Le 165e régiment d'artillerie est une unité de l'armée française. Créé en 1939, il participe à la Seconde Guerre mondiale. Destiné à la défense de Metz, il retraite en juin 1940 vers le sud de la France jusqu'à l'armistice.
Création et différentes dénominations
1939 : création
Chefs de corps
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Historique du 165e régiment d'artillerie de position
III/165e RAP : huit mortiers de 280, 26 canons allemands de 150, deux canons de 105L 13, 17 canons allemands de 100 L, neuf canons allemands de 100C, 22 mortiers de 75T ;
1 section de transport automobile et trois sections de transport hippomobile
Lors de l'offensive allemande de mai 1940, le régiment se trouvent loin du front mais à la suite de la décision de ne pas défendre Metz, il doit se replier vers le Sud à partir du 13 juin[3]. Le mouvement de repli a lieu en 3 colonnes l'une hippomobile, l'autre motorisée et la dernière sur voie ferrée. Ne pouvant emporter toutes ses pièces, il doit en détruire un grand nombre pour quelles ne tombent pas aux mains de l'ennemi[1].
Du 14 au 16 juin, il reçoit la mission de garder les ponts sur la Moselle à Mirecourt avant de se replier vers Nancy et Épinal[1]. Le gros du régiment est visiblement capturé entre Mirecourt et Épinal[3]. Dans cette dernière localité, une partie du régiment participe à la défense de l'usine Jarménil comme infanterie. Le reste de l'unité continue sa retraite vers Belfort, Pontarlier, Lyon et arrive finalement à Issoire le 19 juin[1].
Les troupes restées à l'usine de Jarménil se replient ensuite vers le Jura. Elles défendent Morteau les 18 et 19 juin avant de passer en Suisse le 24 juin pour y être internées[1].
Drapeau
Le drapeau du régiment porte les inscriptions suivantes, reprises de celles du 155e RAP[4],[2] :
L'insigne du régiment reprend les armoiries de Metz (parti d'argent et de sable), avec une croix de Lorraine sur la partie gauche. Un canon lourd est représenté en pointe, avec le numéro 165. L'insigne métallique, réalisé par l'artisan Serge Planchet de Fontainebleau, est porté à partir d'avril 1940[2].
Bibliographie
Pierre Waline, Historique du 165e R. A. P. (août 1939 - juin 1940)[3]
Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 1, Paris, éditions Histoire & collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2), (réimpr. 2001 et 2005), 182 p. (ISBN2-908182-88-2).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN2-908182-97-1).
Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 3 : Le destin tragique de la ligne Maginot, Paris, Histoire et collections, , 246 p. (ISBN2-913903-88-6).
Michaël Séramour, L’iconographie du silence : Expression pariétale des systèmes fortifiés contemporains lorrains et alsaciens : Système Séré de Rivières Position de la Moselle, Position de la Bruche et Place de Strasbourg, Ligne Maginot 1871-1945 (Thèse de l’Université Paul Verlaine), Metz, (lire en ligne)