Le compositeur français Darius Milhaud obtient une commande de l'état d'Israël sur la recommandation de la fondation Koussevitzky, autour de la figure biblique du roi David, pour commémorer le 3 000e anniversaire de la fondation de la ville de Jérusalem[1]. Le compositeur et son ami, le librettiste Armand Lunel, sont invités par le gouvernement à découvrir l'atmosphère moderne du jeune pays[1]. Il dit alors qu'il est impressionné par les couches temporelles imprégnées dans le lieu, avec une juxtaposition entre le passé et le présent, en particulier autour de l'histoire et de la religion[1]. La partition est composée durant l'année 1952 pendant qu'il vit aux États-Unis, et il en effectue l'orchestration début 1953[1].
David est un opéra en cinq actes et douze tableaux en français, d'une durée d'environ cinq-soixante-dix minutes[1]. Deux chœurs sont inclus dans la partition afin d'interpréter l'un puis l'autre l'action se déroulant dans le passé et celle du présent[1].
Instrumentation
L'instrumentation de David comporte l'effectif détaillé suivant :
L'ouvrage raconte la vie de David, berger hébreu devenu chef d'État, poète, protecteur des peuples, actualisée par la présence d'un chœur de chanteurs israéliens d'aujourd'hui.
Source
John Warrack, Harold Rosenthal, Guide de l'opéra, Paris, Fayard, 1989, p. 195.
Notes et références
↑ abcdefg et hBarbara L. Kelly, « La production lyrique de Darius Milhaud après 1945 », dans Hervé Lacombe, Histoire de l'opéra français : de la Belle Époque au monde globalisé, Paris, Fayard, , 1517 p. (ISBN978-2-213-70991-8), p. 809-812.
↑Jacques Lonchampt, « Première française de David de Darius Milhaud », Le Monde, (lire en ligne)