Le territoire de la commune est établi sur un plateau délimité au nord-est par la forêt de Fontainebleau et la vallée de la Seine, au sud-est par la vallée du Loing et au nord-ouest et à l'ouest par la vallée de l'Essonne.
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais. L'altitude moyenne de la commune est de 120 à 125 m.
Le sol arable n'a guère que 50 cm d'épaisseur posé sur 4 m de tuf argilo-calcaire. Lui succède un banc de 50 cm d'épaisseur de cailloux rouges posé sur une épaisse couche de Grès de Fontainebleau.
Carte du relief de La Chapelle-la-Reine.
Carte géologique vectorisée et harmonisée de La Chapelle-la-Reine.
La nappe phréatique est très profonde et les puits pour l'atteindre aussi. En 1523, on donne 32 toises à celui de la place, soit environ 58 m. De ce fait, les puits autrefois étaient peu nombreux et l'eau était une denrée rare. On recueillait l'eau de pluie et les fermes étaient équipées de citernes souterraines pour la stocker ainsi que pour l'abreuvement des animaux.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 659 mm, avec 10,6 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[10]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Pierre-lès-Nemours à 10 km à vol d'oiseau[12], est de 11,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 697,6 mm[13],[14]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[16],[17].
Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional du Gâtinais français, créé en 1999 et d'une superficie de 75 567 ha. D’une grande richesse en termes d’habitats naturels, de flore et de faune, il est un maillon essentiel de l’Arc sud-francilien des continuités écologiques (notamment pour les espaces naturels ouverts et la circulation de la grande faune)[18],[19].
La réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha, est un autre espace protégé présent sur la commune. Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[20],[21],[22],[23].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune, tant au titre de la « directive Habitats » que de la « directive Oiseaux » :le « Massif de Fontainebleau »[25]. Cet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[26].
Urbanisme
Typologie
Au , La Chapelle-la-Reine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[27].
Elle appartient à l'unité urbaine de La Chapelle-la-Reine[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[28],[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[29],[30].
Occupation des sols
En 2018, l'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des terres arables (80,51 %) en diminution par rapport à 1990 (84,39 %). La répartition détaillée est la suivante : terres arables (80,51 %) ; zones urbanisées (8,66 %) ; forêts (5,49 %) ; zones agricoles hétérogènes (4,23 %) ; mines, décharges et chantiers (1,12 %)[Note 5],[31],[9].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
89,70 ha
5,61 %
156,27 ha
9,78 %
66,57 ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
1 420,98 ha
88,90 %
1 354,42 ha
84,73 %
−66,57 ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
87,74 ha
5,49 %
87,74 ha
5,49%
0 ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le MOS distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[32],[33],[34]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[35].
Carte de l'occupation des sols de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Lieux-dits et écarts
La commune compte 97lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[36] (source : le fichier Fantoir).
Deux hameaux font partie de la commune de La Chapelle-la-Reine : Bessonville et Butteaux. Il s'agit d'anciens ensembles de fermes proches des cultures. Il y subsiste encore quelques fermes devenues pour la plupart des logements d'habitation et des résidences secondaires.
Le hameau de Bessonville est situé sur une hauteur au nord-est du bourg. Sa raison d'être était sa situation au milieu des vignes comme le montrent les cartes anciennes. Aujourd'hui les vignes ont disparu, les terres sont devenues agricoles. À l'exception des fermes, les bâtiments sont des résidences. Il n'y a pas de commerces.
Le hameau de Butteaux, situé à l'est du bourg, a une vocation essentiellement agricole. Sur environ 500 m de longueur, il est situé de part et d'autre de l’ancienne route nationale qui reliait Fontainebleau à Orléans.
Un ancien hameau a complètement disparu depuis quelques centaines d'années, il s'agit de Blomond qui se situait à la limite de la forêt en contrebas de la route de La Chapelle à Larchant. Il reste encore quelques ruines.
Morphologie urbaine
La plupart des bâtiments du centre-ville datent du XVIIIe siècle et du XIXe siècle. C'est le cas de la mairie et de l'ancienne école construites pendant la première moitié du XIXe siècle. Les façades des maisons du centre ont été modifiées au XIXe siècle car beaucoup n'étaient pas à l'alignement, or l'élargissement de la route royale a nécessité leurs destruction et reconstruction.
À l'exception de quelques maisons, l'architecture est assez homogène. Les constructions sont en grès et pierres calcaires et ne dépassent pas deux étages. Les toits sont droits et les tuiles sont plates. À l'origine, les pierres étaient recouvertes d'un enduit gris à la chaux. Au cours de la deuxième partie du XXe siècle, l'enduit des murs est généralement enlevé afin de laisser les pierres apparentes.
Logements
En 2009, le nombre total de logements était de 1 004 dont 728 maisons individuelles (72,5 %) et de 276 appartements (27,5 %). Ces logements étaient constitués de 944 résidences principales (94,1 %), 21 résidences secondaires (2,1 %) et 38 logements vacants (6 %)[37].
L'origine du nom de La Chapelle-la-Reine est religieuse. La Villa Capella ou Capella Gastinedi est mentionnée pour la première fois dans un texte de 1154[38] que l'on peut traduire « la Chapelle-en-Gâtinais ». Probablement, c'est le prieuré simple de l'ordre de Saint Benoît situé près de l'église actuelle qui lui donne le nom de « La Chapelle-la-Reine ». En 1792, le nom redevient « en-Gâtinais »[39] puis « la Chapelle-Égalité » en 1797[40], « la Chapelle-Sainte-Geneviève » et en l'An II « La Chapelle »[40] tout simplement et enfin de nouveau « La Chapelle-la-Reine »[41].
Toponyme composé de chapelle et de reine, probablement en référence à la Vierge Marie, Regina Cœli (« reine du ciel »)[Note 7].
La présence humaine sur le territoire de la commune est attestée dès le Néolithique comme en témoigne le menhir de la Haute Borne. Différents endroits de la commune recèlent encore des outils de chasseurs préhistoriques tels que des coups de poing et des haches de pierre. Un petit établissement agricole gallo-romain était implanté au lieu-dit le Bas-d’Ury du Ier au IVe siècle.
Le village proprement dit existe depuis le haut Moyen Âge. La seigneurie appartient alors au comte du Gâtinais puis au roi de France du XIe au XIVe siècle. En 1186, Philippe-Auguste accorde à ses habitants une charte de franchise. Au Moyen Âge, le village est fortifié, entouré de fossés et de murs percés de quatre portes, et surveillé par un guetteur installé dans le clocher. Le village est néanmoins totalement dévasté et rendu presque désert pendant la guerre de Cent Ans avant d’être repeuplé par des paysans venus du Val-de-Loire. L’église est agrandie dans la seconde moitié du XVe siècle. Différentes familles de seigneurs se succèdent ensuite jusqu’à la Révolution.
À partir du XVIIe siècle le village est traversé par la route royale de Givet à Orléans, l’actuelle RN 152, et abrite pendant plus de deux cents ans un relais de la poste aux chevaux. En 1790, le village devient chef-lieu de canton et loge difficilement ses structures administratives, gendarmerie, justice de paix et perception. Entre 1793 et 1812, la commune porte le nom de La Chapelle-l’Égalité.
Au cours des deux derniers siècles, la commune est le lieu de plusieurs affrontements guerriers, entre les troupes de Napoléon et les Cosaques au cours de l’hiver 1814, pendant la guerre de 1870-1871 où le village a failli être brûlé par les Prussiens et le , jour de la libération pour les Chapelains qui ont dû subir les tirs d’obus entre les chars allemands et les chars américains. Au début du XXe siècle, le village abrite 870 personnes dont encore beaucoup de vignerons et d'agriculteurs mais aussi des artisans liés aux travaux de la terre et des commerçants de première nécessité."[42]. À partir de 1970, la construction de HLM puis de zones pavillonnaires accroît subitement le chiffre de la population à 2 800 habitants, originaires en majorité de la grande couronne parisienne, où ils continuent à se rendre pour leur travail car l’emploi local est restreint. La bourgade devient pour partie, une cité dortoir du plateau du Gâtinais.
Charte
Au début du XIIe siècle, ce lieu jouissait d'une grande importance, en effet Philippe Ier échangea avec son oncle Robert-le-Viel, duc de Bourgogne, le comté de Moret contre les moulins de Montereau, les îles de la Seine et la seigneurie de la Chapelle-la-Reine. Il rédigea une charte qui stipulait que « les habitants du lieu, pour quelque crime que ce fût, ne paieraient qu'un blanc d'amende et ne pourraient être soustraits au service du roi plus loin que d'y aller et revenir en un jour coucher en leur maison, et qu'ils seraient exempts de pionniers, pontonages, barrages et autres immunités »[43]. Cette charte sera confirmée par Louis VI, Louis VII et Philippe Auguste. C'est en fait une charte qui affranchit les manants de la Chapelle-la-Reine et des alentours. Elle confirme, par exemple, que les habitants « n'iront jamais à l'armée ou en expédition s'ils ne reviennent chez eux d'ici la nuit »[44]. En , Louis XI aussi confirma les lettres de ses prédécesseurs[45].
Cela ne veut pas dire que les habitants n'avait pas d'obligation, ainsi la charte de Louis le Jeune donne, à perpétuité au chapelain de l'église de Saint-Saturnin à Fontainebleau, trois muids de blé froment, à prendre sur sa grange de la Chapelle.
Blanche de Castille
Une rue et le collège de la commune portent le nom de cette reine. En effet, la légende veut que la mère de Louis IX, Blanche de Castille (1188-1252) fît construire un oratoire par vénération pour sainte Geneviève et que la commune en prît l'appellation de La-Chapelle-La-Reine.
Si un oratoire a bien été construit, en revanche, en ce qui concerne le nom, d'après les historiens rien n'est plus faux. Ce nom se trouve dans un document authentique de 1173. Pas plus vraie la légende selon laquelle Louis IX partant pour la croisade fit ses adieux à sa mère sur le territoire de Bessonvile au lieu-dit la Fontaine-au-Roi. En effet, on ne trouve aucun séjour de Saint Louis à La Chapelle ni même à Fontainebleau au commencement de l'année 1248 où devraient se placer ces prétendus adieux. D'autres preuves historiques vont dans ce sens[41].
La commune de La Chapelle-la-Reine est membre de la communauté de communes des Terres du Gâtinais qui regroupe seize communes et du parc naturel régional du Gâtinais français qui regroupe 69 communes[47]. En outre, La Chapelle-la-Reine fait partie de quatre syndicats intercommunaux (SI) : le SI de collecte et de traitement des résidus ménagers de la vallée du Loing, le SI des transports du canton de La Chapelle-la-Reine, le SI du collège de la Chapelle-la-Reine et le SI d'électrification du Sud-Ouest seine-et-marnais[48].
Comptes de la commune
En 2011, la commune disposait d’un budget de 4 434 000 € dont 2 888 000 € de fonctionnement et 1 546 000 € d’investissement[49], financés à 53,02 % par les impôts locaux avec des taux d’imposition fixés à 23,70 % pour la taxe d'habitation et 19,81 % et 51,31 % pour la taxe foncière sur le bâti et le non-bâti[50]. Cette même année, la dette cumulée de la commune s’élevait à 465 000 €[51].
L’Insee attribue à la commune le code77 4 03 088[1]. La commune de La Chapelle-la-Reine est enregistrée au répertoire des entreprises sous le code SIREN 217 700 889. Son activité est enregistrée sous le code APE 8411Z[52].
Liste des maires
Le premier véritable maire a été le général Marchand Villionne en 1790. La liste des maires qui ont suivi est très longue. Parmi ceux-ci citons le général Claude Testot-Ferry, Lucien Misier, à la fin du XIXe siècle et le docteur Antoine Battesti.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[58]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[59].
En 2022, la commune comptait 2 236 habitants[Note 9], en évolution de −8,62 % par rapport à 2016 (Seine-et-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Si les chiffres fournis par Cassini, ne posent pas de problème aux XIXe et XXe siècles, en revanche le chiffre de l'année 1793 semble trop fort par rapport à d'autres sources[62]. La valeur est plutôt de l'ordre de 800. On voit d'autre part la très forte augmentation de la population à partir des années 1970.
Aucun établissement de santé n’est implanté dans la commune. Les centres hospitaliers les plus proches sont ceux de Nemours[64] et de Fontainebleau[65]. La commune dispose cependant d'un centre de santé regroupant, entre autres, des infirmières et des kinésithérapeutes. Trois médecins[66], deux cabinets dentaires et une pharmacie sont installés dans la commune. Il y a aussi une clinique vétérinaire.
Sports
La Chapelle-la-Reine possède un terrain de football, un dojo, et un gymnase permettant la pratique du tennis en hiver et du basket.
L'Entente Sportive de la Forêt a son siège à La Chapelle-la-Reine, en revanche les sports sont pratiqués dans plusieurs communes du canton selon la disponibilité des stades ou des salles. Les principales sections sont : le football, le tennis, le judo, la danse et la gymnastique adulte, ainsi que le karaté, le VTT, le tai-chi-chuan et le yoga. Le Karaté Judo Club de la Chapelle-la-Reine, quant à elle, propose les activités suivantes : le karaté, le baby arts martiaux[Quoi ?], le judo, le body karaté[Quoi ?], le jujitsu.
Une association cantonale, les « Amis du Patrimoine », qui a son siège et ses locaux à La Chapelle-la-Reine, a pour objectif de répertorier les objets, les écrits et les histoires orales locales. Elle diffuse le résultat de ses recherches sous différentes formes : un journal annuel (Le Passé Présent), des expositions et des conférences. La dernière exposition, qui a eu lieu en à Guercheville, faisait le point sur le « petit patrimoine rural » du canton.
Un livre "De Capella Regina à La Chapelle-la-Reine" regroupant 17 articles sur l'histoire du village a été édité en 2014. Il est disponible à la bibliothèque municipale.
Le marché hebdomadaire a lieu le mardi matin et un marché de Noël est organisé chaque année par la municipalité.
La commune de La Chapelle-la-Reine fait partie de la paroissecatholique « Pôle missionnaire de Nemours » au sein du diocèse de Meaux. Elle dispose de l'église Sainte-Geneviève[70].
Économie
Emplois, revenus et niveau de vie
En 2009, la population active de La Chapelle-la-Reine est de 1 715 personnes pour une population totale de 2 625 habitants, soit 65,33 % de la population de la commune. La population active occupée (ayant un emploi) est de 1 170 personnes et la population active inoccupée (au chômage) est de 112 personnes. Le taux de chômage étant de 6,5 % de la population active[37].
Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2009.
Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2009.
Nb. Personnes
Pourcentage
Ensemble
805
100,0%
Agriculteurs exploitants
12
1,5 %
Artisans, commerçants, chefs d'entreprise
57
7,1 %
Cadres et professions intellectuelles sup.
101
12,5 %
Professions intermédiaires
164
20,4 %
Employés
314
39,0 %
Ouvriers
157
19,5 %
Les taux d’emplois des deux principales catégories socioprofessionnelles (employés et professions intermédiaires) se retrouvent dans la répartition des emplois par secteurs d’activité puisque les emplois dans le secteur de l'administration publique, de l'enseignement, de la santé et de l'action sociale (41,7 %) et ceux du secteur du commerce, des transports et services divers (31,0 %) représentent à eux deux 72,7 % des emplois[37].
En 2009, le nombre de foyers fiscaux était de 1 301. Le revenu net imposable moyen dans la commune s’élevait à 23 316 €, 58,6 % des foyers fiscaux étaient assujettis à l’impôt sur le revenu et l'impôt moyen était de 866 €[37].
Toujours en 2009, 66,3 % des ménages Chapelains étaient propriétaires de leur logement et 30,2 % étaient locataires[37].
Agriculture et élevage
Jusqu'au XXe siècle, l'activité économique de La Chapelle-la-Reine est essentiellement agricole et surtout viticole. En 1848, la commune compte 95 vignerons et 45 agriculteurs sur une population de 220 hommes adultes. Actuellement[Quand ?], l'activité économique est diversifiée. Elle dispose d'un pôle agricole lié à la qualité des terres proches de la Beauce et de la Brie, d'une coopérative agricole et des silos drainant les productions d'une partie du canton.
L'activité agricole consiste principalement en la production de céréales et de betteraves, et en quelques cultures fourragères. L'élevage bovin et ovin est pratiquement inexistant.
Commerces et industries
Un petit centre commercial dessert les communes limitrophes. Deux zones d'activité industrielle regroupent une dizaine de petites et moyennes entreprises.
L'ancienne ligne de chemin de fer de Bourron-Marlotte à Malesherbes[71] existe toujours mais n'est plus utilisée que pour le transport de produits agricoles (céréales, betteraves) et du sable des carrières entre La Chapelle-la-Reine et Malesherbes.
Jusqu'en 2010, La Chapelle-la-Reine était la ville française qui abritait le seul fabricant de batteries la marque Capelle, dont l'origine du nom est celui de la ville. Cette activité a cessé.
Culture locale et patrimoine
Patrimoine environnemental
Il reste peu de trace des mares qui étaient importantes et nombreuses, avant le XXe siècle, pour faire boire les animaux et pour le lavage.
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Patrimoine architectural
L'église Sainte-Geneviève est constituée par la juxtaposition d'une petite église romane datant du XIIe siècle, placée au sud, et d'une plus grande église gothique édifiée aux XVe et XVIe siècles. Dans la sacristie, se trouve le portail qui était la porte d'entrée de l'église romane. Cette église romane aurait pu être l'oratoire construit par Blanche de Castille. En raison de la présence de cette porte, l'église est classée à l'inventaire des monuments historiques depuis 1862[72]. Le clocher de cette église s'est écroulé en 1886, après de nombreuses hésitations, il a été reconstruit, presque à l'identique dans les années qui ont suivi.[source insuffisante]
Il ne reste plus de trace du château de La Chapelle-la-Reine. Ce château dont on ne connaît pas bien l'importance était pratiquement en ruine en l'année 1670, comme s'en est plainte la famille d'Argouges auprès du roi Louis XIV[73].
On sait que le village était fortifié mais les remparts ont été détruits au début du XIXe siècle, et les pierres utilisées, en partie, pour construire le mur du cimetière. On trouve quelques petites sculptures incluses dans les façades de bâtiments du centre-ville, en particulier un agneau pascal, il s'agit probablement d'un centre de croix funéraire réutilisé.
Personnalités liées à la commune
Parmi les personnages célèbres ayant marqué la commune figurent :
le général baron Claude Testot-Ferry, vétéran des armées républicaines, impériales puis royales, qui fut maire de la ville de 1816 à 1830, pendant la Restauration (1813-1830) ;
Une partie des textes de cette page, concernant l'histoire et les monuments, a été empruntée au chapitre concernant le canton de La Chapelle-la-Reine du Patrimoine des communes de Seine-et-Marne, Édition Flohic (ISBN2-84234-100-7) (BNF37688378). Les textes et les illustrations de ce chapitre tome I, pages 130 à 179 ont été fournis par l'Association « Les Amis du Patrimoine du canton de La Chapelle-la-Reine ».
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Elles comprennent les cultures annuelles associées aux cultures permanentes, les systèmes culturaux et parcellaires complexes, les surfaces essentiellement agricoles, interrompues par des espaces naturels importants et les territoires agro-forestiers.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑Marie, mère de Jésus, est appelée par l'Église catholique Marie-Reine, Reine du monde et Reine-Immaculée (titres ont été officialisés par Pie XII, dans l’encyclique Ad caeli Reginam de 1954).
↑Antoine Leroux, maire, meurt en 1848, durant la mandature.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bEugène Thoison (1846-1919), l'historien du Gâtinais, a laissé de nombreux écrits sur cette commune, en particulier un dernier article achevé par Maurice Lecomte, pour l'Almanach historique, topographique et statistique du département de Seine-et-Marne (1913-1918)
↑Jean-Paul Pompon, « La commune de La Chapelle-la-Reine vue par les comptes-rendus des conseils municipaux (1800-1850), (1850-1900) et (1900-1950) », dans Le Passé Présent, no 19, 20 et 21 (ISSN1155-4258).
↑Félix Pascal, Histoire topographique, politique, physique et statistique du département de Seine et Marne, 1836
↑Christine Garmy, « La Charte de la Chapelle-la-Reine, un document méconnu du XIIe siècle », dans Le Passé Présent, no 9 (ISSN1155-4258).
↑Lettres patentes de Louis XI, Amboise, juillet 1470 (lire en ligne).
Meyer LanskyLansky pada tahun 1958LahirMeier Suchowlański(1902-07-04)4 Juli 1902Grodno, Kekaisaran RusiaMeninggal15 Januari 1983(1983-01-15) (umur 80)Pantai Miami, FloridaSebab meninggalKanker paru-paruMakamTaman Makam Gunung Nebo, Miami, FloridaKebangsaanAmerika SerikatDikenal atasAsosiasi mafia, Pemodal mafiaTanda tangan Meyer Lansky (nama lahir Meier Suchowlański, 4 Juli 1902 - 15 Januari 1983) merupakan seorang gangster yang, dengan Charles Lucky Luciano, terlibat dalam pemba...
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Argentine former footballer For the politician, see Eduardo Bauzá. Edgardo Bauza Bauza in 2015Personal informationFull name Edgardo BauzaDate of birth (1958-01-26) 26 January 1958 (age 66)Place of birth Granadero Baigorria, ArgentinaHeight 1.89 m (6 ft 2 in)Position(s) DefenderSenior career*Years Team Apps (Gls)1977–1982 Rosario Central 310 (80)1983–1985 Atlético Junior 87 (15)1985–1986 Independiente 7 (1)1986–1989 Rosario Central 130 (22)1990–1991 Veracruz 31 ...
Pour les articles homonymes, voir Contre-amiral. Konteradmiral en français : « contre-amiral » est un grade militaire de langue allemande. Vis-à-vis de la Marine nationale française, en général, il n'est cependant pas l'équivalent du grade de contre-amiral, mais en revanche il est l’équivalent du grade de vice-amiral. Ce grade a aussi été utilisé dans la Marine austro-hongroise. Histoire Marine austro-hongroise Insigne dans la Marine austro-hongroise. Cette secti...
Antibiotik golongan tetrasiklin merupakan sekelompok senyawa antibiotik spektrum luas yang memiliki struktur dasar yang sama dan diisolasi langsung dari beberapa spesies bakteri Streptomyces atau diproduksi secara semi-sintetis dari senyawa yang diisolasi tersebut.[1] Molekul tetrasiklin terdiri dari inti tetrasiklik yang menyatu secara linier (cincin yang diberi nama A, B, C, dan D) yang di dalamnya terdapat berbagai gugus fungsi.[2] Tetrasiklin diberi nama berdasarkan deriva...
Two domestic cats posturing during ritualized aggression over a territory Ritualized aggression or ritualized fighting is when animals use a range of behaviours as posture or warning but without engaging in serious aggression or fighting, which would be expensive in terms of energy and the risk of injury. Ritualized aggression involves a graded series of behaviours or displays that include threatening gestures (such as vocalizations, spreading of wings or gill covers, lifting and presentation...
American diplomat (born 1955) Alina RomanowskiUnited States Ambassador to IraqIncumbentAssumed office June 2, 2022PresidentJoe BidenPreceded byMatthew H. TuellerUnited States Ambassador to KuwaitIn officeFebruary 11, 2020 – April 15, 2022[1]PresidentDonald TrumpJoe BidenPreceded byLawrence R. SilvermanSucceeded byJames HoltsniderChargé d'Affaires a.i. Personal detailsBorn (1955-09-26) September 26, 1955 (age 68)Parent(s)Thomas A. RomanowskiCarmen M. Romanowski[...
Chabad House in Bangkok. The history of Jews in Thailand began in the 18th century with the arrival of Baghdadi Jewish families and Jewish peoples from Europe during the Napoleonic era (1799–1815). History During World War II, Thailand was a part of the Axis powers,[1] however it has had friendly diplomatic relations with Israel since 1954.[2] The Jewish community of Thailand today is mostly made up of the Ashkenazi descendants of refugees from Russia and the Soviet Union. T...
Marcus Aurelius melakukan pengorbanan kepada Yupiter. Agama di Romawi Kuno meliputi praktik dan kepercayaan asli penduduk Romawi Kuno dan juga kultus yang diimpor ke Roma atau dipraktikkan oleh penduduk yang dijajah Roma. Bangsa Romawi meyakini bahwa mereka sangat religius, dan mengaitkan keberhasilan mereka dengan kesalehan kolektif dalam menjaga hubungan baik dengan para dewa. Menurut legenda Romawi, sebagian besar institusi religius Roma dapat ditilik kembali ke pendiri Roma, terutama Numa...
During most of Chile's history, from 1500 to the present, mining has been an important economic activity. 16th century mining was oriented towards the exploitation of gold placer deposits using encomienda labour. After a period of decline in the 17th century mining resurged in the 18th and early 19th century this time revolving chiefly around silver. In the 1870s silver mining declined sharply. Chile took over the highly lucrative saltpetre mining districts of Peru and Bolivia in the War of ...
Alfa Romeo 166Descrizione generaleCostruttore Alfa Romeo Tipo principaleBerlina 3 volumi Produzionedal 1998 al 2007 Sostituisce laAlfa Romeo 164 Esemplari prodotti99987[1] Altre caratteristicheDimensioni e massaLunghezza4720 mm Larghezza1815 mm Altezzada 1406 a 1416 mm Passo2700 mm Massada 1420 a 1580 kg AltroAssemblaggioRivalta (1998-2002)Mirafiori (2002-2007) StileWalter de Silva per Centro Stile Alfa Romeo Stessa famigliaLancia KTrumpchi GA5Trumpc...
Eschbourgcomune Eschbourg – Veduta LocalizzazioneStato Francia RegioneGrand Est Dipartimento Basso Reno ArrondissementSaverne CantoneIngwiller TerritorioCoordinate48°49′N 7°18′E48°49′N, 7°18′E (Eschbourg) Altitudine192 e 387 m s.l.m. Superficie14,11 km² Abitanti497[1] (2009) Densità35,22 ab./km² Altre informazioniCod. postale67320 Fuso orarioUTC+1 Codice INSEE67133 CartografiaEschbourg Modifica dati su Wikidata · Manuale Eschbourg è un...
Pour les articles homonymes, voir Biotope (homonymie). De manière grossièrement simplifiée, le biotope est un milieu et des conditions, relativement stables, permettant la persistance d'une certaine biocénose. Les différents biotopes océaniques En écologie, un biotope (du grec ancien : βίος / bíos, « vie », et τόπος / tópos,« lieu ») est un lieu de vie défini par des caractéristiques physiques et chimiques déterminées relativement ...
Military commander in the service of Austria (1663–1736) Eugene of SavoyPortrait of Prince Eugene of Savoy, 1718by Jacob van SchuppenBorn(1663-10-18)18 October 1663Hôtel de Soissons, Paris, Kingdom of FranceDied21 April 1736(1736-04-21) (aged 72)Vienna, Archduchy of Austria, Holy Roman EmpireBurialSt. Stephen's Cathedral, ViennaHouseSavoy-CarignanoFatherEugene Maurice of SavoyMotherOlympia ManciniSignatureMilitary careerRankField marshalConflicts See list Great Turkish War Battle of V...
Università di Cambridge(EN) The Chancellor, Masters, and Scholars of the University of Cambridge Una vista della cappella del King's College (al centro) e del Clare College (a sinistra) dal fiume Cam; i due collegi fanno parte dell'Università di Cambridge UbicazioneStato Regno Unito Inghilterra CittàCambridge Dati generaliNome latinoAcademia Cantabrigiensis MottoHinc Lucem et pocula sacra[1] Fondazione1209[2] TipoPubblica RettoreDavid ...