21 février : second gouvernementRichelieu (fin en 1821)[3]. Face à l’opposition libérale, il tente d’adopter des mesures de réaction modérées. Début de la seconde terreur blanche. La censure est rétablie, la liberté individuelle suspendue. De nombreux journaux sont réduits au silence ou ruinés par des procès multipliés[4].
28 mars : loi restreignant les libertés individuelles[6].
31 mars : loi sur la publication des journaux et écrits périodiques[6]. Elle rétablit censure et autorisation préalable, restreignant la liberté de la presse.
2-3 juin : troubles à Paris pendant les discussions sur la loi électorale. Les étudiants se réunissent autour du palais Bourbon pour protester. À la suite des provocations de la garde royale, des députés libéraux sont attaqués et un étudiant en droit, Lallemend, est tué place du Carrousel le . Le 6 juin, 6 000 personnes se réunissent dans le calme pour ses obsèques au Père Lachaise[7].
19 août : conspiration militaire dite du « Bazar français », projet d'une insurrection qui éclaterait simultanément à Paris, à Lyon, à Colmar et dans plusieurs autres villes[9]. Le complot libéral est élaboré dans la garnison de Paris, dans le but d’utiliser l’armée pour renverser le ministère. Découvert avant tout début d’exécution, il n'aboutit pas[4].
7-8 octobre : un banquet offert à Saumur à Benjamin Constant par les libéraux de la ville est troublé par les élèves de l'école de cavalerie, en majorité royalistes. Le , ils assiègent la maison où il loge, jettent des pierres et somment le député de la Sarthe de quitter la ville. Dispersés par la garde nationale, ils reviennent le lendemain pour empêcher le banquet. La garde nationale intervient à nouveau. Plusieurs coups de feu sont tirés ; il y a plusieurs blessés de part et d'autre. Constant quitte la ville le 9 octobre[11].
↑Jean-Chrétien-Ferdinand Hœfer, Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, avec les renseignement bibliographiques et l'indication des sources à consulter : Renoult-Saint-André, vol. 42, Firmin-Dodot, (présentation en ligne)
↑ a et bJean Baptiste Duvergier, Collection complète des lois, décrets, ordonnances, règlemens avis du Conseil d'état, vol. 22, A. Guyot et Scribe, (présentation en ligne), p. 407, 415
↑Achille Tenaille de Vaulabelle, Chute de l'empire : Histoire des deux restaurations jusqu’à la chute de Charles X, vol. 5, Perrotin, (présentation en ligne)
↑Bulletin des lois de la République française, vol. 11, Imprimerie royale, (présentation en ligne)
↑ a et bGuy Antonetti, Les ministres des Finances de la Révolution française au Second Empire : Dictionnaire biographique 1814-1848, Institut de la gestion publique et du développement économique, , 619 p. (ISBN978-2-8218-2826-1, présentation en ligne), p. 109