Le duc de Roquelaure était, d'après Saint-Simon, « plaisant de profession, extrêmement du monde ; il disait quelquefois de bon mots et jusque sur soi-même ». On a dit que son épouse, qui avait été demoiselle d'honneur de la dauphine, avait eu des bontés pour Louis XIV et qu'il avait fallu la marier en toute hâte, si bien qu'à la naissance de sa première fille, le duc de Roquelaure aurait déclaré : « Mademoiselle, soyez la bienvenue. Je ne vous attendais pas de si tôt. »
C'est lui qui fit construire en 1724 l'hôtel de Roquelaure, dont l'entrée se trouve aujourd'hui 246, boulevard Saint-Germain, à la place d'une « petite maison » qu'il possédait à cet emplacement depuis 1709.
Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à trois rocs d'échiquier d'argent (de Roquelaure); aux 2 et 3, d'argent, à deux vaches passantes de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, l'une sur l'autre, et au chef d'azur, ch. de trois étoiles d'or (de Besolles). Sur le tout d'azur au lion d'or (Bouzel-Roque-Espine).[1]
Écartelé: aux 1 et 4, d'azur, à trois rocs d'échiquier d'argent (Roquelaure); aux 2 et 3, d'argent, à deux vaches passantes de gueules, accornées, colletées et clarinées d'azur, l'une sur l'autre, et au chef d'azur, ch. de trois étoiles d'or (de Besolles). Sur le tout d'argent au lion d'azur (Bouzel-Roque-Espine).[2]
Armes de son père, Gaston Jean Baptiste duc de Roquelaure, telles que représentées sur sa pierre tombale (conservée au Musée de l’École vétérinaire de Maisons-Alfort).
Christophe Levantal, Ducs et pairs et duchés-pairies laïques à l'époque moderne : 1519-1790 : dictionnaire prosographique, généalogique, chronologique, topographique et heuristique, Paris, Maisonneuve et Larose, coll. « Mémoires de France », , 1218 p. (ISBN978-2-7068-1219-4), p. 890