Composé en mars et avril 1964, le Septuor à cordes de Milhaud est écrit pour un septuor constitué de deux violons, deux altos, deux violoncelles et une contrebasse[1],[2].
Le Septuor à cordes, d'une durée moyenne d'exécution de quinze minutes vingt environ[1], est constitué de quatre mouvements[1],[2] :
Modérément animé, à , mouvement qui « se développe en deux grandes parties constituées elles-mêmes de trois sections thématiques obéissant à une symétrie qui favorise des interversions des rôles entre instruments[2] » ;
Étude de hasard dirigé, à , dans lequel chaque mesure dure une seconde. « Cette mesure et ce tempo sont observés pendant tout le déroulement de la pièce par plusieurs instruments ou tout au moins par un seul. Sur cette impulsion métronomique, certaines phrases, de longueurs inégales, émises simultanément, dans un tempo plus rapide, doivent être répétées pendant le nombre de secondes indiqué, puis passer à l'indication suivante même si le nombre de secondes voulu se produit au milieu de la phrase[4] » ;
Modéré et expressif, à , mouvement au « caractère méditatif[4] », « en cinq sections séparées par des solos ; une seconde partie répète ces cinq sections en variant leur succession, mais sans récurrence[2] » ;
Alerte, à , finale qui « persiste dans la symétrie bilatérale, analogue à celle de la pièce précédente, dans un mouvement énergique[4] ».
Paul Collaer, Darius Milhaud : Nouvelle édition revue et augmentée, accompagnée du catalogue des œuvres et d'une discographie, Genève-Paris, Éditions Slatkine, , 617 p. (ISBN2-05-100375-0).
François-René Tranchefort, « Darius Milhaud », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN2-213-02403-0), p. 597–610.