L’église Saint-François-d’Assise est un édifice construit au cours du XXe siècle et un lieu de culte catholique, dans le quartier de Planoise à Besançon.
Édifice
Historique
L'édifice est construit au début des années 1970 sur les plans de l'’architecte et urbaniste Maurice Novarina[1], créateur du secteur des Époisses[2].
L’édifice est essentiellement constitué de béton et de contreplaqué, il est dessiné en « carré », à l’instar des églises traditionnelles, en forme de croix. Le monument ne dispose d’aucun clocher.
À l'intérieur, dans le chœur, une sculpture représentant « La résurrection », due à l'artiste Jean Gilles, frère du père Gilles, est inaugurée en 2002. Une tapisserie fabriquée en 1972 par les paroissiens se trouve dans une salle.
À l’extérieur, une fresque de 33 000 éléments, réalisée par l’artiste Pascutto[3].
Démolition puis reconstruction
Malgré la réfection du toit en 2008, l'édifice a continué à se dégrader. Depuis , la porte principale du bâtiment est condamnée, il est devenu trop dangereux d'y pénétrer[4].
En 2024, la décision est prise par l'évêché, propriétaire des lieux[5], de démolir le bâtiment puis de le reconstruire au même endroit[6],[7]. Le , le bâtiment est vidé lors d'un « vide-église »[8].
Lieu de culte
Historique
En 1972, cette église est le seul lieu de culte chrétien du quartier, bien que ce dernier devait en accueillir pas moins de cinq, d’où sa position annexe par rapport au centre de Planoise. Les fidèles des années 1950 à 1972 se réunissaient dans la ferme Roy[9], là où est actuellement le parc des expositions Micropolis avant la construction du monument, situé au fond de la place Jean Moulin, dans le secteur des Époisses et proche du boulevard ouest[3].
La déchristianisation dans le secteur se fait ressentir de plus en plus… pas plus d’une centaine de pratiquants rejoignent les bancs de l’église les soirs de fête (Noël, Pâques), ce qui a largement découragé les autres projets d’églises dans le quartier[3].
Les locaux annexes (salles Jean XXIII) ont été revendues depuis. Le presbytère est désaffecté. En 2024, le curé habite à la maison paroissiale de Saint-Ferjeux[3].
À son apogée, la paroisse animait de nombreuses activités (chorale africaine, chorale pour jeunes, club de tout âges, associations caritatives…) et a compté jusque quatre prêtres[3].
En 2005, Jean-François Francisco, jeune de la paroisse, est ordonné prêtre[3]. En 2024, il est vicaire épiscopal et doyen des plateaux du Doubs.
Liste des curés
Sept curés se sont succédé depuis 1970 :
-1979 : père Gilles, investi dans des associations pour l’insertion des asiatiques :
1979-1983 : Pierre Bergier ;
1983-2000 : Maurice Bez, nommé ensuite responsable des relations de l’évêché avec les musulmans ;