Le 312e régiment d'artillerie portée est mis sur pied le par le centre de mobilisation de l'artillerie no 29 de Tours[9]. Il est formé de trois groupes de canons de 75 modèle 1897 portés[10], avec des camions porteurs datant des années 1910-1920, complétés par la réquisition de véhicules civils[4].
Mi-mai 1940, il est depuis le en soutien de la 103e division d'infanterie de forteresse. Pendant le mois de mai 1940, il est rééquipé avec des camions américains Studebaker K25 pour devenir un régiment d'artillerie tractée, où les pièces ne sont plus emportées sur le plateau de camions mais remorquées par des camions et des tous-terrains P107[4].
À partir du , le régiment est rattaché à des unités de la 10e armée[4].
Traditions
Étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11] :
↑ a et bAnnuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. LXX & 211
↑ a et bAnnuaire officiel des officiers de l'armée active, Berger-Levrault, (lire en ligne), p. 72 & 280
↑ abcd et eFrançois Vauvillier, Rémy Scherer et Nicolas Palmier, « Les régiments d'artillerie de 75 portée en campagne, 4e partie », Histoire de guerres, blindés et matériels, no 143, , p. 40-54
↑Henri Kauffer, « L'artillerie », dans Pierre Guinard, Jean-Claude Devos et Jean Nicot, Inventaire des archives de la Guerre : Série N 1872-1919, vol. 1 : Introduction, guide des sources, bibliographie, Troyes, Imprimerie La Renaissance, (lire en ligne), p. 149
↑ ab et cFrançois Vauvillier et Guy François, « L'artillerie de campagne de 75 portée, 3e partie : En métropole et sur le Rhin », Histoire de guerres, blindés et matériels, no 142, , p. 27-40.
↑ a et bAuguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 224-225