La superficie de la commune est de 251 hectares ; l'altitude varie de 58 à 164mètres[3] pour une moyenne de 100 mètres[4].
Située à 8,8 kilomètres au sud-ouest de la cathédrale Notre-Dame de Paris[5] et à 3,98 kilomètres de la porte de Châtillon, Fontenay-aux-Roses est localisée sur le plateau de Châtillon, à flanc d'un coteau dont le point le plus bas se situe au niveau de l'église des Blagis et le point culminant au Panorama. La commune bénéficie d'une situation géographique stratégique[6].
Hydrographie
Fontenay-aux-Roses est traversé d’ouest en est par le cours de l’ancien ru de la Fontaine du Moulin, appelé aussi ru des Blagis ou ru de Fontenay a limite communale avec Sceaux.
Canalisé et mis en souterrain dans les années 1950, ce ru est devenu le collecteur des Blagis, servant au drainage des eaux pluviales. En amont, exutoire de l’étang Colbert du Plessis-Robinson. Une grande partie de ses eaux est dirigée via des collecteurs secondaires vers Choisy-le-Roi et la Seine, puis son débit allégé alimente le réservoir des Blagis, avant d’atteindre Bourg-la-Reine. L’ex-ru/collecteur se jette enfin à L'Haÿ-les-Roses dans la Bièvre également souterraine à ce confluent.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Choisy-le-Roi à 9 km à vol d'oiseau[9], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Fontenay-aux-Roses est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[14],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[15],[16].
En 2022, la ville fait l'attention des médias en raison d'un fait divers. D'après les locataires d'un immeuble, celui-ci serait hanté avec la présence de fantômes, et des phénomènes surnaturels ou paranormaux qui surviendraient la nuit, depuis le décès en 2019, dans son propre appartement, d'un habitant se disant mystique. Les habitants ont exigés un relogement d'urgence auprès de la mairie et des bailleurs sociaux[19],[20],[21].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 11 739, alors qu'il était de 11 036 en 2013 et de 11 014 en 2008[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fontenay-aux-Roses en 2018 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (2,2 %) inférieure à celle du département (3,7 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (43,8 % en 2013), contre 42,5 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
2,2
3,7
9,7
Logements vacants (en %)
4,6
6,5
8,2
Le nombre de logements sociaux au sens du recensement est passé de 24,3 % du parc des résidences principales en 2009 à 31,5 % en 2014 et 33,9 % en 2020[I 5].
Projets d'aménagements
Cette section doit être actualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en. Raison : La plupart de ces informations ne sont pas datables : De quand datent ces projets ? Qu'a-t-il été réalisé ? Y a-t-il de nouveaux projets ?
Les projets d'aménagements de la ville sont détaillés dans un local mis à la disposition des habitants nommé « Fontenay Scope », et sur le site internet de la commune[22].
Un certain nombre de projets immobiliers voient le jour au cours du dernier mandat[Lequel ?], et les autorisations d'urbanisme délivrées depuis le mois d'avril 2018 sont consultables sur le site de la mairie[23]. Cela fait suite à l'adoption en 2018 d'un nouveau PLU qui rend certains terrains plus constructibles pour les promoteurs[24]. Des programmes immobiliers, érigés sur des terrains non bâtis, ou en lieu et place de pavillons ou d'immeubles existants sont donc prévus,
Outre ces projets, d'autres chantiers urbanistiques et des réhabilitations d'espaces publics sont prévus :
réfection de la place du Général-de-Gaulle, construction d'un « pavillon folie » et d'un immeuble en fond de place[25] ;
réfection de la place de la Cavée et construction de trois immeubles pour environ 180 logements[26] ;
construction d'un immeuble dans le quartier des Mouilleboeufs, avenue Paul-Langevin (côté pair) ;
refonte totale du quartier des Paradis et renouvellement urbain, avec l'émergence de 600 logements supplémentaires[27].
Voies de communication et transports
Fontenay-aux-Roses est principalement desservie par la RD 906 (anciennement route nationale 306)[28]. La ville est également traversée d'est en ouest par la route départementale 128, du nord au sud par les routes départementales 63 et 67, du nord à l'est par la route départementale 68A et enfin à l'est, par la route départementale 74A.
La vitesse est limitée à « 30 km/h » sur l'ensemble des voies de circulation. Cette limitation est indiquée aux conducteurs aux entrées dans la commune, sur les panneaux et les plans de la ville. L’Insee découpe la commune en onze îlots regroupés pour l'information statistique soit Scarron, Buffets – Fauvettes, Paradis – Blagis, Gare – la Roue, Parc, Pierrelais, Pervenches, Val Content, Ormeaux, Renards, RER - Lombart[29].
Il existe à l'intérieur de la ville plusieurs pistes et bandes cyclables[30]. Des signalétiques pour les cyclistes sont progressivement déployées sous les feux tricolores de la ville, dans les carrefours et intersections, leur permettant d'aller tout droit ou de tourner à droite en cas de feu rouge[31].[non neutre]
Trois stations Vélib' Métropole sont par ailleurs implantées dans la commune[32].
Transports en commun
Historique
Autrefois, Fontenay-aux-Roses était desservie par la ligne 86 du tramway, maintenant disparue. Cette ligne dont le terminus vers la banlieue était la mairie de Fontenay-aux-Roses amenait dans un premier temps les voyageurs jusqu'à Saint-Germain-des-Prés, puis dans un second temps dans le quartier des Halles devant l'hôtel de ville de Paris. Afin de se rendre compte des trajets effectués à l'époque en centre-ville, des vidéos en noir et blanc, respectant l'ancienne structuration de la ville et son architecture ont été réalisées, et mises en ligne.[réf. nécessaire]
Desserte actuelle
Fontenay-aux-Roses est reliée au réseau RER par l'intermédiaire de la station Fontenay-aux-Roses de la ligne B du RER, et, à 400 mètres au sud-est, par la station Robinson de cette même ligne B mais située à Sceaux.
Fontenay-aux-Roses est également proche de la gare de Massy TGV que l'on atteint environ en 25 minutes par le RER B et ses correspondances. Cette gare a la particularité d'être à la fois une des gares nouvelles de l'Île-de-France desservie par les TGV Province-Province, et une des gares nouvelles d'une ligne radiale, la LGV Atlantique. C'est ainsi que certains trains desservent à la fois la gare de Paris-Montparnasse et cette gare. Il n'est donc plus utile d'aller à Paris pour prendre ces TGV.
La commune est traversée près de l'arrêt Division Leclerc par le T6 (Châtillon à Viroflay) en correspondance avec la ligne 13 du métro de Paris[34]. Longue de quatorze kilomètres, la ligne T6 comporte vingt-et-une stations dont deux souterraines, réparties dans six villes des Hauts-de-Seine et des Yvelines. Son temps de parcours moyen est d'environ 40 minutes. Le budget de la création de la ligne s'élève à environ 384 millions d'euros (financé par l'État, la région Île-de-France, les conseils généraux des Hauts-de-Seine et des Yvelines, ainsi que la RATP). Quant à la maîtrise d'ouvrage elle est assurée par les deux conseils généraux et la RATP[35].
Seize lignes de bus relient en 2021 Fontenay-aux-Roses à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France[6],[36] :
Neuf lignes du réseau RATP : 128, 162, 188, 194, 195, 294, 390, 394 et 395 ;
Fontenay-aux-Roses dispose d'un dépôt de bus RATP (Centre Bus Seine Rive-Gauche).
Deux bus locaux complètent la desserte.
Le petit fontenaisien mis en place à la demande de la ville par la communauté d’agglomération Sud-de-Seine. Son trajet concerne les quartiers mal desservis par les bus actuels[37].
« Le Mobi'Bus » destiné aux personnes de plus de 65 ans ou éprouvant des difficultés à se déplacer leur permet, par un simple appel durant toute l’année hors vacances scolaires, d'accomplir leurs démarches quotidiennes (administrations, rendez-vous médicaux, activités collectives, loisirs…) à Fontenay-aux-Roses et dans les communes limitrophes[38].
Fontenay-aux-Roses est située non loin de l'aéroport d'Orly. Depuis le , on peut en un peu plus de quinze minutes le rejoindre par l'Orlyval, métro léger de type VAL à petit gabarit, à partir de la station Antony du RER B qu'on peut atteindre de Fontenay-aux-Roses par ce dernier. L'exploitation de cette ligne est assurée par la RATP ; elle a une tarification particulière qui ne l'inclut pas dans le régime forfaitaire du passe NAVIGO[39].
De plus, les aéroports de Roissy et du Bourget sont accessibles directement par la ligne B du RER (en environ 55 minutes)[40].
Toponymie
La première partie de son nom lui vient des nombreuses sources qui ruissellent sur son territoire, à flanc de coteau du plateau de Châtillon[41].
La deuxième partie de son nom s'explique par la faveur que connut la culture de cette fleur à partir du XVIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. Le village eut en particulier le privilège exclusif de fournir en roses le Roi-Soleil. Cela explique en partie l'attrait que le bourg exerce sur les membres de la Société des Rosati de Paris, qui s'y réunirent chaque année de 1892 à 1992 et décernaient un titre de « Rosati d'honneur »[42].
La commune ne fut longtemps qu'un hameau de Bagneux. Quand cet écart devint assez important pour avoir sa propre église à la fin du XIIIe siècle, il continua de s'appeler Fontenay-sous-Bagneux. Ce n'est qu'au milieu du XVIIe siècle que le village acquit une autonomie nominale et devint alors Fontenay-aux-Roses, mais longtemps, son histoire s'inséra dans celle du « village mère » et dans celle de Paris dont les liens et l'interdépendance avec la banlieue sont considérables[43][source insuffisante].
Au Moyen Âge le territoire de la commune est partagé par trois communautés ecclésiastiques[44] :
En 1670, une partie de la seigneurie fut vendue au célèbre Colbert pour agrandir son domaine de Sceaux (plan de bornage du fief en 1675).
En 1701, elle passa au duc du Maine fils naturel de Louis XIV (plan de bornage du fief en 1724).
Il y avait aussi des fiefs secondaires[réf. nécessaire], dont celui des Devin, depuis 1715 (Jacques Devin, 1675-1762, bourgeois de Paris ; père de Jacques-René Devin, 1700-1778, secrétaire du roi ; père de Jacques-Julien Devin ; père de Jean-Jacques Devin). Jacques-Julien Devin de Fontenay (1734-1817), seigneur en partie de Fontenay, président à la Chambre des Comptes en 1768, acquéreur du domaine de Maligny en 1791, beau-père de Thérèse Cabarrus (Mme Tallien) par son fils Jean-Jacques Devin (1762-1817), y avait un domaine avec château, en partie repris dans l'ENS (depuis résidence universitaire Olympe-de-Gouges, entre la rue Boucicaut et l’avenue Lombart).
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[46], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au département des Hauts-de-Seine à la suite d'un transfert administratif effectif le .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[48].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
Lors du second tour des élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine, la liste UDI-MoDem-LREM-LR13-SL-MR-PA conduite par le maire sortant Laurent Vastel obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 3 090 voix (52,89 %, 27 conseillers municipaux élus dont 1 conseiller métropolitain), devançant la liste DVG menée par Gilles Mergy — qui bénéficiait de la fusion de la liste d'union de la gauche du premier tour menée par Pascal Buchet, maire battu en 2014[50] — qui a obtenu 2 252 voix (47,11 %, 8 conseillers municipaux élus), lors d'un scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France[51] où 60,61 % des électeurs se sont abstenus[52],[53],[54].
Le candidat battu Gilles Mergy a contesté les résultats de ce scrutin, estimant que la campagne électorale a été irrégulière, ainsi que le compte de campagne du gagnant. Le tribunal administratif de Cergy a rejeté ces griefs le , confirmant les résultats de l'élection[55],[56].
Administration municipale
Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de trente-cinq conseillers municipaux, dont le maire et ses adjoints[57].
Les séances du conseil municipal sont publiques et retransmises en différé sur le site internet de la ville, ainsi que sur sa chaine YouTube[58]. Les ordres du jour sont également communiqués à l'avance sur le site de la ville.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[68],[Note 4].
En 2021, la commune comptait 24 772 habitants[Note 5], en évolution de +3,38 % par rapport à 2015 (Hauts-de-Seine : +2,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,5 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 11 579 hommes pour 13 763 femmes, soit un taux de 54,31 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[71]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
7,5
13,4
60-74 ans
14,0
20,2
45-59 ans
19,5
19,4
30-44 ans
19,1
18,6
15-29 ans
18,9
22,2
0-14 ans
19,3
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[72]
La ville administre six écoles maternelles (la Roue, Scarron, Le Parc-Jean-Macé, les Ormeaux, les Renards, les Pervenches) et six écoles élémentaires communales (la Roue A, la Roue B, le Parc (école ancienne de plus de 150 ans, qui servit d’hôpital pendant la Seconde Guerre mondiale), les Ormeaux, les Renards et les Pervenches). Il existe également un établissement privé, Saint-Vincent-de-Paul au niveau maternelle et primaire, sans oublier le lycée privé professionnel Saint-François-d'Assise.
Le département gère le collège des Ormeaux et la région Île-de-France le lycée Saint-François-d'Assise.
De 2002 à 2005 : « Pôle universitaire des Arts et de la Culture » de l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne (dans les anciens locaux de l'ENS, en remplacement du centre Saint-Charles à Paris, alors en travaux).
Depuis 2010 : « Pôle d'enseignement et de recherche sur la santé et l'environnement » de l'université Paris-Sud, toujours dans les anciens locaux de l'ENS, qui, rénovés en 2013, servent également de résidence universitaire.
Composée de 23 sections, l'Association sportive fontenaisienne (ASF) permet la pratique de 24 sports. Elle compte 4 000 adhérents[77].
Le club de boxe Attitude Boxe, situé dans le gymnase des Pervenches, dispense des cours boxe anglaise avec des catégories masculine, féminine et handisport[78].
La municipalité administre une piscine (bassin de vingt-cinq mètres, sauna, hammam, solarium extérieur, espace de musculation)[79] et un club de tennis[80].
Médias
Bien avant la Révolution française, le tambour (objet et métier) est le premier moyen d'annoncer les décisions officielles aux villageois fontenaisiens. Dans les archives, les premières traces de cette méthode de communication datent de 1793. Au mois de décembre de cette année-là, le citoyen-maire, accompagné d'officiers nationaux, se rend aux différents carrefours de la ville pour annoncer, au son du tambour, les victoires des troupes de la République et les décrets votés par la Convention nationale. Ces avis concernent aussi la vie quotidienne. Ainsi, durant la monarchie de Juillet, le tambour Denis Robquin, qui officie à Fontenay-aux-Roses annonce régulièrement les hausses du prix du pain.
Ce moyen d'information, issu de la culture orale (prédominante jusqu'au XVIIIe siècle) est progressivement concurrencé au siècle suivant par les effets de la démocratisation de l'instruction. Conséquence : l'écrit s'impose dans la seconde partie du siècle comme l'autre moyen d'informer le citoyen fontenaisien. Lors de la création d'un marché aux arbustes en 1862, le conseil municipal prend aussi soin de faire passer des avis dans les journaux locaux et de placarder des affiches dans le village. Le rôle du tambour-afficheur s'étend aussi aux élections à partir des années 1870 (c'est lui qui colle les affiches annonçant les candidats) puis, à partir de 1908, à la publicité des séances du conseil municipal. Parallèlement, deux dispositifs législatifs encadrent son action : la loi de juillet 1881 qui réglemente l'affichage administratif et la loi de mars 1914 qui crée des panneaux électoraux réservés aux candidats.
Après la Première Guerre mondiale, le fonctionnement, de plus en plus complexe, des collectivités mais aussi l'extension urbaine et démographique propre à Fontenay-aux-Roses remettent peu à peu en cause la portée du tambour qui était efficace lorsque la majorité des habitants travaillait sur le territoire et se transmettaient entre eux l'information. C'est ainsi qu'en 1931 est créé le premier magazine municipal.
Cette publication, centrée sur la présentation du budget, n'a pourtant pas de suite avant 1959 et l'impression d'un véritable bulletin périodique. Le premier numéro, composé de huit pages, ne comporte qu'une photographie. Il présente les principales réalisations de la municipalité et donne des renseignements utiles (tour des gardes des médecins, adresses des services publics…). Les photos et les pages se multiplient de 1964, la couverture adopte la couleur en 1976 et l'ensemble devient mensuel en 1984.
, le Fontenay Magazine a, depuis le début des années 2000, un complément avec le site Internet de la ville[81].
Depuis avril 2012, un collectif de citoyens a lancé un journal local en ligne intitulé « Les nouvelles de Fontenay-aux-Roses » et ouvert à tous les habitants[82],[83].
Depuis janvier 2010, la commune de Fontenay-aux-Roses fait partie du doyenné de la Pointe Sud, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[84].
Au sein de ce doyenné, le territoire de Fontenay-aux-Roses relève de trois paroisses différentes[85] :
paroisse Saint-Pierre-Saint-Paul (entièrement incluse dans Fontenay-aux-Roses, c'est la paroisse de centre-ville)[86] : l'église Saint-Pierre-Saint-Paul et la chapelle Sainte-Rita[87],[88] ;
paroisse Saint-Stanislas des Blagis (couvrant l'est de Fontenay-aux-Roses et une partie de Bagneux) : l'église Saint-Stanislas des Blagis, sur le territoire de Fontenay-aux-Roses ;
paroisse Sainte-Bathilde (couvrant le sud de Fontenay-aux-Roses et des parties de Châtenay-Malabry, de Sceaux, et du Plessis-Robinson) : l'église Sainte-Bathilde, située sur le territoire de Châtenay-Malabry.
La ville compte une mosquée prenant la forme d'une salle de prière, située rue Paul-Verlaine, et gérée par l'Association des musulmans de Fontenay-aux-Roses. Celle-ci a été fermée en octobre 2017 par la préfecture dans un contexte d'état d'urgence dans le pays pour cause de provocations et d'apologie du terrorisme, avant de rouvrir un mois plus tard à la suite d'un réexamen des critères sur les fermetures de lieux de cultes[90]. Le lieu accueillerait en 2017 environ 400 fidèles chaque semaine[91].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 37 121 €, ce qui plaçait Fontenay-aux-Roses au 4 431e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[92]. En 2011, il était de 38 107 €, ce qui plaçait Fontenay-aux-Roses au 4 525e rang parmi les 31 886 communes de plus de 39 ménages en métropole[93].
En 2011, on dénombrait 240 ménages fontenaisiens redevables de l'impôt sur la fortune ; le montant moyen de l'impôt sur la fortune à Fontenay-aux-Roses était de 6 546 €/an contre 10 616 €/an au niveau de la moyenne nationale ; et le patrimoine moyen des redevables fontenaisiens de l'ISF était de 1 977 335 €[94].
Emploi
La commune de Fontenay-aux-Roses fait partie de la zone d’emploi de Boulogne-Billancourt[95]. Fontenay-aux-Roses connait un taux de chômage de 7,5 % selon le recensement de 1999[96] contre une moyenne nationale de 12,9 %. Et offre de nombreux emplois grâce à la Maison de l’économie et de l’emploi qui propose, dans un seul lieu, toutes les informations et les services liés à l’insertion professionnelle et à l’emploi ainsi que les outils nécessaires. Elle héberge différents services en fonction du public.
Structure des emplois à Fontenay-aux-Roses, selon le recensement de 2010
Le nombre total d'établissements est d'environ 667 (en décembre 2004). Ce qui place Fontenay-aux-Roses au 676e rang national[98]. Les établissements de l'industrie agricole et alimentaire représentent 1,5 % du nombre total d'entreprises avec un nombre de dix établissements, les industries des biens de consommation représentent 2,2 % avec quinze établissements, les industries automobiles ne comptent aucune entreprise, les industries des biens d'équipement représentent une part de 1 % avec sept entreprises. L'industrie des biens intermédiaires comporte quatre entreprises soit 0,6 %, l'énergie s'élève à 0,9 % avec six entreprises, la construction avec ses cinquante entreprises représente 7,5 %, le commerce représente pas moins de 21 % du nombre total d'entreprises avec cent quarante établissements, le transport comprend dix-neuf établissements soit 2,8 %. Les activités immobilières totalisent quatorze entreprises soit 2,1 %, les services aux entreprises représentent 27,9 % avec cent quatre-vingt-six établissements, les services aux particuliers comprennent quatre-vingt-huit entreprises soit 13,2 % et enfin pour ce qui touche au dernier type d'établissement à savoir l'éducation, la santé et l'action sociale on dénombre cent vingt-huit entreprises soit 19,2 % du nombre d'établissements total. La disparition progressive des commerces de bouche au profit de commerces et d'activités de service (optique, agences immobilières) est une question périodiquement soulevée.[réf. nécessaire]
Un établissement du Commissariat à l'énergie atomique s'est installé dans l'ancien fort de Châtillon, où fut notamment activée la pile Zoé, premier réacteur nucléaire français. Le CEA de Fontenay-aux-Roses s'oriente aujourd'hui vers les sciences du vivant, en remplacement de la recherche nucléaire, afin de limiter les risques d'une telle activité en pleine agglomération[99].
Près du CEA se trouve le siège du LCIE Bureau Veritas (filiale du Bureau Veritas), qui délivre des certificats de conformités sur les appareils électriques[100].
L'église Saint-Stanislas des Blagis a été construite entre 1934 et 1936 par l'architecte Georges Braive et l'ingénieur Jean Braive[102].
Elle fait partie du programme de construction d'églises nouvelles de l'Œuvre des Chantiers du Cardinal et a été consacrée en 1936. L'histoire de cette église est narrée à travers une plaque commémorative à l'entrée du lieu de culte. Par ailleurs, les vitraux de cette église sont entièrement réalisés en verres spéciaux de Saint-Gobain[102].
Église Saint-Pierre-Saint-Paul
D'après des vestiges, il semblerait que le premier lieu de culte de Fontenay-aux-Roses soit une chapelle datant du XIIIe siècle dédiée à saint Pierre construite sur une église primitive du Xe siècle. Sur ses décombres, l'église, reconstruite en 1550, perdure en mauvais état jusque sous le règne de Louis-Philippe Ier. On y trouve l'ancienne maison de Paul Scarron. En 1796, l'état de ruine de l'édifice nécessitera sa démolition.
Sa reconstruction, validée par le conseil municipal fontenaisien, est confiée en 1832 à l'architecte Auguste Molinos. Des travaux d'amélioration sont alors effectués entre 1835 et 1836, sur décision de l'architecte Visconti, en raison de défauts de construction et des mauvais matériaux utilisés lors du premier chantier. Des dégradations dues aux pierres friables rendent nécessaire la rénovation du clocher qui est prise en charge en 1968 par la municipalité[103].
Collège Sainte-Barbe-des-Champs
Ce château a été construit dans la première moitié du XVIIIe siècle à l'emplacement d'une ancienne maison seigneuriale vouée à sainte Geneviève. Il abrita durant les années 1820-1840, l'Institution Morin, dont une antenne parisienne existait rue Louis-le-Grand ; fondée par Prosper-Henri Morin, elle fut dirigée par Guillaume Belèze[104].
Cet édifice est acheté en 1851 par le collège Sainte-Barbe de Paris qui réaménage l'édifice en 1852[105], et ce, par l'architecte Henri Labrouste. L'aile donnant sur le jardin, et l'aile ouest ont été construites entre 1854 et 1862. Le collège Sainte-Barbe quitte la commune en 1899. Le château est alors racheté par le séminaire Notre-Dame-des-Champs de Paris, ce dernier fera reconstruire l'ancienne chapelle de 1862. Les bâtiments sont d'abord saisis, puis attribués à la commune de Fontenay-aux-Roses (en 1907) à la suite de la séparation de l'Église et de l'État de 1905. Par la suite, des logements sont aménagés en 1927 par l'architecte Georges Boiret. En 1937, une garderie est installée au rez-de-chaussée puis une école est installée dans l'aile donnant sur le jardin. La chapelle est démolie en 1974, puis en 1990 les anciens bâtiments de la cour sont démolis à leur tour. Depuis 2005, une médiathèque a été aménagée dans l'aile est, et le jardin est accessible au public[106].
Valery Larbaud est pensionnaire du collège Sainte-Barbe-des-Champs de 1891 à 1895. Il s'en inspire pour le collège Saint-Augustin, cadre de son roman Fermina Márquez[107].
Autres monuments
Château Laboissière, du nom d'un de ses anciens propriétaires du XIXe siècle, Charles Pillault Laboissière. Édifié à la fin du XVIIe siècle pour Denis Thierry, éditeur des Fables de La Fontaine, le château est racheté en 1720 par Pierre Saintard, directeur de la Compagnie des Indes ; revendu en 1747, il passera entre plusieurs mains. Propriété des établissements Citroën en 1955, le château est actuellement propriété de la commune et, après travaux, abrite le Conservatoire à rayonnement intercommunal de musique et de danse, Maison de la musique et de la danse.
Rudolf Ernst (1854-1932) – Décédé à Fontenay-aux-Roses, peintre orientaliste de l'académie de Vienne puis de Paris.
Pierre Gauthiez (1862- ?) - Écrivain, critique d'art, né à Fontenay-aux-Roses.
Edmond Defonte (1862-1948) - Peintre, mort à Fontenay-aux-Roses.
Édouard Chavannes (1865-1918) – Sinologue, professeur au Collège de France, a vécu dans cette ville[116].
Pierre Bonnard (1867-1947) – Né à Fontenay-aux-Roses, peintre.
Julien Benda (1867-1956) – Décédé à Fontenay-aux-Roses, critique, philosophe et écrivain.
André Cahard (1868-1944) - Peintre, vécut et mourut à Fontenay-aux-Roses.
Paul Langevin (1872-1946) – Physicien, habitait à Fontenay-aux-Roses avec sa femme, Jeanne Desfosses, et leurs quatre enfants.
Paul Léautaud (1872-1956) – Écrivain, a vécu à Fontenay-aux-Roses.
Fernand Léger (1881-1955) – Peintre, a occupé après la Grande Guerre une maison rue Boris Vildé (ancien chemin du Plessis-Piquet).
Alexandra Exter (1882-1949) – Décédée à Fontenay-aux-Roses, peintre.
Yvonne Diéterle (1882-1974) – A vécu plus de 50 ans à Fontenay-aux-Roses et y est décédée, sculptrice et peintre.
Maurice Toussaint (1882-1974) – Né à Fontenay-aux Roses, illustrateur et spécialiste d'uniformologie.
Jean Lébédeff (1884-1972) – Graveur sur bois et peintre libertaire français.
Raymond Valabrègue (1899-1966), député de la Drôme, décédé à Fontenay-aux-Roses.
Jean-Pierre Feydeau (1903-1970) – Mort à Fontenay-aux-Roses, réalisateur et scénariste, fils de George Feydeau et petit fils de Carolus-Duran.
Hélène Langevin (1909-1995) – Née à Fontenay-aux-Roses, femme politique, députée.
Stéphane Hessel (1917-2013) – Diplomate et militant politique, a vécu à Fontenay-aux-Roses.
Shozo Awazu (1923-2016) – Judoka, 9e dan, un des fondateurs du Judo en France, a vécu à Fontenay-aux-Roses.
Andreï Siniavski (André Siniavsky) (1925-1997) – Mort à Fontenay-aux-Roses où il a vécu à partir des années 1970, écrivain russe, professeur de littérature et de civilisation russes, ancien dissident et survivant du goulag.
Paule Emanuele (1927) – Née à Fontenay-aux-Roses, comédienne.
Yves Klein (1928-1962) – Plasticien, a vécu à Fontenay-aux-Roses (une plaque lui est consacrée 5, rue Gentil-Bernard en face de la chapelle Sainte-Rita depuis 2012).
Jean-Paul Escande (1939) – Professeur de médecine, a exercé à Fontenay-aux-Roses.
Véronique Pestel (1960) – Née à Fontenay-aux-Roses, chanteuse, autrice-compositrice-interprète française.
Laurent Aïello (1969) – Né à Fontenay-aux-Roses, pilote automobile.
Richard Marazano (1971) – Né et vivant à Fontenay-aux-Roses, scénariste et dessinateur.
Nicolas Nadau (1975) – Né à Fontenay-aux-Roses, rugbyman puis entraîneur professionnel qui évoluait au poste d'arrière.
Loup-Denis Elion (1979) – Né à Fontenay-aux-Roses, acteur et chanteur d'opéra.
Ian Brossat (1980) – Né à Fontenay-aux-Roses, homme politique, conseiller de Paris.
Émilie Mazoyer (1980) – Née à Fontenay-aux-Roses, animatrice de radio et de télévision.
Swann Arlaud (1981) – Né à Fontenay-aux-Roses, acteur français ayant reçu un césar pour le film Petit Paysan en 2018.
Aatif Chahechouhe (1986) – Franco-Marocain né à Fontenay-aux-Roses, footballeur international marocain évoluant au poste de milieu offensif.
Adrien Moerman (1988) – Né à Fontenay-aux-Roses, joueur français de basket-ball.
Moussa Sao (1989) – Né à Fontenay-aux-Roses, footballeur professionnel évoluant au poste d’attaquant.
Adama Soumaoro (1992) – Né à Fontenay-aux-Roses, footballeur professionnel évoluant au poste de défenseur central.
Héraldique
Blason
D'azur à la fontaine d'or jaillissante d'argent, posée sur une terrasse du même, au chef d'or chargé de trois roses de gueules boutonnées d'argent.
Devise
De leur création en septembre 1942 jusque dans les années 1960, les armes étaient accompagnées d'une devise : Olim notissima rosis, nunc valet ipsa, celle-ci signifie « Autrefois très connue pour ses roses, maintenant elle vaut pour elle-même ».
Archives municipales de Fontenay-aux-Roses (ss la dir. David Descatoire), Fontenay-aux-Roses à l'ombre du château Boucicaut 1879-1954, Editions Sutton, 2014.
Étienne de Jouy, L'Hermite de la Chaussée d'Antin, ou observations sur les mœurs et les usages français au commencement du XIXe siècle, 1812-1814[Note 12].
Collectif, Hier… aujourd'hui, l'histoire de Fontenay-aux-Roses.
Eugène Mannier, Les commanderies du grand prieuré de France d'après les documents inédits conservés aux archives nationales à Paris, Paris, (lire en ligne).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Alexandre Dumas, Les mille et un fantômes, vol. La rue de Diane à Fontenay-aux-Roses, Éditions Manitoba, .
↑Citation originale : Sorrente est une forêt d'orangers ; Fontenay est un bouquet de roses. Chaque maison a son rosier qui monte le long de la muraille, protégé au pied par un étui de planches ; arrivé à une certaine hauteur, le rosier s'épanouit en gigantesque éventail ; l'air qui passe est embaumé.
↑Alexandre Dumas, Le Comte de Monte-Cristo, Folio, .
↑Citation originale :Il est encore temps, dit vivement Bertuccio, et si votre Excellence veut me charger de chercher partout ailleurs, je lui trouverai ce qu'il y aura de mieux, soit à Enghien, soit à Fontenay-aux-Roses, soit à Bellevue.
↑Citation originale :À quelques jours de là, Vincent tomba éperdument amoureux d’une jeune fille de Fontenay-aux-Roses. ; Peu de jours après cette regrettable scène, il reçut des nouvelles de Fontenay sous la forme d’une demande de divorce.
↑Certains passages relatent Fontenay-aux-Roses dans cet ouvrage, de plus, quelques paragraphes sont clos par un «À Fontenay-aux-Roses, le…»
↑Émile Zola, Le Capitaine Burle, Le Livre de poche, .
↑Citation originale :Nous descendions à la station de Fontenay-aux-Roses. On trouve là une magnifique allée d’arbres. ; La mère Sens tenait un cabaret, entre Fontenay-aux-Roses et Robinson. ; La nuit devenait noire, les rires se mouraient, et l’on n’apercevait plus, dans les ténèbres, que le quinquet éclatant de la station de Fontenay-aux-Roses.
↑Émile Zola, La Confession de Claude, Flammarion, .
↑Citation originale :Plus loin, plus haut, au bord du ciel, à travers des ombrages, se montraient les premiers toits de Fontenay-aux-Roses.
↑Marcel Hégelbacher, La Parfumerie et la Savonnerie, Éditions Garnier Frères, .
↑Citation originale :Dans la région de Paris notamment la rose est cultivée avec succès, en particulier du côté de Fontenay-aux-Roses et de l'Haÿ.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Ariane Riou, « Fontenay-aux-Roses : les deux listes de gauche fusionnent face au maire sortant : Gilles Mergy, qui a obtenu 23,67 % au premier tour, sera la tête de cette liste fusionnée. L’ancien maire (PS) Pascal Buchet, qui conduisait l’autre liste de gauche, ne figure plus sur la liste », Le Parisien, 2/6/2020 modifié le 3/6/2020 (lire en ligne, consulté le )« Ils étaient six candidats sur la ligne de départ. Ils ne sont plus que deux à l'arrivée. À Fontenay-aux-Roses, les deux listes de gauche « Un temps d'avance pour Fontenay » et « Fontenay avec vous » ont décidé de s'« associer » pour le second tour des municipales ».
↑Charles-Edouard Ama Koffi, « Laurent Vastel, le maire de Fontenay-aux-Roses, est sorti de l’hôpital : L’élu a quitté l’hôpital Percy, à Clamart, pour regagner son domicile ce mercredi matin. Il est encore contagieux mais est tiré d’affaires », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Charles-Edouard Ama Koffi, « Municipales à Fontenay-aux-Roses : le match retour entre Laurent Vastel et Pascal Buchet ? : Le maire sortant (UDI) Laurent Vastel et son prédécesseur Pascal Buchet (PS) s’affrontent de nouveau. La coalition ayant amené le premier au pouvoir s’est fissurée. Mais l’opposition est aussi divisée. », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )« Têtes de listes : Céline Alvaro (SE) ; Suzanne Bourdet (SE) ; Gilles Mergy (PRG) ; Pascal Buchet (PS) ; Corine Schäfer-Bénétreau (LFI) ; Laurent Vastel (UDI) ».
↑Maxime Gil, « Municipales 2020 à Fontenay-aux-Roses : Laurent Vastel réélu maire dans la douleur : Dimanche 28 juin 2020, Laurent Vastel a été réélu maire de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine), à l'issue du second tour des élections municipales. Les résultats », Actu Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑Ariane Rio, « Municipales à Fontenay-aux-Roses : Laurent Vastel retient son souffle… avant d’exulter : Le maire sortant (UDI) a récolté 52,31 % des voix contre 47,69 % pour son opposant, Gilles Mergy. Sa victoire marque aussi l’éviction de l’ancien maire (PS), Pascal Buchet, du paysage politique local », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Olivier Bureau, « Municipales à Colombes et Fontenay-aux-Roses : les recours n’ont pas convaincu la rapporteure publique : La rapporteure publique du tribunal administratif de Cergy a demandé les rejets de tous les griefs formulés contre les élections de Patrick Chaimovitch à Colombes et Laurent Vastel à Fontenay-aux-Roses », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Olivier Bureau, « Colombes - Fontenay : l’élection des maires confirmée : Le tribunal administratif a rejeté les recours formulés par l’ancienne maire de Colombes, Nicole Goueta, et le candidat de l’opposition Gilles Mergy, à Fontenay-aux-Roses », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Après son échec aux élections cantonales Le maire RPR de Fontenay-aux-Roses est désavoué par sa majorité : Un mois après sa défaite aux élections cantonales face à un socialiste, le maire de Fontenay-aux-Roses, Alain Moizan (RPR), a été désavoué par vingt élus de la liste qu'il conduisait en 1989. Dans cette commune du sud des Hauts-de-Seine, le préfet va devoir décider d'une date pour de nouvelles élections municipales. Comme cela avait été le cas pour les élections cantonales, la droite partira divisée pour ce scrutin », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )« Les résultats connus, certains des vingt-sept conseillers municipaux qui forment la majorité de M. Moizan demandaient son départ de la mairie. Les instances départementales et locales du RPR tentaient de dédramatiser la situation en lui demandant, ainsi qu'à son équipe, de réfléchir, d'analyser et de ne rien faire pour le moment. Quelques jours plus tard, pourtant, Charles Pasqua demandait à Jacqueline Reissier (RPR), premier adjoint, " de se tenir prête " ».
↑Maguelone Bonnaud, « Foire d'empoigne à droite », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )« «Ils sont en train d'offrir au socialiste Pascal Buchet son mandat dans un fauteuil », sussurrent les mauvaises langues. Plus sobrement, le moins que l'on puisse dire c'est que la droite peine à trouver un terrain d'entente à Fontenay-aux-Roses ».
↑C.M., « Fontenay-aux-Roses : fronde contre le maire PS condamné et candidat », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Après vingt ans, le socialiste Pascal Buchet cède sa place », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne)« Hier soir, la liste de Laurent Vastel (DVD) a arraché la mairie, avec près de 600 voix de plus, soit 52,92 % des suffrages, contre 47,08 % pour Pascal Buchet ».
↑« Le maire élu président de Sud de Seine », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑« À Fontenay, un médecin quasi inconnu a décroché la mairie », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne)
↑« La droite installée dans le siège de Pascal Buchet », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne)« L'ancien maire et les sept autres élus d'opposition ont ensuite refusé de prendre part au vote, laissant les 27 élus de la majorité entériner le choix de Laurent Vastel ».
↑Ariane Riou, « Hauts-de-Seine : fermée pour « apologie du terrorisme », une salle de prière de Fontenay rouvre », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).
↑Ariane Riou, « Hauts-de-Seine : une salle de prière fermée pour «provocation à la haine ou à la violence» », Le Parisien, (lire en ligne, consulté le ).