édit royal règlementant les hôteliers, cabaretiers et taverniers[2].
17 avril : le Protestant Châtillon s’empare de la citadelle de Montpellier et la fait raser, pendant que Jean de Saint-Romain occupe Aigues-Mortes. Le roi envoie le maréchal de Bellegarde renforcer le gouverneur du Languedoc Montmorency-Damville. Pendant que ce dernier bloque Nîmes, Damville obéit aux ordres du roi et assiège Montpellier en juin[3]. Montpellier est défendue pendant tout le mois de juillet par François de Châtillon, qui en sort ensuite pour chercher du secours dans les Cévennes et en Haut Languedoc. Il réunit 4000 hommes, et parvient à faire lever le siège de Montpellier le 30 septembre[4].
14-16 mai : Guy de Saint-Gelais, seigneur de Lansac, rencontre la flotte de Condé dans le Pertuis d’Antioche ; la flotte royale doit se retirer, après une vaine tentative pour soumettre l’île de Ré[6].
Juillet : édit de Poitiers portant création des bureaux généraux de trésoriers de France dans les capitales de généralités, enregistré au Parlement de Paris le [10]. L’administration fiscale se perfectionne.
10-16 juillet : nouveaux combats navals entre la flotte royale de M. de Lansac et la flotte de Condé, commandée par Clermont d’Amboise, qui tournent au désavantage des Protestants ; l’éloignement de la flotte rochelaise permet à Lansac de prendre possession de l’île d’Oléron[6].
14 août : arrêt du parlement de Paris règlementant l’introduction de vins communs dans la capitale. Il interdit aux marchands de vin tout achat à l’intérieur d’un périmètre de vingt lieues autour de Paris, soit dans un rayon de 88 kilomètres ( « règle des vingt lieues »)[11].
2 novembre : Henri III désigne une commission chargée d’assurer la bonne construction du Pont Neuf et le suivi des travaux[13].
20 novembre : réforme monétaire. Henri III, sous la pression de la Cour des Monnaies, supprime le compte par livres tournois et impose le compte par écus d’or[14]. Les mesures mercantilistes sont renforcées (interdiction de l'importation des objets manufacturés et de l'exportation des matières premières)[15]. De 1550 à 1574, huit dévaluations ont affaibli la livre tournois de plus de 16 %. Quatre nouvelles dépréciations de 1574 à 1577, accélèrent le mouvement. Pour bloquer la dévaluation des monnaies, la monarchie oblige ses sujets à libeller toutes les transactions en écus d’or et non plus en livres[16].
Décembre : Henri de Navarre tombe dans une embuscade à Eauze, en Armagnac. Il parvient à se dégager en tirant des coups de pistolets jusqu’à l’arrivée de renforts. (Certaines sources donnent [17].)
↑ abc et dNicolas Le Roux, La Faveur du Roi : Mignons et courtisans au temps des derniers valois (vers 1547 - vers 1589), Éditions Champ Vallon, , 811 p. (ISBN978-2-87673-751-8, présentation en ligne).
↑Jacques Savary des Brûlons, Dictionnaire universel du commerce, vol. 2, Genève, Héritiers Cramer & Frères Philibert, (présentation en ligne).
↑Mémoires lus à la Sorbonne dans les séances extraordinaires du Comité impérial des travaux historiques et des sociétés savants, vol. 2, Impr. impériale, (présentation en ligne).
↑François-Jacques Chasles, Dictionnaire universel chronologique et historique de justice, police et finances, vol. 2, (présentation en ligne).
↑Jean Pussot, Stefano Simiz et Jérôme Buridant, Journalier de Jean Pussot maître-charpentier à Reims : 1568-1626, Villeneuve-d'Ascq, Presses Univ. Septentrion, , 283 p. (ISBN978-2-85939-999-3, présentation en ligne).
↑Charles Henry Joseph de Batz-Trenquelléon (1835-1914), Henri IV en Gascogne. Republication par Adamant Media
Corporation, 2001 (ISBN978-1-4212-4798-4). Livre II, chapitre II, page 103 et suivantes, lire en ligne. Cette source donne la date en décembre 1576 en précisant que les historiens de l’époque ne s’accordaient pas sur la date exacte.