Bibus (Brest), QUB (Quimper), Linéotim (Morlaix), Coralie (Concarneau), TBK (Quimperlé), Hep le Bus (Carhaix-Plouguer), Ar bus (Landerneau), Tud bus (Douarnenez)
Situé à l'extrémité du territoire métropolitain et du continent européen, le Finistère a longtemps souffert de son éloignement des centres économiques et politiques, aggravé par la faible performance des moyens de transport terrestre. Lorsque le chemin de fer arrive à Brest en 1865, il faut 17 heures pour atteindre Paris[2], et la ligne de Paris-Montparnasse à Brest ne sera entièrement mise à double voie que dans les dernières années du XIXe siècle. Cette situation a contribué au retard de développement économique qu'accusait le département jusque dans la première moitié du XXe siècle. Mais le plan routier breton à partir des années 1970, puis l'électrification des lignes bretonnes et l'arrivée du TGV au début des années 1990, ont permis au département d'être mieux relié au reste du territoire.
La situation géographique du Finistère a, au contraire, favorisé le développement du transport aérien et surtout maritime. Le port de Brest est un important port de commerce et l'un des principaux ports militaires français, tandis que le port de Roscoff - Bloscon est l'origine d'un trafic de ferries vers l'Irlande.
Brest est située à l'extrémité occidentale des deux grands axes routiers de Bretagne nord (route nationale 12) et Bretagne sud (route nationale 165), qui structurent le territoire départemental. La RN 12 relie Brest à Rennes et Paris en desservant notamment Landerneau et Morlaix dans le département, tandis que la RN 165 relie Brest à Lorient et Nantes en passant par Châteaulin et Quimper. Ces deux routes d'accès gratuit ont été aménagées en voies rapides à 2x2 voies dans le cadre du plan routier breton, et sont aujourd'hui circulables à 110 km/h sur l'essentiel de leur parcours.
La route nationale 164, qui relie Châteaulin à Rennes en traversant Carhaix-Plouguer et le centre de la Bretagne, faisait également partie du plan routier breton et est progressivement mise à 2x2 voies.
Le réseau routier national est complété par un réseau départemental, dont les axes les plus importants (partiellement à 2x2 voies) sont la RD 785 qui relie Morlaix à Pleyben, Quimper, Pont-l'Abbé et Penmarc'h, et la RD 58 qui relie Morlaix à Saint-Pol-de-Léon et Roscoff.
Actuelles et anciennes routes nationales du département
Identifiant
Origine
Principales agglomérations desservies dans le département
Le Finistère est desservi par le réseau régional de transport routier BreizhGo (anciennement Penn-Ar-Bed), qui exploite 48 lignes dans le département. Des gares routières sont présentes à Brest et Quimper.
Covoiturage et autopartage
L'application de covoiturage OuestGo, développée par les collectivités locales bretonnes, est disponible dans le département.
Ces lignes sont parcourues par les trains TER BreizhGo (TER Bretagne). Depuis l'ouverture de la LGV Bretagne-Pays de la Loire en 2017 et les relèvements de vitesse réalisés progressivement sur les deux grands axes bretons, les gares de Brest et Quimper sont à un peu plus de trois heures de Paris-Montparnasse en TGV.
Lignes ferroviaires du réseau d'intérêt général dans le département
Le transport maritime occupe une place importante dans le département. Les îles, notamment Molène, Ouessant et Sein, ne sont accessibles que par voie maritime (et aérienne pour Ouessant). Beaucoup de ports pratiquent la pêche.
La partie finistérienne du canal de Nantes à Brest ayant été déclassée en 1957, il n'existe plus de transport fluvial dans ce département.
Transport aérien
Avec plus d'un million de voyageurs annuels, l'aéroport de Brest-Bretagne, situé à Guipavas, est le plus important aéroport de Bretagne. Plusieurs compagnies, dont Air France, easyJet et Transavia France, relient Brest à divers aéroports français et européens.
Brest est desservie par un tramway depuis 2012. Brest avait déjà connu un tramway de 1898 à 1944. Les autres agglomérations ne sont desservies que par des bus.