Dans l’inscription épigraphique latine CIL IX 1276, le M barré a été utilisé comme symbole abréviatif pour menses[1],[2].
Le M barré est utilisé dans la notation atomique de Jöns Jacob Berzelius, utilisé à partir de 1827 au XIXe siècle, où les symboles avec une lettre initiale barrée représentent deux atomes, notamment dans Mg et Mn pour deux atomes de magnésium et deux atomes de manganèse[3],[4].
Le système de transcription du Linguistic Atlas of the Middle and South Atlantic States utilise le m barré ‹ m › ainsi que d’autres lettres barrés pour représenter les consonnes vélarisées, c’-est-à-dire [mˠ][9]. Cependant, d’autres ouvrages du Linguistic Atlas Project(en) utilisent plutôt le m tilde inscrit ‹ ᵯ ›[10].
En 2005 et 2009, Frank Seidel utilise le m barré ‹ m ›, ainsi que le ɱ barré ‹ ɱ › le n barré ‹ n ›, et le ŋ barré ‹ ŋ ›, dans la transcription de langues bantoues de la Bande de Caprivi[11],[12].
En 2006, Hank Nater utilise le m barré dans la transcription du tahltan pour représenter la consonne nasale bilabiale dévoisée [m̥][13].
Jan Hoogland utilise le M barré ‹ m › pour transcrire le m emphatique, c’est-à-dire la consonne nasale bilabiale voiséepharyngalisé[mˤ] dans The Routledge Introductory Course in Moroccan Arabic publié en 2018[14].
Représentation informatique
Le m barré n’a pas de représentation informatique standardisée. Il peut être présenté à l’aide de formatage sur la lettre M ‹ M, m › ou en combinant la lettre M avec une diacritique barre courte couvrante ‹ M̵, m̵ › ou un diacritique barre longue couvrante ‹ M̶, m̶ ›.
(en) Trevor Reginald Allin, A grammar of Resígaro, Horsleys Green, England, Summer Institute of Linguistics, (lire en ligne)
(es) Trevor Reginald Allin, Vocabulario resígaro, Yarinacocha, Instituto Lingüístico de Verano, coll. « Documento de Trabajo » (no 16), (lire en ligne)
(de) Jöns Jacob Berzelius, Atomgewichts-Tabellen: Besonderer Abdruck aus Berzelius Lehrbuch der Chemie (3), (lire en ligne)
René Cagnat, Cours d’épigraphie latine, Paris, Fontemoing, , 3e éd. (lire en ligne)
(en) Johan Erik Jorpes (trad. Barbara Steele), Jac. Berzelius – his life and work, Stockholm, Almqvist & Wiksell, (réimpr. University of California Press, Berkeley, 1970), 156 p. (ISBN0520016289)
(sk) Ábel Kráľ, Pravidlá slovenskej výslovnosti, Slovenské pedagogické nakladateľstvo,
(en) William A. Kretzschmar Jr., Virginia G. McDavid, Theodore K. Lerud et Ellen Johnson, Handbook of the Linguistic Atlas of the Middle and South Atlantic States, University of Chicago Press, (ISBN0-226-45283-2)
(en) Hans Kurath, Handbook of the Linguistic Geography of New England, American Council of Learned Societies, (lire en ligne)
Pierre-Bernard Lafont, Prières jarai, Paris, École française d’Extrème-Orient, coll. « Publications de l’École Française d’Extrême-Orient, Collection de textes et documents sur l’Indochine » (no 8),
Pierre-Bernard Lafont et Nguyễn Văn Trọng (pour le viêtnamien), Lexique jarai, français, viêtnamien, parler de la province de Plei Ku, Paris, École française d’Extrème-Orient, coll. « Publications de l’École française d’Extrème-Orient » (no 63),
(en) Hank Nater, « Athabascan verb stem structure: Tahltan », dans Grażyna J. Rowicka et Eithne B. Carlin, What’s in a verb? Studies in the verbal morphology of the languages of the Americas, LOT, coll. « LOT Occasional Series, volume 5 », , 53-72 p. (ISBN90-76864-94-2, lire en ligne)
(sk) Radoslav Pavlík, « Návrh medzinárodnej fonetickej transkripcie spisovnej slovenčiny », Slovak Speach, vol. 73, no 6, , p. 321-332 (lire en ligne)
(en) Frank Seidel, « The Bantu languages of the Eastern Caprivi: A dialectometrical analysis and its historical and sociolinguistic implications », South African Journal of African Languages, vol. 25, no 4, (lire en ligne)
(en) Frank Seidel, « Layered language genesis in the ‘catch basin’ of the Linyanti and Okavango swamps: The case of Yeyi », Sprache und Geschichte in Afrika, no 20, , p. 231-264 (lire en ligne)