6 mars : une assemblée protestante est surprise dans la maison Verchant à Montpellier par les hommes du duc de Roquelaure. Treize personne, dont le prédicant Jean Vesson sont arrêtées[2].
19 mars : le synode du Bas-Languedoc condamne « plusieurs profanes et libertins » qui veulent dans les assemblées faire office de lecteurs ou de chantres. Renouveau des assemblées protestantes[3]. Le parti des Inspirés, après l’arrestation de Vesson, reconnait ses torts et est réintégré dans l’Église réformée par le synode. Les protestants du Languedoc se réorganisent et se renforcent sous l’impulsion d’Antoine Court et de Pierre Cortex[4].
22 avril : les prédicants protestants Jean Vesson, Jacob Bonicel, Antoine Comte et Marie Blayne sont condamnés à mort et pendus le même jour sur l’esplanade de Montpellier. Les autres prévenus sont condamnés aux galères où à la réclusion[2].
26 avril : déclaration concernant les rangs et honneurs des princes légitimés dans les cours de parlement qui complète l’édit de 1717 sur la cassation du testament de Louis XIV[5]. Les honneurs de princes du sang sont rendus au duc du Maine et au comte de Toulouse, mais leur demeurent interdits le droit de succession à la couronne.
5 mai : le prédicant protestant Jean Huc-Mazel est condamné à mort et pendu le même jour sur l’esplanade de Montpellier après avoir abjuré[2].
↑Les Synodes du Désert : actes et règlements des synodes nationaux et provinciaux tenus au désert de France de l'an 1715 a l'an 1793, Paris, Fischbacher, (présentation en ligne)
↑Edmond Hugues, Histoire de la restauration du protestantisme en France au XVIIIe siècle : Antoine Court, vol. 1, Grassart, (présentation en ligne)
↑Jourdan, Decrusy, F. A. Isambert, Armet, A. H. Taillandier, Recueil général des anciennes lois françaises, vol. 21, Belin-Le-Prieur, (présentation en ligne)