Le 1er régiment d'artillerie à cheval a été organisé à Toulouse le , avec les 1re, 2e, 3e, 4e et 5e compagnies de canonniers à cheval qui avaient été créées en 1792 et mis sous le commandement du chef de brigade Charles François Marles qui avait commandé la 14e compagnie de canonniers à cheval.
De 1806 à 1808, le 1er à cheval est dans le royaume de Naples. Le dépôt occupe d'abord Capoue, de à puis il se transporte alors à Aversa, qu'il quitte au bout d'un an pour se rendre à Vérone, où il reste jusqu'au mois d'.
Au retour de l'ile d'Elbe, le régiment est envoyé à Douai où il est encore une fois réorganisé, le , à 6 compagnies, qui rallient immédiatement l'armée du Nord :
1re compagnie à la 1re division de cavalerie du 1er corps d'infanterie
2e compagnie à la 4e division de cavalerie du 1er corps de cavalerie
3e compagnie à la 5e division de cavalerie du 1er corps de cavalerie
4e compagnie à la 9e division de cavalerie du 2e corps de cavalerie
5e compagnie à la 13e division de cavalerie du 4e corps de cavalerie
Après Waterloo, le régiment occupe pendant quelque temps des cantonnements autour de Limoges. Le , le généralCharbonnel prononce le licenciement du 1er à cheval, à Limoges. Pendant la liquidation des comptes, le dépôt et le cadre de la 1re compagnie séjourne à Bergerac. Les débris des 5 autres compagnies sont restés autour de Limoges.
L'état-major du régiment arrive le à Poitiers, comptant à l'étendard 15 officiers, 160 hommes et 185 chevaux.
Voici comment le vicomte d'Autichamp, qui se plaignait d'ailleurs de n'avoir pas été prévenu de l'arrivée de ces 175 hommes, annonce au ministre de la Guerre l'arrivée de ces hommes qui, au milieu d'une affreuse déroute, n'avaient songé qu'à suivre leurs chefs et à conserver à l'État leurs armes et leurs chevaux :
« Permettez-moi d'avoir l'honneur d'exposer à Votre Excellence qu'il serait à désirer, pour le soulagement du département, et plus encore pour pouvoir bonifier son opinion, qu'il fût dispensé pendant six mois d'avoir des troupes ».
De 1816 à 1829
Transporté à Metz, c'est autour de ce noyau que le 1er régiment d'artillerie à cheval est réorganisé sous le titre de « régiment d'artillerie à cheval de Metz » le sous la direction du généralPernety.
En 1820, le « régiment d'artillerie à cheval de Metz » prend le nom de « 1er régiment d'artillerie à cheval ».
C'est à Strasbourg que le 1er régiment d'artillerie à cheval est licencié, le .
Il a versé :
Les 1re, 2e et 3e compagnies sont entrés dans la formation du 7e régiment d'artillerie et le colonel Jean Baptiste Victor Raindre prend le commandement de ce régiment.