La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 17,08 km[6].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[7].
La commune fait partie du SAGE « Bassée Voulzie », en cours d'élaboration en décembre 2020. Le territoire de ce SAGE concerne 144 communes dont 73 en Seine-et-Marne, 50 dans l'Aube, 15 dans la Marne et 6 dans l'Yonne, pour une superficie de 1 710 km2[8],. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par Syndicat Mixte Ouvert de l’eau potable, de l’assainissement collectif, de l’assainissement non collectif, des milieux aquatiques et de la démoustication (SDDEA), qualifié de « structure porteuse »[9].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 720 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de La Brosse-Montceaux à 13 km à vol d'oiseau[12], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 652,9 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Au , Montigny-Lencoup est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].
Elle est située hors unité urbaine[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[20]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].
Lieux-dits et écarts
La commune compte 113lieux-dits administratifs[Note 3] répertoriés consultables ici[23] dont Orvilliers, Conflans, la Fontaine Geoffroy.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (52,8% ), forêts (42,1% ), zones urbanisées (5,1 %)[24].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25],[26],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Grand Provinois, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) du Grand Provinois, qui regroupe les Communautés de Communes du Provinois et de Bassée-Montois, soit 82 communes[27].
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 612 dont 95,1 % de maisons et 4,8 % d'appartements[Note 4].
Parmi ces logements, 85,5 % étaient des résidences principales, 6,1 % des résidences secondaires et 8,4 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 87,3 % contre 11,4 % de locataires[30] dont, 2,1 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 5] et, 1,3 % logés gratuitement.
Toponymie
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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Ad villam Montigniacensem en 1118[31] ; Montiniacum en 1176[32] ; Monteniacum en 1206[33] ; Monteigni vers 1222 (Livre des vassaux)[34] ; Monteigni Lancoul en 1266[35] ; Monteigni Lancol et Monteigni Lancou en 1271[36] ; « Montigni l'Ancou en la chatelerie de Bray seur Saigne » en 1275[37] ; Montigni l'Ancoust en 1276[38] ; Monteigni l'Ancoup en 1289[39] ; Montigniacum Lancourt en 1293[40] ; Montigny Lencoust en 1315[41] ; « Montigniacum l'Ancoust, alias Teigneux » vers 1350 (Pouillé)[34] ; Montegny Loncop en 1367[42] ; Montigny Lancourt en 1467[43].
Montigny signifierait « domaine de Montanus » ou « montagne couverte de gros bois ».
Lencoup: (Monteigni Lancoul en 1266) Gaufridus de Montigny, abbé de Saint-Pierre-le-Vif-lez-Sens, était le fils de Gui Laucour dont le nom dériva en Lancol, l'Ancoup en 1289 et Lencoup[44], du vieux français Lencolp, « l'inculpé ».
Histoire
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Agriculteur Président de la Communauté de communes (2014-> )
Politique environnementale
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Équipements et services
Eau et assainissement
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [47],[48].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la commune de Montigny-Lencoup gère le service d’assainissement collectif (collecte, transport et dépollution) en régie directe, c’est-à-dire avec ses propres personnels[49].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[50]. La communauté de communes de la Bassée - Montois (CCBM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[49],[51].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].
En 2022, la commune comptait 1 362 habitants[Note 6], en évolution de −0,51 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
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Économie
Exploitations agricoles.
Secteurs d'activité
Agriculture
Montigny-Lencoup est dans la petite région agricole dénommée le « Montois », une petite région à l'est du département, en limite sud de la Brie[Carte 3]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 7] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[57].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[58]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 18 en 1988 à 6 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 53 ha en 1988 à 124 ha en 2010[57].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montigny-Lencoup, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Montigny-Lencoup entre 1988 et 2010.
L'église Sainte-Geneviève, nef du XIIIe siècle est inscrite MH[60],[61].
Fontaine érigée en 1823 en reconnaissance à la famille Trudaine.
Ferme de la Fontaine Geoffroy, XIVe siècle.
Situé à l'extérieur du village, le château de la Chasse construit en 1678 par le duc François de Clerc fut durant le XVIIIe siècle et XIXe siècle un important lieu de festivités. Tous les barons de la région venaient s'y retrouver lors de grandes chasses organisées dans la région et festoyaient ensuite dans le château du duc[réf. nécessaire].
Collectif d’historiens, Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Éditions Flohic, , 1507 p. (ISBN2-84234-100-7), « Montigny-Lencoup », p. 474–476
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )