Ancien terrain vague[1], le square Saint-Amour est le premier de ce type à être aménagé à Besançon[2]. Son aménagement urbain remonte aux années 1864-1865[3]. L'immeuble situé à l'angle du square et de la rue du général Morand avait appartenu, comme le palais Granvelle à Charles-François de la Baume, comte de Saint-Amour[1].
Le square est bordé d'élégants immeubles Second Empire[2]. L'immeuble du n° 7 est l'œuvre de l'architecte Gustave Vieille. L'édifice construit en 1864 était destiné à abriter les activités des frères horlogers Savoye[3],[4]. De 1923 à 1975, la filiale française de la manufacture horlogère suisse Zenith, s'y installa.
Fonctions et monuments
Entouré par les rues du Clos Saint-Amour, Leonel de Moustier, Jean-Baptiste-Proudhon et d'Alsace, le square Saint-Amour est un petit espace vert situé au centre d'une place fermée par un rectangle d'immeubles du centre ville et destiné à l’usage des habitants du quartier de la Boucle[3].
La place rectangulaire, plantée de grands arbres, notamment un Ginkgo biloba[1] ainsi qu'un séquoia, comprend des bancs et des « sièges-pensées », en forme de fleurs, œuvres de Babette Prost, ainsi qu'une statue-fontaine représentant la déesse Diane, réalisée par le fondeur parisien Dugel au XIXe siècle[2].
Ce square est régulièrement animé par des manifestations, comme par exemple, tous les ans au mois de décembre, un marché solidaire qui s'installe dans le square[2], à l'occasion de Noël.
Notes et références
↑ ab et c« Besançon une ville pas comme les autres — Cinquième arrêt : square Saint-Amour » (lire en ligne)