Pour le musicologue François-René Tranchefort, comparée à la Première Sonate, cette Deuxième Sonate a « plus de poids et de consistance musicale [...], — s'avérant en outre d'une concision d'écriture remarquable[4] ».
Structure
La Sonate, d'une durée moyenne d'exécution de onze minutes environ[4],[1], est constituée de trois mouvements[1],[4] :
Champêtre, à , qui prend « l'allure [...] d'une vigoureuse pastorale[4] » ;
Dramatique, mouvement qui a « quelque accent funèbre, en un très doux cortège où paraît une phrase émouvante et comme désincarnée de l'alto, jouée sur le chevalet[4] » ;
Rude, finale énergique, qui « est un retour à l'esprit du premier mouvement, ici augmenté de ses violences harmoniques et d'une âpreté plus accentuée qu'à l'ordinaire[4] ».
Pour Paul Collaer, la Sonate« parcourt avec bonheur toute la gamme expressive dont l'alto est capable[5] ».
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Paul Collaer, Darius Milhaud : Nouvelle édition revue et augmentée, accompagnée du catalogue des œuvres et d'une discographie, Genève-Paris, Éditions Slatkine, , 617 p. (ISBN2-05-100375-0).
François-René Tranchefort, « Darius Milhaud », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN2-213-02403-0), p. 597–610.