Le Ier millénaire de notre ère (dite ère commune, EC) a commencé le 1er janvier de l'année suivant la date conventionnelle de la naissance de Jésus et s'est achevé le 31 décembre 1000 du calendrier julien.
200 : la métallurgie est attestée en Afrique australe (objets de parure en cuivre et fer, couteaux et pointes de flèches en fer) ; trois courants de diffusion du premier âge du fer ont été proposés : la tradition « Kalundu » à l’ouest de la Luangwa, « Kwale » le long de la côte orientale, « Nikope » par la vallée du Rift au centre[3].
300-800 : Djenné-Djeno, une des premières villes en Afrique subsaharienne, s’entoure d’une muraille de deux kilomètres de long. C’est alors un centre d’artisanat et de commerce régional, important du minerai de fer et des pierres de meule et exportant de la nourriture (poissons et céréales) vers les nouvelles cités sur les franges du désert[4]. Vers 450, il atteint les dimensions d’une ville aux maisons rondes en terre couvrant 33 hectares pour une population estimée à 26 000 habitants[5].
Vers le IVe siècle : une population maîtrisant le fer s’installe entre le Zambèze et le Limpopo[6],[7]. Ces mineurs rhodésiens viendraient du nord, peut-être de la région de Méroé et du sud du royaume d'Aksoum. Ils exploitent l’or, le cuivre et l’étain. On a relevé jusqu’à maintenant environ 60 000 exploitations minières dans cette région. Cette civilisation est l’ancêtre de celle de Zimbabwe, qui prendra une grande extension à partir du Xe siècle.
Vers 400 : le dromadaire est attesté au Sénégal et semble témoigner du commerce transsaharien en lien avec le commerce de l’or, comme le confirme la présence de perles en verre importées à Kissi, au Burkina-Faso, depuis le IVe siècle[5].
Vers 570-580 : après le déclin de Méroé, trois royaumes chrétiens se constituent en Nubie et au Soudan nilotique, soutenus par les Byzantins[8] : le royaume de Nobatia au nord (capitale Ballana), de Makurie en Nubie (capitale Dongola) et d’Alodia (Aloa, capitale Soba, au sud de la VIe cataracte) au Soudan. Ils subsistent jusqu’aux XIVe – XVe siècles.
1-1540 : développement de la culture des Anasazis dans le sud-ouest de l’Amérique du Nord[12].
1-1760 : culture des Eskimo du Pacifique (Alutiiq) au sud de l’Alaska (au moins 2000 ans avant l'arrivée de Vitus Béring en 1741)[13]. Outillage sur plaque de pierre, basalte et os. Lampes à huile en pierre. Chasse aux mammifères marins et pêche (saumon).
100-500 : période des Basketmaker II dans le sud-ouest de l’Amérique du Nord[14]. Des hameaux regroupent jusqu’à onze maisons circulaires au sol légèrement enfoncé, construites sur des falaises dominant les plaines fluviales où l’on cultive le maïs. La plupart des plantes nourricières sont encore ramassées. Des javelots et des propulseurs de flèches (atlatl) sont utilisés pour la chasse[15].
100-700 : culture Moche ou Mochica sur la côte nord du Pérou[16]. Centrée sur la vallée de Moche et de Chicana, elle agrandit plus tard son territoire par conquête militaire de la vallée de Pacasmayo au nord jusqu’à celles de Santa et de Nepeña au sud. Elle entreprend de grands travaux d’irrigation autour du fleuve Moche, qui permettent de faire pousser dans le désert du maïs, des cacahuètes, des poivrons et des patates douces. Elle construit des sites funéraires et politiques : Huaca Rajada, Huaca de la Luna, Huaca del Sol, dans la vallée du Moche, longue de 350 m et haute de 40 m, dont la construction dure six siècles sans s'achever. Sculptures réalistes, céramique, orfèvrerie (dorure, alliage, fonte à la cire perdue, moulage).
100-750 : civilisation de Teotihuacán au Mexique[17] ; vers 150-450, elle compte 20 000 habitants, puis à son apogée vers 450-650 (Teotihuacán III) elle réalise l’unification de toute la vallée de Mexico et sa population atteint environ 125 000 à 200 000 habitants ce qui en fait la plus grande agglomération de l’Amérique précolombienne[18]. L’absence de dirigeants ou d’une élite clairement définie par les fouilles archéologiques laisse penser à une organisation sociale horizontale entre les habitants des différents quartiers de la ville. De nombreux étrangers sont installés dans des quartiers spécifiques (Mayas, Zapotèques, habitants originaires de Veracruz ou de l’ouest du Mexique). La ville contrôle les gîtes de production d’obsidienne verte, très recherchée[5]. À la fin de la période classique ancienne en Mésoamérique, son influence se fait sentir en territoire Maya, à plus de 1100 km : des comptoirs commerciaux et des villes sont édifiés dans le style de Teotihuacán, comme à Kaminaljuyú[19].
200-1450 : civilisation Hohokam dans le sud-ouest des États-Unis. Prospérité du village Hohokam de Snaketown(en), en Arizona, de l’an 1 à 1150[12]. Il s’étend sur plus de 120 ha. Mosaïque de sol de maison, puits, plates-formes, tertres, jeux de balle et ateliers de poterie.
300-900 : période classique de la civilisation maya au Chiapas et au Yucatán. Une civilisation plus ou moins uniforme se répand sur tout le territoire maya, caractérisée par de fortes influences mexicaines. Les grands centres cérémoniaux comme Palenque, Tikal et Copán sont élevés à cette époque[21]. Ils comportent des temples dynastiques construits sur des soubassements pyramidaux, des palais, des terrains de jeu de balle dont les parties se terminent par des sacrifices humains. L’écriture est largement utilisée pour glorifier les souverains. Les Mayas pratiquent une agriculture intensive, avec des champs en terrasse, qui produisent du maïs, des haricots, des courges, des poivrons et des racines comestibles. Entre 750 et 1050, la civilisation maya classique des Basses Terres s’effondre, à la suite d'une nouvelle série de sécheresses à partir de 780, dans un contexte de surexploitation du milieu par l’agriculture sur brûlis et de guerres constantes. Les principales villes sont abandonnées entre 850 et 900 et les populations se dispersent et migrent vers le nord et le Yucatán[22].
Vers 300-600 : tradition culturelle barrancoïde dans le bas-Orénoque[23].
Vers 350-900 (1600-1050 avant le présent) : culture ipiutak en Alaska occidentale, identifié pour la première fois à Point Hope[24]. Disparition de la céramique, des lampes, des plaques de pierre et de l’équipement de chasse à la baleine. Migration saisonnières entre l’intérieur (hiver) et les côtes de l’océan Arctique (été) pour chasser de petits mammifères marins.
400-1350 : culture Marajoara sur l'île de Marajó, à l’embouchure de l’Amazone, une des plus anciennes principautés d’Amazonie[25] ; organisation sociale complexe sous l'autorité d'un « cacique », céramique polychrome caractérisée par des motifs géométriques curvilignes ou rectilignes élaborés, peints en rouge, noir, marron, orange et blanc[26]. Culte des ancêtres, organisé autour des momies des chefs. Urnes funéraires anthropomorphiques[27].
500-750 : troisième période des vanniers (Basketmaker III) dans le sud-ouest des actuels États-Unis[14]. Des villages comptant jusqu’à 50 maisons semi-enterrées sont installés sur des terrasses, près des plaines d’inondation où poussent le maïs, les courges et les haricots. Les maisons des Basketmaker III sont surmontées par des greniers de stockage. Les arcs et les flèches sont introduits pour remplacer le javelot et les propulseurs[15]. La céramique est introduite dans les villages des Basketmaker III par la culture voisine de Mogollon (céramique grise, parfois décorée de motifs noirs, montée au colombin et finie par lissage).
500-1100 : culture de Thulé ancien en Alaska, avec une économie bien adaptée dans laquelle la pêche à la baleine joue un rôle de premier plan (harpons, lances), avec la chasse au phoque, au morse, au caribou et au gibier à plume. Elle utilise des traîneaux tirés par des chiens et des kayaks. La céramique, décorée, est en usage et les villages permanents sont faits de maisons d’hiver bien isolées. Outils sur plaques de pierre.
600-1000 : période horizon moyen au Pérou et en Bolivie ; apogée des civilisations Huari et Tiwanaku (ou Tiahuanaco) dans les Andes[29]. Il semble que le phénomène climatique El Niño, qui provoque des sécheresses intenses entrecoupées de pluies diluvienne, soit à l’origine de leur disparition vers 1000.
700-1450 : développement de la culture des Sinaguas dans le sud-ouest de l’Amérique du Nord[12].
825-1000 : à la suite de violentes éruptions volcaniques qui causent des changements climatiques importants, de nombreux Athabaskans émigrent d'Alaska vers le sud ; une partie le long de la côte dans la région actuelle de Vancouver et de l'État de Washington (Chasta Costa, Tututni, Galice, Hupa, Kato), un autre groupe à l’intérieur des terres par le Grand Bassin vers les actuels Arizona et Nouveau-Mexique. Il se divise plus tard en deux groupes linguistique, les Navajos et les Apaches (Jicarillas, Mescaleros, Chiricahuas, Apaches de l'Ouest) dans les régions voisines du territoire des Anasazis[32]. Ils entretiennent des rapports hostiles avec les sociétés indigènes.
Vers 800-1450 : civilisation Patayan sur le cours inférieur du Colorado[33].
Vers 250/300-710 : période Yamato au Japon, divisée en période Kofun (250-538) et période d’Asuka[38]. La métallurgie du bronze et du fer, venue de Corée, permet le développement de la riziculture dans le Kansai au début du millénaire et favorise la formation de petites chefferies. Au IIIe siècle, les chefs locaux de la région de Nara commencent à faire construire de grands tertres funéraires, les kofun, ce qui témoigne d’une forte mobilisation sociale. Au Ve siècle, de nouvelles populations venues de Corée amènent des innovations techniques et culturelle (tour de potier, écriture, céramique, maçonnerie, four domestique, cuisson du riz à l’étuvée). La période d’Asuka est caractérisée par l’introduction du bouddhisme (538) et la création d’un État unifié (réforme de Taika) gouverné par un empereur (Tennō) vers 670. Douze forteresses sont construites à cette époque, puis les nouvelles capitales de Fujiwara-kyō (694) et de Heijō à la fin de la période[39].
Vers 300-800 : peuplement de la Polynésie orientale. Selon le modèle discontinu ou orthodoxe proposé par Yosihiko Sinoto, les Polynésiens venus des Samoa et de Tonga, atteignent les îles Marquises (300), Tahiti et l'Archipel de la Société (600) l’île de Pâques (400) les îles Hawaï (500) et la Nouvelle-Zélande (800). Selon le scénario discontinu réinterprété par Spriggs et Anderson, les Marquises sont atteintes vers 300-600, les autres archipels entre 600 et 950 (l’île de Pâques vers la fin du millénaire) et la Nouvelle-Zélande entre 1000 et 1200. Kirch propose un modèle alternatif sur la base d'un peuplement ancien : les archipels centraux vers 300-200, Hawaii et l’île de Pâques vers 300-500, la Nouvelle-Zélande entre 800 et 1000. Les recherches archéologique récentes semble confirmer un peuplement récent (les îles de la Société entre 590-780 et 650-890, les îles Hawaii vers 800, l’île de Pâques pas avant le XIIe siècle, la Nouvelle-Zélande pas avant le XIIIe siècle[40].
Vers 600-900 av. J.-C. : empire de Pugyel au Tibet[42] (selon la tradition aux IIe – IIIe siècles). La société est alors probablement structurée en clans, dirigés par des seigneurs indépendants et alliés par mariage. Les Annales chinoises consignent des renseignements sur le Tibet, appelé Tufan.
710-1185 : époque de Nara (710-794) et de Heian (794-1185) au Japon. Le pouvoir ce centralise, les structures administratives et l’usage de l’écriture se développent, la circulation des biens entre les provinces et la capitale s’organise. Des tablettes de bois gravées (mokkan) émises par l’administration nous renseignent sur ces activités : production de sel, approvisionnement en poisson, travail du métal, de la laque. L’implantation de gouvernements de province, dont les palais (kokufu) fonctionnent sur le modèle de la capitale, permet la domination progressive de l’archipel, achevée par la soumission militaire des chefferies du nord-est aux IXe et Xe siècles[39]. L’autorité du gouvernement de Kyōto est alors en perte de vitesse au profit des grands propriétaires terriens du clan Fujiwara qui détiennent le pouvoir réel.
200 av. J.-C.-900 : les Pyu fondent en Birmanie centrale des cités-États bouddhistes, dont Beikthano, Maingmaw, Binnaka, Hanlin et Sri Ksetra (Ve au IXe siècle)[45]. La cité bouddhiste de Beikthano(en), entourée d’un mur de briques cuites ouvert par trois portes, s’étend sur 800 ha. On y a relevé les vestiges de plus de cent structures de briques : sépultures en urne, bâtiments de brique utilisés pour l’administration, la religion ou les rites, monastère semblable à ceux du sud de l’Inde, entouré de deux stupas. La plupart des résidences sont en bambous ou en bois[46].
Ier – VIe siècle : au Cambodge, un royaume indianisé, le Funan, établi sur le delta et le cours moyen du Mékong, domine le sud de l’Indochine par sa puissance économique et militaire. Il entretient des relations politiques et culturelles avec la Chine et l’Inde[48] avant d'être annexé par un royaume vassal, le Chenla, en 598.
78-101 ou 127-150 : le roi kouchan Kanishka règne sur un vaste empire qui s’étend de l’Asie centrale au Nord de l’Inde jusqu’à Bénarès, à partir de sa capitale Purushapura (Peshawar)[53].
Ier – XIVe siècle : les dynasties Chola (Ier – IVe siècles), Pallava (IVe – IXe siècles), Chera (au Kerala jusqu’au Xe siècle) et Pandya (IIe – XIVe siècles) règnent dans le sud de l’Inde[54]. La dynastie Chera domine le pays dravidien vers la fin du IIe siècle. Selon le Silappatikaram d’Ilango Adigal, un de ses rois, Senguttuvan(en), aurait tenté d’envahir la vallée du Gange.
Vers 320-510 : empire Gupta en Inde du Nord, qui atteint son apogée sous le règne de Chandragupta II (375-415) ; doté d'institutions étatiques fortes, il est prospère, favorise la tolérance réciproque entre l'hindouisme et le bouddhisme, et connaît un « âge d'or » de la culture indienne dite « classique ». Chandragupta II aurait ainsi entretenu à sa cour les « neuf joyaux », un groupe de neuf poètes et savants de grand renom, parmi lesquels le philosophe Amarasinha, l'astronome Varahamihira et surtout le poète Kâlidâsa. l’empire décline après 550.
Environ 30 : crucifixion de Jésus-Christ[59] ; début du christianisme, propagé notamment par Paul de Tarse à la suite de sa conversion sur le chemin de Damas, qui prêche auprès des non-juifs qu’il dispense des interdits alimentaires et de la circoncision, ce qui donne à la nouvelle religion une vocation universelle[60].
750-1258 : califat abbasside, avec Bagdad pour capitale (762). Elle devient un centre intellectuel et scientifique. Le commerce international se développe par la Méditerranée et l’océan Indien, et l’amélioration des transports maritimes concurrence la route de la soie. La prospérité des califes dépend de l’impôt foncier (kharâj) levé principalement en Irak, pays dont l’agriculture repose sur l’irrigation ; le réseau de canaux dérivés de l’Euphrate et du Tigre commence à décliner au Xe siècle, et le pouvoir politique et économique passe alors de l’Irak à l’Iran et l’Égypte. La dynastie se maintient en théorie, mais le pouvoir se morcelle après 934-944 par la création de petits États féodaux favorisés par la généralisation de l’iqtâ)[61].
Europe
Vers 1-400 : âge du fer romain en Scandinavie[62]. Les Danes, venus de Suède du Sud, s’installent au Danemark pendant l’âge du fer romain. Les Scandinaves, par divers intermédiaires, nouent des liens commerciaux intermittents avec le monde romain (objets d’origine romaine dans les tombes). Les échanges portent aussi sur des esclaves des deux sexes et le cuir. Il est probable que les Frisons aient joué un rôle important de relais par le Rhin, mais il existe d’autres itinéraires par le Danube et la Bohême (Marcomans) ou au départ de Gotland par l’Elbe, l’Oder ou la Vistule. Une voie mène déjà à la mer Noire par les fleuves et les lacs russes.
550 : des tribus slaves traversèrent le Danube ; les Avars et les Slaves assiègent Thessalonique en 586. En 626, alliés aux Perses, ils échouent à prendre Constantinople. Les Slaves s’établissent à l’intérieur des terres, en Macédoine et en Thessalie, puis dans le Péloponnèse.
Vers 650-965 : le khaganat Khazar soumet les Slaves de la Russie méridionale au tribut.
VIIIe – Xe siècle : les cultures slaves de Louka-Raïkovetskaïa et de Romny-Borschevo sont attestées à l’ouest et à l’est du Dniepr. Au nord de la Russie actuelle, les civilisations des « Longs kourganes » et des « grands tertres » (Sopki) sont peut-être slaves, finnoises ou baltes. Entre la Volga et l’Oka (Merïa) et autour du lac Ladoga (culture des tumuli de Ladoga), les sites archéologiques sont bien identifiés comme finnois ; au cours IXe siècle apparaissent progressivement des formations pré-étatiques : forteresses (Sarskoe[68], Izborsk, Iskorosten, Supruty), armes (épées, sabres, cottes de maille) et pièces de harnachement de prestige appartenant à des chefs militaires et des guerriers professionnels. La Chronique des temps passés mentionne les principautés slaves des Polianes, des Drevlianes, des Drégovitchi, des Slovènes de Novgorod et les Polotchanes. Ces peuples sont en contact avec les Khazars de la steppe et les Varègues de Scandinavie ; ces derniers, installés dès 753 à Staraïa Ladoga, sont à l’origine de la formation du premier État russe. Des centres proto-urbains, où vit une population cosmopolite occupée au commerce et à l’artisanat apparaissent : Riourikovo Gorodichtche près de Novgorod, sur le Volkhov, Gnezdovo(en) près de Smolensk sur le Dniepr, Timerevo(en) sur la Volga, Kroutik sur le lac Beloïe. Les nécropoles témoignent de l’installation d’un pouvoir militaire fort et de l’essor des élites. Selon la Chronique des temps passés, en 862, Riourik devient le premier prince de Novgorod et 882, son successeur Oleg s’empare de Kiev et y établit la capitale de la Rus', qui soumet les peuples slaves, finnois et baltes entre le lac Ladoga au nord et la steppe boisée au sud. Après sa conversion au christianisme en 988, la Russie médiévale reçoit l’influence déterminante de l’Empire byzantin[69].
722-910 : point de départ de la Reconquista. Al-Andalus voit son territoire se réduire progressivement face aux royaumes chrétiens pour se limiter à l’émirat de Grenade (1238-1492).
431 : concile d'Éphèse, convoqué par Théodose II. Le concile affirme l'unité du Christ dès sa conception et appelle sa mère « Mère de Dieu » (Mère de Celui qui est Dieu par nature).
451 : Chalcédoine, convoqué par Marcien. Le concile affirme que Jésus-Christ est à la fois Dieu et homme, les deux natures humaine et divine en la personne de Jésus-Christ sont consacrées (voir le Symbole de Chalcédoine).
787 : Deuxième concile de Nicée, convoqué par Irène l'Athénienne. Le concile affirme que l'honneur rendu aux images s'adresse non à l'image elle-même mais à la personne qui y est représentée.
Codification de l'art de fabriquer le papier (Chine, déjà connu au IIe siècle av. J.-C.).
Ier siècle : sismographe, premier appareil rudimentaire de mesure sismologique, le « séismoscope », inventé par un mathématicien et astronome chinois, Zhang Heng.
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