Thomas Vinçotte est né à Borgerhout dans un milieu bourgeois et cultivé[1]. Il est le fils de Jean Henri Vinçotte, professeur de mathématiques à l'athénée puis inspecteur dans l'enseignement moyen, et de Françoise Gobert[2].
Il entame alors une brillante carrière au cours de laquelle il réalise de nombreux monuments publics.
Il séjourne à Florence de 1877 à 1879. Il en retire des compositions et sources d'inspiration nouvelles au contact des maîtres de la Renaissance italienne. On retrouve dans les œuvres qui suivront une grande élégance dans le modelé et un mouvement rythmique harmonieux[3].
Il se partage alors entre la réalisation de bustes et les œuvres monumentales parfois équestres. Dans ses compositions monumentales, il reste fidèle à l'idéalisation propre aux canons antiques en suivant peu les nouvelles tendances esthétiques du Réalisme et de l'Art nouveau[3] en vogue à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle.
Il devient professeur de sculpture à l'Institut supérieur national des Beaux-Arts d'Anvers où il enseigne de 1886 à 1921. Il était l'ami de Henri Charles Würden, médailleur belge.
Reconnu par ses pairs, il était membre de l'Académie royale des Beaux-Arts d'Anvers, de la Commission royale des monuments[3], de l'Académie royale de Belgique (en 1886), directeur de la Classe des Beaux-Arts (en 1897) et membre correspondant de l'Institut de France[5].
À la suite de son décès le 25 mars 1925, il est inhumé au cimetière de Schaerbeek[6].
↑ abcdefghijklmnopqrst et uEugénie De Keyser, Biographie nationale - Tome XIII, Bruxelles, Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, , 816 p. (lire en ligne), p. 794-796