Entrée et rondeau, mouvement qui « présente les instruments dans un demi mystère avant d'entonner une mélodie pleine de charme et de distinction[5] » ;
Rondeau, mouvement fier « dont le dérèglement harmonique achève de nous rendre au vingtième siècle[5] » ;
Menuets, de facture « très classique sur un fondement évoluant vers la polytonalité[5] » ;
Coucou, finale qui « avec ses deux notes insistantes de la clarinette », imitant le chant du coucou, conclut « de manière cocasse cette vraie-fausse suite à la mode baroque[5] ».
Dans Le Ménestrel, à l'issue de la première audition de l'œuvre, Paul Bertrand juge que l'ensemble, « pastichant le style ancien avec une piquante saveur, [est] d'une écriture claire, joliment contrepointée, utilisant habilement les sonorités contrastantes des trois instruments et se terminant par un amusant Coucou auquel l'auteur a réussi à donner un tour très personnel[6] ».
Musique française pour trio d'anches — Georges Auric, Henri Tomasi, Alexandre Tansman, Jacques Ibert, Darius Milhaud — ensemble Trielen, Ad Vitam AV 150230, 2015[7].
Paul Collaer, Darius Milhaud : Nouvelle édition revue et augmentée, accompagnée du catalogue des œuvres et d'une discographie, Genève-Paris, Éditions Slatkine, , 617 p. (ISBN2-05-100375-0).
François-René Tranchefort, « Darius Milhaud », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN2-213-02403-0), p. 597–610.