 8,3 %.
Les 20,9 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 2,4 % de retraités ou préretraités et 6,2 % pour les autres inactifs[78].
Secteurs d'activité
Entreprises et commerces
En 2019, le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 2059 dont 56 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 138 dans la construction, 652 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 181 dans l’Information et communication, 78 dans les activités financières et d'assurance, 72 dans les activités immobilières, 459 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 253 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 170 étaient relatifs aux autres activités de services[79].
En 2020, 457 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 354individuelles.
On trouve aussi sur le territoire de la commune l'usine de la société SURYS[80], rachetée fin 2019 par INGroupe (ex-Imprimerie Nationale)[81],[82], fabriquant des composants optiques et digitaux d'identification.
Le parc Gustave-Eiffel a été achevé à la fin de l'année 2007 avec l'installation de l'entrepôt de logistique des Galeries Lafayette. Mais le développement économique de la ville n'est pas pour autant terminé, puisque plusieurs ZAC sont actuellement en plein développement, comme la ZAC Léonard-de-Vinci (environ 30 ha), ou la zone d’activité de la Rucherie (80 ha).
Au , la commune disposait de 434 chambres d’hôtels dans 4 établissements et ne possédait aucun terrain de camping[83].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'histoire de Bussy-Saint-Georges et de son patrimoine sont aujourd'hui connus des Buxangeorgiens grâce aux travaux de l'association des Amis de l'Histoire du Val-de-Bussy (AHVB) (brochure retraçant l'histoire de la ville, imprimée par la municipalité en novembre 2001).
La tour et le château
La tour, seul vestige du château du seigneur de Buci, place forte, refuge dominant les vallées de la Brosse et de la Gondoire, remonterait au XIIe siècle. L’actuelle place de Verdun, ancien emplacement du château, était entourée de fossés remplis d’eau provenant d’une source qui alimentait la fontaine toujours visible sur la place du marché. Le cimetière, au nord de la tour, au-delà de l’enceinte, a été découvert lors de la construction d’un pavillon en 1960. La tour mesure 21 mètres de haut et 9 mètres de diamètre.
La ferme de Roquemont
Située dans le village, la ferme de Roquemont porte le nom d’un fief, celui de la Rosque, seigneurs de Bussy-Saint-Georges de 1490 à 1594. Elle procurait au seigneur du lieu les revenus du fief de Bussy. Plus tard, elle fut aussi appelée grande ferme de Bussy-Saint-Georges.
Le moulin Russon
Le moulin Russon est le moulin à eau installé sur le ru de la Brosse. Un ingénieux système de récolte des eaux de ruissellement et des sources situées plus haut permettait l’alimentation du bief et donc la mise en marche de la roue à aubes, située sur le pignon du bâtiment. Elle fit l’objet d’une restauration par le propriétaire précédent. Ce moulin faisait partie des dépendances de la ferme de Roquemont. Il n’était utilisé comme moulin que quelques mois par an, le reste du temps, il servait de logement pour les ouvriers agricoles saisonniers.
Le lavoir
Le lavoir de la rue du Moulin fut construit au milieu du XIXe siècle. En fait, Bussy possédait déjà un lavoir fort ancien situé en dessous de l’emplacement d’une source au bas de Ferrières : le lavoir de Cessoy. Mais, ce lavoir étant éloigné du centre du village et d’un accès difficile pour les brouettes chargées de linge des lavandières, il fut décidé en conseil municipal de négocier avec la famille de Guermantes l’acquisition d’un terrain alimenté par une source, en haut de la rue du Moulin pour y construire ce deuxième lavoir. Actuellement, le lavoir de Cessoy est privé, le lavoir de la rue du Moulin est communal.
La ferme du Génitoy
La ferme du Génitoy est un « lieu mentionné dans les titres aussi anciens que ceux qui parlent de Bussy » (Louis Michelin 1843). Son nom, genesterium en latin ou genestay en français, donnera génitoire ou génitoy, à cause des genêts qui poussaient en abondance en cet endroit. La ferme du Génitoy fut autrefois un fief important pourvu d’un château. En 1672, Mme de Montespan aurait accouché dans le château du Génitoy d’un fils de Louis XIV : Louis-César de Bourbon, comte de Vexin.
La Jonchère
Au début du XIXe siècle, c’était une grande ferme. Elle appartenait à M. Martin de Longchamps, propriétaire de Fontenelles. Une féculerie y avait été créée en 1836, absorbant la production de la culture intensive de la pomme de terre sur notre commune… mais à partir de 1845, la maladie de la pomme de terre ralentit, puis stoppa cette activité. Les exploitants agricoles se tournèrent alors vers la culture de la betterave à sucre et sur le domaine de la Jonchère fut construite une râperie. Cette activité remplaça celle de la féculerie.
L’église Saint-Georges
L’actuelle église Saint-Georges a été édifiée sur l’emplacement d’une petite église médiévale. François de la Rosque, curé de Bussy, de la même famille que le seigneur du lieu, célébra la dédicace de l’église en 1580. Sa construction fut terminée en 1595 et le 22 août 1600 eut lieu le baptême des trois cloches : Louise, en souvenir de la fondation de la chapelle Saint-Louis, Isabelle, prénom de la femme de Louis Guibert, Georges, patron de la paroisse.
L’église a été restaurée au XIXe siècle et, à la demande des habitants qui se plaignaient de ne pas entendre l’Angélus, le clocher fut rehaussé en 1866, sa hauteur actuelle est de 32 mètres. L’église est devenue propriété communale en 1905. Sous le porche de l’église on trouve une pierre tombale du XVIIIe siècle. Elle recouvrait le corps de l’abbé Duchesne inhumé dans le chœur de l’église. Cette pierre a été relevée lors de la pose d’un dallage dans l’église. À l’intérieur, la nef et le transept sont d’un style ogival très simple, des poutres maintiennent la voûte en berceau peinturlurée. On peut voir à droite du chœur, dans l’embrasement d’une baie, un Saint-Georges en pierre, patron de la paroisse, à gauche, une chapelle restaurée en 1904 avec un groupe de la Visitation de la Vierge (sans doute en souvenir de la translation de reliques en 1431, procurées à la paroisse de Bussy-Saint-Georges par l’abbé Duchesne. Le baptistère a un soubassement renaissance et une cuvette ornée de quatre têtes d’anges. On remarque aussi un bénitier de pierre encastré à gauche de l’entrée.
L’église Notre-Dame du Val est une église moderne, construite en 1997 par le cabinet d’architectes Gonot-Marcenat. Entièrement réalisée en éléments préfabriqués, elle est caractérisée par un dôme en cuivre naturel.
Elle est située au 33 boulevard Thibaud-de-Champagne.
Patrimoine naturel
Bussy-Saint-Georges décline aussi son identité autour des parcs et jardins. Elle compte aujourd’hui 155 hectares d’espaces verts intégrés, 9 kilomètres de liaisons douces, 10 squares et parcs en centre-ville, 8 plans d’eau et plus de 8 200 arbres plantés.
Parmi les plans d'eau, l'étang du Dormeur du Val au centre duquel jaillit un jet d'eau, d'une surface de 12 000 m2, est situé entre les boulevards Thibaud-de-Champagne et des Genêts d'une part, et les avenues André-Malraux et du Général-de-Gaulle d'autre part. Sur ses rives a été édifiée l'église Notre-Dame-du-Val en 1998. Il a été réalisé afin de recueillir les eaux de pluie du centre urbain de la ville. La gestion piscicole a été confiée à l'association « Le Pêcheur de Marne-la-Vallée »[84].
Équipements culturels
Médiathèque
La Médiathèque de l’Europe a été inaugurée en octobre 2006. On y trouve CD, livres (roman, BD, documentaires, magazines, etc.), DVD, partitions de musique…
Conservatoire
Le conservatoire de musique et de danse « Jean-Sébastien Bach » de Bussy-Saint-Georges a été municipalisé en 1997. On peut y exercer 31 disciplines instrumentales (dont des instruments « rares » comme le clavecin, la viole de gambe, le tuba, le hautbois ou des instruments traditionnels chinois : la pipa, le guzheng, des instruments vietnamiens : le dan tranh, le dan bao), 18 pratiques collectives (orchestres d’harmonie, orchestres à cordes, musique de chambre, ensembles instrumentaux, chorales, ateliers jazz, MAO…), et 2 disciplines chorégraphiques (le modern jazz et la danse classique). En 2015, il compte plus de 1 150 élèves, 57 enseignants et 7 administratifs. De ce fait, il est le plus important conservatoire du département de Seine-et-Marne.
Musée du jeu vidéo
Un projet de musée du jeu vidéo est annoncé en 2023 par la mairie, qui prévoit son ouverture en 2026[85] au sein d'un pôle ludique, en bordure de l'autoroute A4, prévu depuis 2013[86],[87]. Un financement participatif lancé par le youtubeur Tev-ici Japon (Benoît Theveny) pour soutenir le projet de nom "Projet Odyssée" atteint un million d'euros en treize jours, un record en 2023 sur la plateforme KissKissBankBank[88] . La période de financement se cloture le 18 novembre 2023 avec la participation de 32 419 contributeurs pour un apport final de 2 270 511€ ( une moyenne de 70€ par contributeur).
En suivant la descendance du chevalier Pierre de Bucy, seigneur du lieu et de Jossigny de 1196 à 1241, on trouve une lignée de plusieurs Simon de Bucy. Le quatrième, chevalier légitimé et anobli par lettres patentes en 1355, fut premier président au Parlement de Paris et conseiller du roi Jean II le Bon, est le premier dont on connaît l'emblème. Le blason, d’azur à une fasce d’or chargée de trois aigles de sable[91], est le premier emblème connu du lieu.
Plus contemporain, un blason communal est apparu en janvier 1975 sur les correspondances officielles de la mairie. Il est en forme d’écu point en bas. À l’intérieur, la tour de Bussy témoigne d’un passé et au centre un armet de chevalier à panache blanc, le tout sur fond noir avec l’inscription en partie haute : Bussy-Saint-Georges. En janvier 1986, le fond est devenu bleu et sans inscription frontale.[réf. nécessaire]
Blason
D’azur à la tour du lieu couverte d’argent, girouettée du même, maçonnée de sable, chargée d’un armet au naturel sommé d’un panache aussi d’argent[92].
Détails
La mairie de Bussy-Saint-Georges ne retrouve pas de traces de ce blason. Elle reconnaît par contre l'usage de l'ancien blason des seigneurs de Bucy au cours de festivités[93],[94]. Délaissé au profit d'un logo en 1986.
Avec l’ouverture du territoire communal à l’urbanisation, l’idée se fit un jour d’avoir un logo. La présentation du modèle définitif fut faite aux membres du conseil municipal le 14 février 1986. L’écusson a une allure avionique avec une bande médiane à sa pointe, plus aiguë vers le haut. Un dégradé de couleur symbolise sa progression vers l’avenir. Il fut apposé la première fois en avril 1986, sur le panneau de construction du groupe scolaire « les Violennes », premier groupe scolaire construit à Bussy-Saint-Georges.
En 2007, la municipalité a décidé de modifier quelque peu son logo avec pour objectif principal de mieux visualiser le nom de la ville. L’architecture (la façade de la Mairie, ancienne école communale) a été retravaillée en dessin : porte d’entrée, chaînes de pierre d’angles, fenêtres, toiture et petit clocher du centre. Ce nouveau dessin est repris avec les vraies proportions architecturales de la façade. Il a également été constaté sur plusieurs documents édités par la ville que ceux-ci écrivaient « Bussy Saint-Georges » souvent de manière différente. Quelques familles de typographies perturbaient sa lecture, aucune charte graphique, ni cahier des charges typographique n’avait été réalisé au moment de la création du logo. Il s’agissait donc de poser une écriture graphique stable, étudiée, en coordonnée du dessin logotype et l’accompagnant de façon systématique et pérenne. Concernant la forme du logo proprement dite, la symbolique du carré a été privilégiée. En effet, selon la municipalité, le losange irrégulier de forme pyramidale du logo précédent manquait de stabilité et de rigueur.
Notes et références
Notes
↑Sur son site Internet, la commune utilise le nom « Bussy Saint-Georges » au lieu de « Bussy-Saint-Georges », nom indiqué par le Code officiel géographique[1].
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Statistiques de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols “Corine Land Cover”.
↑Cultures hors assolement, autres que les prairies permanentes, qui occupent les terres pendant une longue période et fournissent des récoltes durant plusieurs années.
↑Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Salaire annuel au-dessus duquel se situent 90 % des salaires .
↑Le rapport interdécile met en relation le 1er et le 9e déciles de la distribution des niveaux de vie mensuels et se calcule comme : D9 / D1.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Sébastien Roselé, « Yann Dubosc détrône Chantal Brunel : L'ancien adjoint (UDI) a gagné, hier, avec 38,30 % des voix. La maire sortante (LR) est battue et se classe deuxième avec 33, 72 %. La participation n'a été que de 37,49 % », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alexandre Métivier, « Municipales à Bussy-Saint-Georges : Yann Dubosc écrase ses deux adversaires : Le maire sortant a largement devancé Loïc Masson et Chantal Brunel. Elu en décembre 2016, Yann Dubosc se réjouit d’entamer une mandature de six ans », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alexandre Métivier, « Municipales à Bussy-Saint-Georges : Laurent Moretti et Loïc Masson s’allient pour le second tour : Loïc Masson (LR) prendra la tête d’une liste d’alliance de trois listes présentes au premier tour. Au second tour, le 28 juin, il affrontera le maire sortant (LR) et Chantal Brunel (LR) », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Guénaèle Calant, « Bussy-Saint-Georges. Hugues Rondeau écope de six mois de prison avec sursis : Il était reproché à l’ancien maire d’avoir utilisé les fonds de la ville pour payer des frais d’avocats engagés à titre privé. Le jugement, rendu ce vendredi, précise qu’il devra rembourser 58 903 € à la commune », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alexandre Métivier, « Bussy-Saint-Georges : l’ex maire, Hugues Rondeau, interdit de fonction publique à vie : Le 14 mai, la Cour d’appel de Paris l’a condamné à une interdiction définitive d’exercer une fonction publique », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑CM, AFP, « Municipales: le Conseil d’État annule l'élection de Chantal Brunel à Bussy-Saint-Georges : L'élection de la maire "Les Républicains" de Bussy-Saint-Georges (Seine-et-Marne), Chantal Brunel, a été annulée par le Conseil d’État, en raison d'une erreur de forme sur une liste concurrente », France 3 Paris Île-de-France, (lire en ligne, consulté le )« Au premier tour des élections municipales de mars 2014, le maire centriste (CNIP) sortant Hugues Rondeau avait omis de préciser que l'une de ses co-listières était de nationalité allemande, comme la loi en fait l'obligation pour les étrangers ressortissants de pays de l'Union européenne ».
↑Alexandre Métivier, « Municipales à Bussy-Saint-Georges : trois élections en six ans, ça valait le coup ? : A quelques mois des élections, Le Parisien se penche sur cinq villes clés de Seine-et-Marne. A Bussy, nous nous demandons sur quoi a débouché la valse des maires et la multiplication des élections », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Guénaèle Calant, « Municipales à Bussy-Saint-Georges : Laurent Moretti déclaré inéligible pendant un an : L’ex-conseiller municipal d’opposition ne commente pas cette décision du tribunal administratif de Melun. Il va faire appel de la décision », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« Dans son jugement du 5 mars, le tribunal administratif de Melun a en revanche rejeté les recours déposés par quatre électeurs à l'encontre de l'élection de Yann Dubosc ».
↑AFP, « Annulation des municipales à Bussy-Saint-Georges : Des irrégularités sur les bulletins de vote du maire sortant, Hugues Rondeau (CNIP, Centre national des indépendants et paysans), ont mené à l'annulation de l'élection en mars de l'UMP Chantal Brunel. », Le Monde, (lire en ligne).
↑Audrey Gruaz, « Les priorités de la nouvelle équipe de Chantal Brunel : Lors de son installation officielle dans le fauteuil de maire, Chantal Brunel a évoqué ses orientations pour le mandat », La Marne, (lire en ligne).
↑Marion Kremp, « Bussy-Saint-Georges : 17 des 28 élus de la majorité de Chantal Brunel démissionnent », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne)« Après avoir boycotté le conseil municipal du 8 septembre dernier, les élus de la majorité municipale ont annoncé ce lundi leur démission. Adjoints en tête, 17 élus sur les 28 de la majorité jettent l’éponge d’un mandat qu’ils estiment ne plus pouvoir mener aux côtés de la maire Chantal Brunel (LR) (…) Cette démission massive entraîne de facto la tenue de nouvelles élections municipales dans les trois mois. Le troisième scrutin depuis mars 2014, après l’annulation des municipales qui avaient entraîné un vote en septembre 2015 ».
↑Hendrik Delaire, « Bussy-Saint-Georges : l’ex-maire et députée Chantal Brunel démissionne du conseil municipal : Dans l’opposition depuis 2017 après avoir été maire de Bussy-Saint-Georges de 2014 à 2016, Chantal Brunel (LR) a annoncé qu’elle démissionnait du conseil municipal. L’élue a également été conseillère régionale de 1998 à 2002 puis députée de 2002 à 2010 », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le )« C’est en mars 2014 qu’elle avait fait triomphalement son entrée au conseil municipal de Bussy-Saint-Georges en ravissant à Hugues Rondeau (Cnip) le fauteuil de maire qu’il occupait depuis 1998 et trois mandats. L’affrontement entre les deux élus rythmait déjà la vie politique de la commune et de la circonscription depuis de nombreuses années. Élue conseillère régionale en 1998 et députée de circonscription de 2002 à 2012, Chantal Brunel s’était livrée à de nombreuses passes d’armes homériques avec le maire de Bussy-Saint-Georges ».
↑Marion Kremp, « Bussy-Saint-Georges : tout juste élu maire, Yann Dubosc règle ses comptes », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne)« C’est devant un public venu en masse au gymnase Maurice-Herzog que Yann Dubosc (UDI) a été élu maire de Bussy-Saint-Georges par le nouveau conseil municipal. Désigné avec 25 voix contre quatre pour Isabelle Prieur (issue de la liste de la maire sortante) et quatre votes blancs, l’ancien premier adjoint de Chantal Brunel (LR) a réglé ses comptes dans un discours au ton aussi posé et formel que sentencieux ».