Le Quintette no 3, d'une durée moyenne d'exécution de quinze minutes vingt environ[1], est constitué de trois mouvements[1] :
Animé ;
Modéré ;
Vif.
Pour le musicologue François-René Tranchefort, le caractère général de l'œuvre « est différent, plus « sérieux » ; l'écriture est plus dense, le style contrapuntique[2] ».
Pour Colin Mason et Edwin Evans, « c'est une œuvre au contenu chargé, dans laquelle deux mouvements concis, mais substantiels et vigoureux, d'une grande sévérité harmonique, entourent un mouvement lent long et très expressif (entièrement à ) dans la veine harmonique la plus luxuriante de Milhaud — la luxuriance étant toutefois légèrement déguisée par la complexité de la texture[3] ».
Paul Collaer, Darius Milhaud : Nouvelle édition revue et augmentée, accompagnée du catalogue des œuvres et d'une discographie, Genève-Paris, Éditions Slatkine, , 617 p. (ISBN2-05-100375-0).
François-René Tranchefort, « Darius Milhaud », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique de chambre, Paris, Fayard, coll. « Les Indispensables de la musique », , 995 p. (ISBN2-213-02403-0), p. 597–610.