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Dépôt : quartier Châtillon à Orléans. Le 45e RAC constitue le régiment d’artillerie de corps du 5e corps d'armée qui a pour affectation organique la 3e armée.
Régiment composé de quatre groupes de trois batteries de 4 pièces de 75 mm soit un total de 48 pièces (canons de 75 mm modèle 1897). Il forme également en août 1914 un groupe de renforcement de 75, qui sert à la 55e DI et rejoint en 1917 le 230e RAC, un groupe territorial de canons de 95, qui est affecté au camp retranché de Paris et rejoint en 1917 le 222e RAC et une batterie de 75, qui sert à la 72e DI et rejoint en 1917 le 261e RAC[3].
À la mobilisation, il est recréé le par le centre mobilisateur d'artillerie no 5 d'Orléans[6]. Il est constitué d'une batterie hors rang, de trois groupes de canons de 75 modèle 1897 (soit 36 canons), d'un groupe de canons de 155 C Schneider (soit 12 canons)[7] et d'une batterie divisionnaire anti-char (BDAC) armée de canons de 75 (mle 1897) utilisés en antichar[6]. Il est rattaché à la 55e division d'infanterie. Division de réserve de série B faisant face aux meilleures unités de la Wehrmacht, la 55e DI est mise en déroute pendant la percée de Sedan le [7]. En particulier, le régiment abandonne ses positions le 13 au soir pendant la « panique de Bulson », rumeur qui évoque la présence de chars allemands au milieu du dispositif français[8]. Anéanti, le 45e RAMD est en conséquence dissout le [2].
Etendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[9] :
↑ a et b« La responsabilité sur le front Nord-Est : le général Georges « témoigne » », Guerre, blindés et matériel, Histoire & Collections, no 76, , p. 9-10, 12