« Excellent régiment qui, dès le début de la guerre, en Champagne, s'est distingué par son beau moral, son sens de la liaison et la générosité de son appui auprès de l'infanterie. S'est donné tout entier pendant trois mois de bataille à Verdun, en 1916, tirant jour et nuit malgré les pertes et les fatigues. Après les belles journées du Cornillet et du Mont-Blond, la défense du Kemmel lui permit de montrer à nouveau la même énergie allant jusqu'au sacrifice de ses meilleurs observateurs et de tout un groupe pour arrêter la ruée ennemie devant son infanterie.. Obéissant à l'impulsion énergique de son chef, le lieutenant-colonel Mesnil, vient de montrer par une âpre poursuite de deux mois, dans les pas de son infanterie, que l'abnégation pratiquée pendant de longs mois de défensive, ne lui a rien enlevé de sa valeur militaire et de son esprit d'entreprise. »
Les unités de la ligne Maginot se replient en juin après la rupture de la ligne Weygand au Nord de la France. Le 23e RAMF participe à la défense de la Meurthe jusqu'au 16 juin et est capturé à Leménil-Mitry le 20[réf. souhaitée].
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[13] :
↑Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 220-221
↑ a et bJean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauviller (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 2 : Les formes techniques de la fortification Nord-Est, Paris, Histoire et collections, , 222 p. (ISBN2-908182-97-1), p. 162