24 janvier-21 février : la France ainsi qu'une partie de l'Europe subit une vague de froid d'intensité élevée. La majorité des régions sont enneigées. On enregistre des températures allant jusqu’à -30 °C dans la plaine de la Limagne, -19 à Rennes, -13 à Paris. L'après-midi du , la température ne monte pas au-dessus de -24 à Clermont-Ferrand. L'impact sur le commerce, le tourisme et l'agriculture est important, sauf pour certaines cultures céréalières, qui, protégées du froid par la neige donnent d'excellentes récoltes en été. Les rivières et les fleuves sont gelés, voire entièrement figés. On recense parmi la population une mortalité élevée (plusieurs milliers de personnes, mortes dans leur lit pour certaines), ainsi qu'un grand nombre d'accidents par congestion. Les animaux sont également touchés, à commencer par les animaux domestiques qui succombent au froid, ainsi que les bêtes sauvages, notamment les oiseaux qui sont ramassés en grand nombre complètement congelés[2],[3],[4].
19 mai : première manifestation pour l’indépendance de Madagascar à Tananarive à la suite de la « Pétition des Indigènes de Madagascar » exposée par Paul Dussac, contre le code de l’indigénat et en faveur de la nationalité française dans les colonies africaines[9].
1er août : journée contre la guerre et pour la défense de l'URSS organisée par le parti communiste[16].
6 - 31 août : conférence intergouvernementale de La Haye ; elle aboutit à des accords qui prévoient l’évacuation de la deuxième zone de Rhénanie (Coblence) dans les trois mois et celle de la troisième zone (Mayence et la tête de pontCassel) aussitôt après la ratification du plan Young pour être terminée le [5].
31 octobre : vote d'un programme baptisé « politique de prospérité » pour stimuler le développement économique de la France, soutenir le marché de l’emploi et accroître la demande[22]. 5 milliards de francs sont alloués au projet , financés par le déficit budgétaire. 1,7 milliard de francs alloués à l’agriculture, 1,8 milliard à l’industrie , 1,4 milliard à la santé et l’enseignement. 3,5 milliards de francs sont également alloués aux colonies. Ce plan de grands travaux permet la construction d’infrastructures (ports, chemins de fer, routes), l’électrification des campagnes, la construction du barrage de Kembs et du grand canal d’Alsace, mais aussi l’édification de la ligne Maginot[23].
↑Nobuhito Nagai, Les conseillers municipaux de Paris sous la troisième république, 1871-1914, Publications de la Sorbonne, , 375 p. (ISBN978-2-85944-440-2, présentation en ligne)
↑Jean-Pierre Domenichini, Jean Ralaimongo (1884-1943), ou Madagascar au seuil du nationalisme, vol. 56, Revue française d'histoire d'outre-mer, (présentation en ligne), p. 264
↑Jean Bérenger et Georges-Henri Soutou, L'ordre européen du XVIe au XXe siècle : actes du colloque de l'Institut des recherches sur les civilisations de l'Occident moderne, 15-16 mars 1996, Presses Paris Sorbonne, , 192 p. (ISBN978-2-84050-107-7, présentation en ligne)
↑Renaud Dély, Pascal Blanchard et Claude Askolovitch, Les années 30 sont de retour : Petite leçon d'histoire pour comprendre les crises du présent, Flammarion, , 352 p. (ISBN978-2-08-135644-3, présentation en ligne)