Besançon est riche des nombreuses fontaines et sculptures réparties dans différents quartiers de la ville. (voir aussi monuments de Besançon et liste des œuvres d'art du Doubs). Aux sculptures décoratives et commémoratives s'ajoutent les fontaines dont les plus anciennes ont perdu leur rôle social pour devenir ornementales. Des cadrans solaires, fresques et trompe-l'œil décorent aujourd'hui façades et fenêtres.
L’enfant que l’homme protège de sa cape ne laisse découvrir que le bas de ses jambes et ses pieds. Le groupe sculpté se définissant comme une œuvre universelle : " il représente l’espoir et le devenir du monde. L’enfant qui a été protégé protégera. C’est lui qui interpellera par sa présence les nouvelles générations sur la permanence du combat que menèrent ses ancêtres", expliquait l’artiste dans son projet.
Sculpture située au-dessus du portail de l'ancien hospice du Saint-Esprit, Elle représente une femme portant deux
enfants et en ayant trois à ses pieds.
Une inscription est gravée en dessous : « Pater enim meus et mater mea dereliquerunt me Dominus autem colligit me » ce qui signifie "Si mon père et ma mère m’abandonnent, Dieu me recueillera".
Il s'agit d’une allégorie de la mission des religieux qui consistait notamment, à partir du XVIe siècle, à recueillir les orphelins.
Les universitaires y voient une représentation de la mère nourricière, c’est pourquoi ils l’appellent « Alma mater ».
Promenade Chamars, deux vases en pierre, qui décoraient au XIXe siècle l'entrée du pont sur le bras intérieur du Doubs, ont été placés près du pont Canot.
Située place Flore, dans le quartier des Chaprais, elle avait été déplacée sur la place des Tilleuls du quartier de Palente en 1950 du fait d'un réaménagement de la place, avant de retrouver son emplacement d'origine en 1999 et d'être une nouvelle fois retirée temporairement le temps des travaux du Tram.
Œuvre destinée initialement à la maternité du bon Secours (clinique Quichon), c'est la clinique de l'Orangerie qui en a hérité. À la désaffectation de celle-ci, la municipalité de Pirey s'est portée acquéreur de l'œuvre.
Haute de 4 m, la sculpture allie marbre et béton. Elle orne aujourd'hui le monument aux morts de Pirey.
Hôtel de police de Chamars. En 1984, cinq sculpteurs comtois : Paul Gonez, Georges Oudot, Jacques Voitot, Bernard Jobin et Erny Gilles, ont exprimé leur vision de la Franche-Comté et de sa végétation au travers d’une œuvre collective en bronze faite de cinq bandes verticales accolées.
Visible dans le jardin du fort Griffon. Cette statue en étain de Phébé fut préalablement présentée à l'exposition universelle de 1900 à Paris
La Mère et l'Enfant
1973
Bernard Jobin
Implantée en 1973 devant la maternité de l'hôpital Saint-Jacques, la statue a été transférée en 2013 à l'hôpital Jean-Minjoz
Le Minotaure
2001
Jens Boettcher
Œuvre moderne de l'artiste bisontin d'origine allemande Jens Boettcher. Il s'agit d'une sculpture - fontaine intermittente de sept mètres de hauteur en bronze spécial (8 tonnes), sortie de la fonderie de Saint-Sauveur. Elle représente un minotaure, créature mythologique mi-homme, mi-taureau, qui symbolise ici le mariage de la cité et de la rivière. Elle se trouve sur le Doubs à la pointe aval de l’île Saint-Pierre, près du pont Robert Schwint
pour commémorer le percement du tunnel routier sous la citadelle en 1996 cette œuvre contemporaine, est composée de deux éléments : sur le rond- point de Neuchâtel du faubourg Rivotte, à l'entrée Est du tunnel, un triangle équilatéral métallique dont la pointe s'enfonce dans le sol et deux jets d'eau sortant des deux sommets du triangle se trouvant en hauteur; du côté ouest de la citadelle, sur le rond-point de Huddersfield-Kirklees au faubourg Tarragnoz, un triangle métallique identique dont la pointe se dirige bers le ciel, un jet d'eau s'échappant par l'arrière vers la base du triangle. Le "trajet" ainsi symbolisé va de l'amont vers l'aval de la rivière.
Statue en marbre de provenant du dépôt des marbres de Paris et installée en 1925 dans le square Élisée Cusenier. Elle porte deux surnoms : « la Charlotte », car le maire de l’époque était Charles Krug, et « la Frileuse », car elle est chaudement vêtue.
Ces six hauts reliefs représentent les domaines enseignés à l'école d'Horlogerie : horlogerie, bijouterie, électricité, mécanique, dessin industriel et sciences fondamentales.
Représente Théobald Chartran. L'original et l'allégorie féminine devant le piédestal, réalisés par Victor Segoffin en 1910 sont fondus sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
Promenade Micaud. Les titres de certains des romans de Louis Pergaud ont été gravés sur le socle. Ce monument en bronze représentant Pergaud en poilu, ne fut pas fondu par les Allemands à la suite d'une requête du maire de l’époque, Henri Bugnet. Certains y virent à tort une faveur accordée aux francs-maçons Remisée jusqu’à la libération, la statue fut ensuite réinstallée.
Composition due à Alfred Boucher, située promenade Granvelle. Elle est en marbre de Carrare ; le groupe allégorique surmonté de la statue d'Adolphe Veil- Picard a été sculpté dans la carrière à partir d’un bloc de 7 tonnes et posé sur un socle en granit rouge de Bretagne. La face avant représente la ville instruisant un enfant ; une face latérale représente deux vieillards sollicitant la Charité ; la seconde face latérale symbolise le commerce que V.P. développa ; à l’arrière un Triton verse l’eau d’une urne, rappelant que V.P. fit des dons pour financer la distribution de l’eau dans les quartiers.
Buste d'Henri Bouchot, conservateur et membre de l'Institut
Buste en marbre de Bon-Adrien Jeannot de Moncey dans la cour de la Gendarmerie de Tarragnoz jusqu'en ; au mémorial de la gendarmerie du fort des Justices depuis cette date.
Situé promenade d'Helvétie près du pont de la République. Une fontaine, aujourd'hui à sec, occupe le bas du monument à Hilaire de Chardonnet. Un buste de l'inventeur est placé au sommet du mémorial
Statue de Jouffroy d'Abbans
1946
Jean Jegou
Statue en béton qui remplaça celle en bronze de la place Jouffroy d'Abbans fondue durant la Seconde Guerre mondiale. Elle se trouve avenue d'Helvétie depuis 1951, dans le Jardin des Senteurs.
Initialement implantée quai Veil-Picard puis déplacée sur le nouveau pont Battant en 2015, cette statue en bronze patiné, fixée à même le sol, représente en taille réelle le marquis Jouffroy d'Abbans, inventeur des bateaux à vapeur, face à la rivière.
Elle est située sur l'Esplanade des Droits de l'Homme. Créée pour la Journée mondiale du refus de la misère à la demande de Médecins du Monde, elle fut commandée par la ville à l'occasion du bicentenaire de la naissance de Victor Hugo et installée le . C'est une statue de bronze de 2,30 mètres de hauteur représentant l'écrivain avec une main dans la poche et l'autre main tenant une montre qu'il regarde. Besançon possède le bronze no 1 de cette œuvre, une copie se trouvant au Sénat à Paris. En 2022, la statue est restaurée avec une couleur de peau foncée ce qui provoque une polémique. La veuve d'Ousmane Sow, qui pas été prévenue par la ville de cette modification, proteste contre ce « visage noir » que n’aurait jamais voulu l'artiste[15],[16]. La statue est dégradée peu de temps après, les passants découvrant le visage du grand écrivain blanchi[17].
Située dans le parc de la citadelle, elle a été inaugurée en 2007 pour la célébration du tricentenaire de la mort de l'ingénieur militaire Vauban. Cette œuvre en bronze mesure trois mètres et pèse une tonne. L'ingénieur est représenté debout, le pied droit posé sur une pierre de Chailluz et tenant entre ses mains un plan. Le socle de la statue est une carte de France où sont figurés tous les lieux fortifiés par Vauban. Des outils reposent à ses pieds.
Située dans le parc Chamars, au milieu de l'allée de platanes coté Doubs, elle représente la première femme franc-comtoise brûlée vive en 1432 pour crime de sorcellerie[18]
Situé sur le parvis de la gare de Besançon, ce buste intitulé "Le visage humain fut toujours mon grand paysage" rend hommage à Colette pour le 150ème anniversaire de sa naissance[19].
Outre les bustes de Chantran et Bouchot et la statue de Jouffroy d'Abbans, d'autres œuvres en bronze ont été déboulonnées sur ordre de Vichy durant l'occupation pour en récupérer les métaux (cuivre, étain...)[20], notamment celles de Proudhon et des généraux Pajol et Jeanningros[21]. La statue du général Pichegru a été détruite par les révolutionnaires en 1830 et celle du cardinal Antoine Perrenot de Granvelle a rejoint Ornans en 1952.
Implanté initialement sur l'esplanade de la gare Viotte, ces 3 statues ont été transférées promenade des Glacis. Une quatrième due à Ousmane Sow a été ajoutée. Il rend hommage aux 1 531 Bisontins tués durant la Première Guerre mondiale
Sur le site du fort de l'est des Buis, la statue de Notre-Dame de la Libération, haute se sept mètres surmonte une crypte à la mémoire des 5 500 Franc-Comtois du diocèse de Besançon, civils, résistants et militaires, tués durant la Seconde Guerre mondiale.
Le Témoin (résistants et déportés durant la IIe guerre mondiale)
Dans l'enceinte de la Citadelle, à proximité du musée de la Résistance et de la Déportation, cette sculpture a été érigée en mémoire des 100 résistants fusillés à la Citadelle durant la Seconde Guerre mondiale. La ville l'a installée en 1969.
Inaugurée par le président François Mitterrand le , cette sculpture a été érigée en hommage aux combattants étrangers. Elle se trouve dans la promenade des Glacis.
La fontaine des Carmes a été réalisée au cours du XVIe siècle, ce qui en fait la plus ancienne de la cité et la dernière des structures primitives. Il s'agit d'une niche comprenant une statue qui représente Neptune chevauchant un dauphin et armé de son trident, œuvre réalisée par Claude Lullier entre 1564 et 1566, qui se serait inspiré du 3e duc d'Albe. De nos jours le trident de Neptune a disparu, et son bras droit a été entièrement refait après avoir été vandalisé à plusieurs reprises. La fontaine et la façade de l'immeuble attenante font l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Fontaine Saint-Quentin
Place Victor-Hugo, à côté de la porte Noire
Une structure de distribution aurait existé vers 70, alimentée par un réseau entre le bassin du square Castan, un réservoir annexe à proximité de la cathédrale Saint-Jean, et la Tour Saint-Quentin au numéro 128-130 de la Grande rue. Une première fontaine y fut établie durant le XVIe siècle, son emplacement d'origine étant au même endroit, et fut ornée d'une nymphe en marbre rouge de Sampans de Claude Lullier en 1579. Elle fut déplacée place St Quentin en 1698, d'où son nom de fontaine Saint-Quentin, et redressée sur les plans de Philippe Boisson mais on ne retrouva pas sa statue. L'actuelle sculpture est une œuvre contemporaine de Jens Boettcher intitulée la Source, qui est un buste de femme enceinte dépourvue de visage et de bras, mis en place en 1997.La place s'appelle aujourd'hui Victor Hugo.
Fontaine
Bacchus
Sur la place éponyme au cœur du quartier de Battant.
La fontaine est construite au cours du XVIe siècle et ornée d'une statue de Bacchus par Claude Lullier en 1579, afin de rappeler la connotation vigneronne du secteur. Après plusieurs déplacement de la fontaine la statue est endommagée, finissant par disparaître. Il ne reste plus que son buste en pierre mutilé, sans bras ni tête, actuellement conservé au Musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon. La structure est reconstruite au XIXe siècle probablement par l'architecte Alphonse Delacroix, lui donnant un système de vasques sur une hauteur d'environ cinq mètres, l'eau s'écoulant de l'une à l'autre aujourd'hui en circuit fermé.
Fontaine de l'hôtel de ville
Façade principale de l'hôtel de ville, donnant sur la place du Huit Septembre.
Une fontaine publique existait déjà en 1541, mais avec la construction du bâtiment elle est modifiée en 1566 en une niche sur la façade droite, sur instructions du Magistrat de la cité et inaugurée le de cette année. Elle comportait une statue de bronze représentant Charles Quint (d'où son nom jusqu'au XXe siècle), chevauchant un aigle à deux têtes. Cette statue disparut en 1792 car fondue avec les cloches de la ville pendant la période post révolutionnaire. Une nouvelle structure est créée en 1854, c'est alors un bassin d'où s'élève un piédestal octogonal comprenant des dauphins soutenant une vasque, avec un génie au centre comportant une coquille sur la tête, d'où l'eau s'écoule.
L'ensemble fut supprimé au début du XXe siècle car la vasque gênait le passage du tramway, puis remplacé par un jet d'eau en 1975.
En , un "enfant à la coquille" a été installé dans la niche du bâtiment, en remplacement du modèle du XIXe siècle. Très proche de celui-ci et d'une meilleure facture, il provient de la fonderie Durenne à Sommevoire (Haute-Marne).
Fontaine des Clarisses
4, rue Mégevand, attenante à l'ancien couvent des Clarisses.
La fontaine des Clarisses fut réalisée en 1698 en pierre calcaire de deux teintes, après autorisation accordée aux sœurs par la Municipalité malgré de fortes tensions entre les deux groupes. Au centre, il y a une niche carrée comportant un masque de lion égyptien d'où l'eau jaillit dans le bassin. Il est supporté par des consoles et des touffes de roseaux, que surmonte une corne d'abondance. La fontaine comporte deux bas-reliefs qui l'encadrent : à gauche une représentation du trident de Neptune et du palmier de patience, et à droite ce même palmier ainsi qu'un sceptre religieux orné d’une croix. Le tout est terminé par un entablement simple d'ordre dorique. La fontaine a été déplacée et reconstruite telle-quelle par Charles-François Longin en 1755. Elle est encore intacte, ce qui en fait l'une des structures françaises de ce type les mieux conservées pour cette époque. Elle fait d'ailleurs l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le .
La fontaine du Collège fut édifiée en 1732 par Claude Baron contre le mur du collège des Jésuites, composée d'une niche centrale nue au centre de deux colonnettes. Elle fut dotée d'un buste de Louis Pasteur datant de 1899, rappelant le passage du célèbre élève puis professeur dans l'établissement. Celui-ci fut inauguré le , juste après la révélation de la statue de Victor Hugo place Granvelle pour le centenaire de la naissance de l'écrivain, en présence de 800 personnes.
Fontaine du Doubs
Angle de la rue Ronchaux et de la rue Mégevand
L' édification de la fontaine du Doubs commence en 1747 et se termine en 1751, par le sculpteur Jacques Perrette selon les plans de Charles-François Longin, à partir d'une maquette de François Desvosge III et sous l'entreprise de Joseph Nodier, grand-père de Charles Nodier. Il s'agit d'une façade ornée de bossages vermiculés créant l'encadrement d'une niche, et contenant une statue de Neptune représentant le Doubs. Sa main droite détient une rame, attribut de la navigation, tandis que son bras gauche repose sur l'urne qui verse l'eau dans le bassin. La corniche est couronnée par la gravure d'un vase d'où s'échappent deux branches de lys soutenues par un ange de chaque côté. La partie supérieure de cette décoration aboutit en un attique qui lui sert d'appui. La fontaine a été récemment restaurée avec minutie. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Fontaine des Dames
8, rue Charles Nodier, à l'angle de la préfecture du Doubs.
Les plans de la fontaine des Dames furent réalisés par l'architecte Claude Joseph Alexandre Bertrand. Elle a été sculptée en 1785 par Luc Breton. Il s'agit d'un cadre comportant une sculpture représentant deux dauphins entrelacés supportant un coquillage sur lequel trône une sirène en bronze. La partie supérieure se termine par un entablement dorique, orné de trygliphes et d'une table de marbre où est inscrite la date de construction MDCCLXXXV. Ce même entablement supporte un écusson encadré par un cartouche gracieusement contourné et surmonté d'une couronne de lauriers. La sirène est une œuvre de Claude Lullier réalisée au cours du XVIe siècle. Elle était située dans la cour du palais Granvelle. De fins jets d'eau s'échappent de ses glandes mammaires. Mais il s'agit maintenant d'une copie, l'original étant conservé au musée du Temps. Le nom de la fontaine vient de l'ancienne chapelle des Dames de l'Immaculée-Conception qui se trouvait à cet endroit. La fontaine fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le .
Lavoir de Planoise
Chemin du Cerisier, au bord de la butte Saint-Laurent
Planoise-Châteaufarine était un secteur essentiellement agricole, ne disposant pas du réseau moderne avant la fin du XIXe siècle. Un projet de construction a été réalisé dès 1812 pour faire de la source du Cerisier un abreuvoir, mais la ville n'y donne pas suite. En , les riverains adressent une pétition au maire afin de « réaliser une structure pour cette source très abondante dont les eaux se perdent faute d'être réunies et conduites dans un bassin. » Le voyer de la ville se rend sur place afin de voir la situation, et constate que de petites réalisations sont déjà mises en place, s'agissant alors de d'une cuve dont l'eau coule par un conduit en bois, construction réalisée pour le bétail par des habitants sous l'impulsion du Sieur Jean Courlet. Un projet voit alors le jour, prévoyant un abreuvoir de 17 mètres de long, et un petit lavoir à lessive pour dix à douze blanchisseuses, ainsi qu'un château d'eau pour préserver la source. Après quelques modifications des plans, l'ensemble est construit en 1843. Malheureusement dès 1903 sont signalés des tarissements de la source surtout en période de sécheresse, ce qui amène les habitants à une demande d'adduction d'eau et à l'abandon progressif du site. L'édifice fut restauré en 1996, plusieurs bancs ont été installés, ce qui lui donne désormais une connotation de lieu convivial.
Fontaine à tête de Lion
Angle de la rue des Granges et de la rue François-Louis Bersot
Elle fut édifiée en 1844, afin de remplacer deux anciennes structures : la fontaine de la rue Saint-Paul, et la fontaine Baron. Elle se caractérise par sa tête de Lion, d'où l'eau jaillit de la gueule.
Fontaine Marulaz
Place Marulaz dans le quartier de Battant
Il s'agit à la base d'une structure ancienne, qui fut totalement remodelée par Alphonse Delacroix en 1854. Elle comprend plusieurs vasques de bronze, coulées dans les forges de Pusey en 1855, avec des gravures de diables joviaux, d'où l'eau s'écoule pour être recueillie dans un bassin en pierre de plus de six mètres de large.
Fontaine Saint-Jean
Réservoir Saint-Jean, rue du Cingle
La fontaine a été aménagée dans un mur du réservoir Saint-Jean du château d'eau de la source d'Arcier, construit en 1854. Ce château d'eau est alimenté depuis cette date par les eaux de la source d'Arcier via un aqueduc qui emprunte le même itinéraire que l'aqueduc gallo-romain en service entre les IIe et Ve siècles. Autrefois alimentée directement par l'eau du réservoir, la fontaine ne coule plus aujourd'hui, sans doute pour des raisons d'économie ou de sécurité.
La fontaine des eaux d'Arcier. Elle fut remaniée en 1854 par Alphonse Delacroix, dans le cadre du retour à Besançon des eaux captées au village d'Arcier. Elle était à la base composée d'un immense bloc de trente tonnes et de dix mètres de hauteur, amené des carrières de Velesmes par bateau et taillé sur place, constituant le bassin final. De forme triangulaire tronqué, le soubassement sert d'appui à trois vasques recevant plusieurs jets d'eau partant des trois consoles ajustées en forme d'empattement au pied de la vasque principale, d'où jaillit au centre une gerbe d'eau s'écoulant par la gueule de trois mascarons. Mais la structure s'effondre sous la pression du gel le , ce qui amène à une modification de la partie basse seulement. Sur les trois faces que comporte la vasque sont indiqués des dates en rapport avec l'aqueduc de Besançon, ainsi que les personnes ayant participé à ce projet. Elle fut restaurée en 2004 avec l'ensemble de la place, recentrée, et constitue aujourd'hui l'une des plus belles et des plus célèbres fontaines de la cité.
Cette fontaine fut aménagée avec son jet d'eau en 1855, et comprenait un bassin bien plus large mais celui-ci fut supprimé en 1967 pour permettre la construction de l'avenue et du pont Charles-de-Gaulle.
La cascade Granvelle fut construite en 1860, dans le cadre de l'Exposition internationale qui s'est déroulée de juin à place de la Révolution. Œuvre du paysagiste Brice Michel, c'est un ensemble hydraulique conjuguant maçonnerie en rocaille et végétation, typique du XIXe siècle. Elle fut installée au cœur de la promenade Granvelle en 1864, puis de nouveau déplacée en 1884 à son emplacement actuel au fond à la suite de l'agrandissement du site. Elle fut rénovée en 2004.
Fontaine de Diane
Square Saint-Amour
La fontaine de Diane est installée au square Saint-Amour, site spécialement aménagé dans ce nouveau secteur et inauguré en 1864. Cette statue en fonte est copiée sur la Diane de Gabies exposée au musée du Louvre. Son socle est cannelé et comporte quatre têtes de lions qui crachent de l'eau. Son eau est potable.
Fontaine des Époisses
Dans un parc près de la rue de Franche-Comté à Planoise.
Cette borne-fontaine en fonte, a été réalisée en 1874. Sur la face avant de la fontaine sont gravées les armoiries de Besançon :son blason surmonté de la phrase Utinam / Plaise à Dieu, sa devise. La date est ornée d'une branche d'oliviers.
La cascade est partie intégrante du parc, qui fut inauguré en 1844 après les travaux d'Alphonse Delacroix. C'est lors de modifications en 1883 pour aménager la gare de la Mouillère, que l'avenue Droz située juste à côté est créée, et dont la surélévation entraîne la mise en place d'un talus. Celui-ci sera agrémenté de rochers artificiels afin d'y mettre une cascade ainsi qu'un bassin. L'ensemble a été récemment restauré.
Fontaine de Velotte
Carrefour principal de la rue de Velotte
La fontaine de Velotte est située rue de Velotte près du principal carrefour du quartier. Elle est surmontée d'un crucifix.
Place Jean-Cornet, adossée sur l'ancien hôtel de la Vicomté
La construction du pont de Bregille en 1698 permit l'alimentation du centre-ville par les sources du vallon de Bregille. Trois nouvelles fontaines, dont celle-ci, voient alors le jour. Charles-Joseph Foresse édifia à partir de 1736, contre un mur de l'hôtel de la Vicomté, une fontaine-monument, inaugurée trois ans plus tard. Elle était notamment décorée d'un groupe de dauphins en bronze, réalisé par Louis Jacques Herpin. Non entretenue, et fortement dégradée, elle fut déconstruite après la Révolution et remplacée en 1900 par la fontaine actuelle dite de l'État-Major, car la place s'appelait alors ainsi. Sur les plans de d'Étienne Bernard Saint-Ginest, le sculpteur Albert Pasche réalisa ce véritable petit édifice arborant sur son fronton l'une des devises de la ville : Utinam. Elle était pourvue à l'origine d'un urinoir.
La fontaine a été inscrite à l'inventaire des monuments historiques par arrêté du .
La source provient d'une nappe phréatique, et permet d'alimenter le large bassin de la Gare d'eau par une petite rivière qui la rejoint. L'eau jaillit par une sculpture abstraite avec des découpes et cassures dont la forme générale rappelle les urnes renversées de la Saline royale d'Arc-et-Senans . Mise en place à l'initiative du conseil général du Doubs en 1975, c'est Paul Gonez qui signe cette œuvre.
Bassin-fontaine de la mairie
Esplanade des Droits de l'Homme, près de la Mairie
Ce bassin-fontaine a été créé en 1992, lors du réaménagement de la cour arrière de la Mairie de Besançon. Elle est alimentée grâce à une nappe d'eau originaire de l'assèchement permanent du parking de la Mairie, situé en souterrain.
Représentait Pierre Joseph Jeanningros. Érigé sur la lunette 41 des Glacis en 1909. Fondue sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
1926
à géolocaliser
Buste de l'amiral Ulysse Auguste Devarenne[28],[29]
Représentait Ulysse Auguste Devarenne. Fondu sous le régime de Vichy, dans le cadre de la mobilisation des métaux non ferreux.
1896
à géolocaliser
Image manquante
Trompe-l'œil et fresques murales
Trompe-l'œil de Gustave Courbet : place Victor-Hugo, un trompe-l'œil situé dans l'encadrement d'une fenêtre fait croire à une fenêtre à carreaux ouverte qui laisse apparaître le peintre Gustave Courbet en train de peindre un tableau posé sur un chevet.
Trompe-l'œil de Victor Hugo : une peinture semblable représentant une fenêtre ouverte laisse apparaître un tableau du célèbre poète suspendu à un mur. On l'aperçoit place Victor-Hugo.
Trompe-l'œil de Pasteur: on y voit Louis Pasteur tenant des flacons dans son laboratoire.
Trompe-l'œil des Frères Lumière : place Victor-Hugo également, sur l'immeuble où sont nés les Frères Lumière, un trompe-l’œil faisant apparaître une caméra.
'Trompe-l'œil « la Denise »: dans le quartier Battant, au bas de la rue du Petit Charmont, on peut apercevoir, sur une fenêtre du premier étage, une grand-mère arrosant un bac à fleurs. Cette peinture est un hommage à Denise, une habitante du quartier qui vivait seule avec son chien jusqu'à sa mort en à 70 ans. Elle a tenu une "gargote" au 6 rue du grand Charmont jusqu'au milieu des années 1970. Gouailleuse et gaie[30], elle nourrissait les nécessiteux. Son bar était fréquentée par des étudiants de gauche ; Thiéfaine y avait ses habitudes. Le trompe-l'œil date de 2004 et est dû au peintre-décorateur Sophie Magos.
Trompe-l'œil du chat : dans le quartier Battant également, sur le haut de la rue du Grand Charmont, on peut voir un chat posé devant une fenêtre et observant la rue ainsi qu'un oiseau en cage. Peint par l'artiste Valot Degueurce.
Le chef d'orchestre : à l'angle de l'avenue Cusenier et de la rue Jean-Petit, une grande façade montre à première vue un chef d'orchestre qui ne couvre qu'une infime partie du mur. Cependant, selon l'orientation avec laquelle on observe le mur, un joueur de flûte couvrant tout le mur apparaît en filigrane. Cette fresque a été réalisée par J.M. Pierret.
Quelque 2 700 escaliers aux rampes en bois ou métalliques ont été recensés dont certains particulièrement ouvragés. Ils se situent dans des cours intérieures aux portails malheureusement fermés par des digicodes.
Horloges et cadrans solaires
Les cadrans solaires
Originellement leur rôle était utilitaire. De nos jours, ils ornementent les murs des maisons, voire des casernements.
Lycée Pasteur : sur la façade de la chapelle.
Hôtel de ville : sur bâtiment municipal face au Palais de justice.
Faculté de médecine : en face de l’Hôpital St Jacques.
Siège de l’université : rue Goudimel ; cadran moderne.
Faculté de lettres.
Palais Granvelle (2) : l’un d’eux se situe au- dessus de l’entrée de la brasserie de la promenade Granvelle.
Galerie du St Esprit.
Église de la Madeleine : sur le sol à l’intérieur de l’église.
Hôtel Boutoiset rue de la Convention.
Prebytère de Velotte.
Rue de Vesoul.
Rue du capitaine Faure.
Fort de Chaudanne (3) : sur le casernement.
Citadelle.
Esplanade des droits de l’homme.
Maison de quartier de Saint-Ferjeux.
Cente régional de documentation pédagogique, rue de Fusillés de la résistance.
Les horloges
Horloge de la gare Viotte
Horloge de l'ancienne École Nationale d'Horlogerie