La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].
Hydrographie
Réseau hydrographique
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
la rivière le Loing, longue de 142,73 km[9], affluent en rive gauche de la Seine, marque les limites sud et est du territoire de la commune. La crue du Loing en 2016 fut particulièrement importante. L'inondation sinistre de nombreuses maisons jusqu'au cœur du village.
la Clairette , 4,44 km[10], qui conflue avec le Loing ;
Par ailleurs, son territoire est également traversé par l’aqueduc du loing[11], et par un bras secondaire[12] de 1,73 km, ainsi que par l'aqueduc du Lunain, 3,64 km[13].
Des petits étangs sont implantés à l'est de la commune dans plaine de Sorques.
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,55 km[14].
Gestion des cours d'eau
Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[15].
La commune fait partie du SAGE « Nappe de Beauce et milieux aquatiques associés », approuvé le . Le territoire de ce SAGE couvre deux régions, six départements et compte 681 communes, pour une superficie de 9 722 km2[16]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte du pays Beauce Gâtinais en Pithiverais, qualifié de « structure porteuse »[17].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 700 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fontainebleau à 9 km à vol d'oiseau[20], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,1 mm[21],[22]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[23].
la réserve de biosphère « Fontainebleau et Gâtinais », créée en 1998 et d'une superficie totale de 150 544 ha (46 056 ha pour la zone centrale). Cette réserve de biosphère, d'une grande biodiversité, comprend trois grands ensembles : une grande moitié ouest à dominante agricole, l’emblématique forêt de Fontainebleau au centre, et le Val de Seine à l’est. La structure de coordination est l'Association de la Réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais, qui comprend un conseil scientifique et un Conseil Éducation, unique parmi les Réserves de biosphère françaises[28],[29].
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[30].
Trois sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la « directive Habitats »[31],[Carte 2] :
le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 063 haCet espace constitue le plus ancien exemple français de protection de la nature. Les alignements de buttes gréseuses alternent avec les vallées sèches. Les conditions de sols, d'humidité et d'expositions sont très variées. La forêt de Fontainebleau est réputée pour sa remarquable biodiversité animale et végétale. Ainsi, elle abrite la faune d'arthropodes la plus riche d'Europe (3 300 espèces de coléoptères, 1 200 de lépidoptères) ainsi qu'une soixantaine d'espèces végétales protégées[32] ;
la « Basse vallée du Loing », d'une superficie de 76,84 ha, localisée sur des alluvions modernes et anciennes des vallées du Loing et du Lunain. La tourbière alcaline d’Episy représente un des hauts lieux floristiques franciliens avec six espèces végétales protégées[33],[34] ;
les « Rivières du Loing et du Lunain », d'une superficie de 400 ha, deux vallées de qualité remarquable pour la région Île-de-France accueillant des populations piscicoles diversifiées dont le Chabot, la Lamproie de Planer, la Loche de Rivière et la Bouvière[35],[36].
un au titre de la « directive Oiseaux »[31],[Carte 2] :
le « Massif de Fontainebleau », d'une superficie de 28 092 ha[37].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Montigny-sur-Loing comprend cinq ZNIEFF de type 1[Note 3],[38],[Carte 3] :
les « Coteau des Evangiles et bois des Clapiers » (24,73 ha), couvrant 2 communes du département[39] ;
le « Massif de Fontainebleau » (20 711,14 ha), couvrant 18 communes dont 17 en Seine-et-Marne et 1 dans l'Essonne[41] ;
la « Plaine de Sorques » (119,55 ha), couvrant 2 communes du département[42] ;
les « prairies et bois de la Herse » (23,02 ha), couvrant 2 communes du département[43] ;
et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[38],
la « vallée du Loing entre Moret et Saint-Pierre-Lès-Nemours » (1 749,77 ha), couvrant 13 communes du département[44].
Carte des ZNIEFF de type 1 de la commune.
Carte des ZNIEFF de type 2 de la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Montigny-sur-Loing est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[45].
Elle appartient à l'unité urbaine de Bourron-Marlotte[Note 5], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 6],[46],[1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 7],[1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[47],[48].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (59,87 %),
zones urbanisées (18,72 %),
terres arables (11,67 %),
eaux continentales[Note 8] (6,69 %),
zones agricoles hétérogènes (1,83 %),
prairies (1,22 %)[49].
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles)
244,27 ha
26,64 %
171,66 ha
18,72 %
−72,61 ha
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes)
137,19 ha
14,96 %
135,00 ha
14,72 %
−2,19 ha
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation)
535,46 ha
58,40 %
548,96 ha
59,87 %
13,50 ha
Surfaces en eau (eaux continentales, eaux maritimes)
0 ha
0 %
61,39 ha
6,69 %
61,30 ha
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[50],[51],[Carte 4]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 5].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Seine et Loing, dont le projet a été arrêté le , porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Seine et Loing rassemblant à la fois 44 communes et trois communautés de communes[52].
La commune compte 100lieux-dits administratifs[Note 9] répertoriés consultables ici[54] dont Sorques (source : le fichier Fantoir).
Logement
En 2017, le nombre total de logements dans la commune était de 1 565 dont 89,8 % de maisons et 9,8 % d'appartements[Note 10].
Parmi ces logements, 76,4 % étaient des résidences principales, 8,2 % des résidences secondaires et 15,4 % des logements vacants.
La part des ménagesfiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,2 % contre 16,7 % de locataires[55] dont, 0,8 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 11] et, 3,1 % logés gratuitement.
Montigny-sur-Loing est desservie par l'autoroute A6 (sortie no 5, Fontainebleau, située à 10km au sud-ouest) et par plusieurs routes départementales :
la D 58, qui traverse le territoire de la commune de l'ouest au sud et relie Montigny-sur-Loing à Bourron-Marlotte, à l'ouest, et à La Genevraye, au sud ;
la D 104, qui traverse le territoire de la commune d'est en ouest et relie Montigny-sur-Loing à Moret-Loing-et-Orvanne, au nord-est, et à Bourron-Marlotte, à l'ouest ;
la D 148, qui traverse le territoire de la commune du nord au sud et relie Montigny-sur-Loing à Fontainebleau, au nord, et La Genevraye, au sud.
la ligne 7D, qui relie Montigny-sur-Loing à Nemours ;
la ligne 17A, qui relie Nemours à Héricy ;
la ligne 18B, qui relie Saint-Pierre-lès-Nemours à Montereau-Fault-Yonne.
Toponymie
Le nom de la localité, version de Montaniacum, est mentionné sous les formes Monteniae villa super ripam Lupam vers 1080[56] ; Monteni, vers 1160[57] ; Monteini vers 1200[58] ; Montigniacum en 1228[59] ; Montegny les Gres en Gastinais en 1311[60] ; Montigny sur Loaing en 1385[61].
La commune de Montigny-sur-Loing a emprunté son hydronyme au Loing qui la traverse.
Histoire
Préhistoire
Les Courlus, Haut-le-Roc
Sur la côte au sud du château d'eau (vers la rue des Courlus)[62], le peintre Numa Gillet trouve en 1896 des morceaux de poterie et de l'outillage lithique de type tardenois : nombreuses lamelles, 7 microburins, 2 éclats portant des retouches minuscules, 1 grattoir sur bout de lame, 7 petits grattoirs en forme de pastille rondes ou ovales ; et un petit vase en bronze aux parois très fines[63]. La construction de deux autres villas voisines les Roches et Haut-le-Roc, toujours pour Gillet, dévoile d'autres artefacts dont une curieuse pierre de 1,5 m de diamètre pour 1 m de haut, creusée en son centre d'une sorte de cheminée ; pierre malheureusement débitée par l'entrepreneur en bâtiment contre le désir de Gillet. Gabriel de Mortillet et son fils Adrien, qui visitent la collection de Gillet, y voient des vestiges magdaléniens[64],[65].
La Pente-des-Brosses
À environ 1,2 km est-sud-est des Coulus se trouve le gisement de la Pente-des-Brosses, à la rupture de pente du flanc sud du mont des Brosses, en face de la confluence du Lunain avec le Loing[66]. Son industrie[67] indique un faciès du Magdalénien supérieur ; sa faune à dominance de renne le place à une phase tempérée du Tardiglaciaire, probablement l'Alleröd[68] (environ 13 900 à 12 900 ans AP).
Le site a aussi un faciès gravettien, seul site gravettien connu en 2008 dans le massif de Fontainebleau[69].
Le village est mentionné au XIe siècle sous le nom de Monteniae[réf. nécessaire]. Il appartient au comté du Gâtinais, puis, lorsque celui-ci est morcelé à la mort du dernier comte Aubry-le-Tors, au Bas-Gâtinais. Le comte d'Anjou cèdera en 1086 à la Couronne le Bas-Gâtinais (chef-lieu : Château-Landon) pour rétribuer le Roi de son acquiescement à l'élimination du titulaire légitime du comté d'Anjou (Geoffroy le Barbu). Vers 1120, la Couronne achète les domaines du vicomte du Gâtinais Foulques (dont Moret).
Vers 1176, Gautier de Montchavan possède 4 livres de revenu en ce lieu et à Sorques, tenu en fief du vicomte de Sens (Galeran), et en arrière-fief de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés de Paris
Lors de la Seconde Guerre mondiale, 17 Montignons s'illustrent dans la Résistance à travers le groupe VPO (Mouvement de Résistance Volontaire Paysans et Ouvriers), mouvement dirigé par Georges Saint André. Plusieurs meurent en martyr : Renée Montgermont (1893 - pendue dans sa cellule), Raymond Frot (1897 - déporté à Mauthausen), Raoul Jacobé (1891 - déporté à Neuengamme), ou encore Roger Genty (1922 - fusillé en plaine de Chanfroy avec 36 autres résistants)[réf. nécessaire].
Le village est libéré le par un détachement de la 5e division d'infanterie de la IIIe armée américaine du général Patton. Autre figure de la Résistance, Aimé Lepercq (1899-1944), arrêté en 1944 et libéré lors de la débâcle allemande, il fut nommé ministre des Finances par le général De Gaulle en septembre 1944 mais mourut deux mois plus tard dans un accident de voiture[réf. nécessaire].
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [71],[72].
Assainissement des eaux usées
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Montigny-sur-Loing est assurée par le SIDASS de Moret Seine et Loing pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [73],[74],[75].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. Le SIDASS de Moret Seine et Loing assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à une entreprise privée , dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2025[73],[77].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Bocage[80].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[81]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[82].
En 2021, la commune comptait 2 621 habitants[Note 12], en évolution de −3,92 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 415, occupant 1 216 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71 % contre un taux de chômage de 6,4 %.
Les 22,6 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,5 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,8 % de retraités ou préretraités et 5,3 % pour les autres inactifs[89].
Entreprises et commerces
En 2018, le nombre d'établissements actifs était de 272 dont 18 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 38 dans la construction, 56 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 19 dans l’information et communication, 11 dans les activités financières et d'assurance, 9 dans les activités immobilières, 59 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 37 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 25 étaient relatifs aux autres activités de services[90].
En 2019, 31 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 22individuelles.
Sablières, horticulture, objets d'art, agence immobilière, restaurant, salon de thé, salon de coiffure.
Secteurs d'activité
Agriculture
Montigny-sur-Loing est dans la petite région agricole dénommée le « Pays de Bière et Forêt de Fontainebleau », couvrant le Pays de Bière et la forêt de Fontainebleau[Carte 6]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 13] de l'agriculture sur la commune est autres grandes cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[91].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[92]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 6 en 1988 à 2 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 12 ha en 1988 à 23 ha en 2010[91].
Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Montigny-sur-Loing, observées sur une période de 22 ans :
Évolution de l’agriculture à Montigny-sur-Loing entre 1988 et 2010.
La plaine de Sorques (entre Sorques et Moret-sur-Loing). Située sur le terrain d'une ancienne carrière, cette zone protégée abrite de nombreuses espèces d'oiseaux, batraciens et mammifères sauvages. Un chemin en fait le tour, il mène à deux observatoires (munis de lunettes d'observation) permettant d'observer les oiseaux en toute discrétion. Si l'accès à la zone est interdit au public en temps normal, des sorties thématiques en groupe sont régulièrement organisées par le syndicat d'initiative de Montigny-sur-Loing.
La Table du Roi de Montigny, table taillée dans un bloc de grès[96]. (À ne pas confondre avec la Table du Roi de Fontainebleau, autre table taillée dans un bloc de grès).
Tadeusz Kosciuszko (1746–1817), général polonais, héros national polonais, lituanien et biélorusse ; se réfugie en France et s'installe en 1801 dans le château de Berville dans la commune de La Genevraye (commune voisine de Montigny-sur-Loing), participe à la défense de Montigny-sur-Loing pour arrêter les cosaques du général Platov qui pillent et dévastent les villages environnant lors de la campagne de France en 1814 ; en son hommage un cénotaphe est érigé dans le hameau de Sorques sur le territoire de la commune de Montigny-sur-Loing.
Aimé Lepercq[pourquoi ?] (1899-1944), résistant et ministre des Finances en 1944. Sa fille Michelle épousa l'avocat Pierre Lemarchand (1926-2009), l'un des dirigeants du Mouvement pour la Coopération (les fameux « barbouzes ») qui lutta en Algérie contre l'OAS en 1961-62.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
↑Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bourron-Marlotte comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
↑En raison des arrondis, la somme des pourcentages n’est pas toujours égale à 100 %.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
↑L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑[Nouel 1936] Abbé André Nouel, « La station paléolithique de Haut-le-Roc, à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 33, no 10, , p. 567-576 (lire en ligne [sur persee]), p. 568.
↑[Nouel 1936] André Nouel, « La Station paléolithique de Haut-le Roc, à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne) », Bulletin de la Société préhistorique française, vol. 33, no 10, , p. 567-576 (lire en ligne [sur persee], consulté en ).
↑[Boyer-Klein et al. 1983] Anaïs Boyer-Klein, Francine David, Annie Jouve et J. Laloy, « Le gisement magdalénien de la Pente-des-Brosses à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne). II. Le milieu », Gallia Préhistoire, vol. 26, no 1, , p. 129-138 (lire en ligne [sur persee]), p. 129.
↑[Schmider & Senée 1983] Béatrice Schmider et A. Senée, « Le gisement magdalénien de la Pente-des-Brosses à Montigny-sur-Loing (Seine-et-Marne). I. Les fouilles et l'industrie lithique », Gallia Préhistoire, vol. 26, no 1, , p. 109-128 (lire en ligne [sur persee]).
↑[Roblin-Jouve 2008] Annie Roblin-Jouve, chap. 4 « Analyse des séquences stratigraphiques et contexte environnemental. Les données du relief et des formations superficielles », dans Béatrice Schmider & Annie Roblin-Jouve (préface Marcel Otte), Le Massif de Fontainebleau au Paléolithique supérieur. Les grands sites d'habitat préhistorique, évolution des cultures et des paysages, ERAUL (no 120), , 68 p. (présentation en ligne).