En 1925, Camille Goemans s'installe à Paris et participe aux réunions des surréalistes. L'année suivante, il dirige, à Bruxelles, avec Geert van Bruaene, la galerie La Vierge poupine qui expose notamment la série de collages Histoire naturelle de Max Ernst. Pour un marchand de fourrure, il rédige les commentaires d'un catalogue illustré par René Magritte.
Avec Paul Nougé, il fonde, en 1928, la revue Distances (trois numéros) à laquelle collaborent Roger Gilbert-Lecomte, Louis Scutenaire, Marc Eemans, E. L. T. Mesens et André Souris.
À Paris, en 1929, il ouvre rue de Seine, la galerie Goemans, prend sous contrat Jean Arp, René Magritte et Yves Tanguy et organise des expositions Salvador Dalí (première exposition parisienne), Max Ernst, Joan Miró et Man Ray.
Il publie une suite de cinq tracts Le Sens propre, associant un de ces poèmes à une reproduction de René Magritte.
En 1930, il organise une exposition entièrement consacrée aux collages dont la préface au catalogue, signée Aragon, paraît en volume séparé sous le titre La Peinture au défi.
En 1931, Goemans est nommé directeur de l'Office du tourisme Belgo-Luxembourgeois. En 1933, il obtient son doctorat en droit. Il devient, en 1936, corédacteur de la revue Hermès à laquelle il collaborait depuis les premiers numéros (1933). En 1942 sa future compagne Lou Cosyn ouvre une galerie qui expose régulièrement René Magritte. Lou Cosyn devient la femme de Goemans en 1956. Elle est la seule à exposer la période du surréalisme en plein soleil de Magritte avec la Galerie Dietrich.
Il fonde en 1944 la revue Réponse (un seul numéro) et prononce, en 1949, une conférence, intitulée Expérience du surréalisme, à l'occasion d'une exposition à La Louvière du sculpteur Pol Bury. La même année, il est nommé directeur des relations publiques de la société Philips à Bruxelles.
En 1956 il prononce une conférence sur René Magritte à Charleroi.
Œuvres
Périples, éditions du Disque vert, Paris-Bruxelles, 1924.