Il est formé le en regroupant toutes les unités de défense contre avions du territoire (non mobiles), à l'exception des unités affectées à Paris qui sont rattachées au 64e RA. La création du 65e RA n'a qu'une rôle administratif et les batteries ne sont pas rattachées au commandement régimentaire[1].
De à , les différentes batteries du régiment sont dissoutes, à l'exception des 1re, 9e et 12e batteries. Lorsque le régiment est finalement dissout le , ces trois batteries rejoignent le 64e RA[1].
Historique du 65e régiment d'artillerie d'Afrique
Formé le [3], il reprend, comme le 66e et le 67e régiment d'artillerie d'Afrique, les traditions des groupes d'artillerie d'Afrique de la Grande Guerre[4]. Ses personnels viennent des 1er et du 7e groupe d'artillerie de campagne d'Afrique. Il comprend alors trois groupes[3] :
Les deux premiers groupes sont stationnés à Blida et le groupe de canons de montagne à Aumale[3].
À la mobilisation de 1939, il comprend quatre groupes et une batterie de DCA. À la mobilisation, le 65e RAA ne garde que deux groupes car il met sur pied le 85e régiment d'artillerie d'Afrique. Un troisième groupe (le 3/65e RAA) est mobilisé en Métropole, à Niort[3]. Le 65e RAA est rattaché à la 81e division d'infanterie d'Afrique[5]. Après la fin de la campagne de France, le 65e RAA est réorganisé en Algérie grâce au renfort des éléments du 85e RAA dissout[3].
↑Marie-Anne Corvisier de Villèle, Inventaire des archives de la Guerre : Série P 1940-1946, t. II : Grandes unités, Château de Vincennes, Service historique de l'Armée de terre, , 270 p. (lire en ligne), « Stationnement des unités de la 1re armée française à la date du 31 mai 1945 », p. 246