avril 1917 : création sous le nom de 212e régiment d'artillerie de campagne (212e RAC) par changement de nom de l'artillerie de corps du 21e corps d'armée (AC/21)
février 1918 : devient 212e régiment d'artillerie de campagne portée (212e RACP)
1er groupe (commandant Le Huby, ancien groupe du 2e RACo)
21e batterie (capitaine Sale)
22e batterie (capitaine Tisserand)
23e batterie (capitaine Bele)
2e groupe (commandant Huin, ancien groupe du 16e RAC)
24e batterie (lieutenant Monanges)
25e batterie (capitaine Baillard)
26e batterie (capitaine Dardennes)
De mai à octobre 1917, le régiment participe à la bataille de l'Aisne. Les deux groupes du régiment combattent séparés, chacun rattaché à une division d'infanterie différente[1]. Le 23 octobre, le régiment, dont le 1er groupe rattaché au 222e RAC et le 2d au 12e RAC, fait face à l'attaque de la Malmaison avant de quitter le front le . En décembre le régiment est dans les Vosges. Le , le régiment part à l'arrière pour devenir régiment porté[13], les chevaux étant remplacés par des tracteurs à moteurs[14].
212e RACP
Le régiment passe à trois groupes, constitués comme suit[15] :
Après la fin des combats, il est affecté pour aider au ravitaillement civil de la région de Reims. Les deux premiers groupes sont démobilisés et le 3e groupe forme un régiment de marche avec le 214e RACP[7], disparaissant le 21 juin 1919. Le 214e RACP forme ensuite le 14e régiment d'artillerie[8].
5e groupe (5/212, chef d'escadron Breiner, groupe de canons de 105 Bourges)
13e batterie (capitaine Morel)
14e batterie (capitaine Montargès)
15e batterie (capitaine Manet)
Colonne de ravitaillement (capitaine Aubry)
6e groupe (6/212, capitaine Aubrée, groupe de canons de 155 Schneider)
16e batterie (lieutenant Perret)
17e batterie (capitaine Soisson)
18e batterie (capitaine Valentin)
Colonne de ravitaillement (lieutenant Kern)
L'offensive allemande débute le . Le , le 212e RALD part de la gare d'Avize pour rejoindre le front. La 43e DI couvre le flanc de la 1re armée entre Jeumont et Charleroi alors que les troupes françaises entrent en Belgique. Le long de la Sambre, les deux régiments d'artillerie divisionnaire forment trois groupements : le 5/212 forme le groupement Ouest avec le 1er groupe du 12e RAD et le 6/212 forme le groupement Centre avec le 3e groupe du. Les unités du 212e ne sont pas encore arrivés à leurs positions prévues lorsque les Allemands attaquent ces dernières le . Le régiment s'installe à Feignies le 17 afin de soutenir une contre-attaque du 3e régiment de tirailleurs marocains sur Maubeuge où les Allemands se sont infiltrés. Le 19, la compagnie du 158e régiment d'infanterie qui couvrait Feignies est capturée et le 212e se replie dans le bois de la Lanière au nord de la localité. Là, il reçoit l'ordre de rejoindre Vertain où l'état-major du 5e corps d'armée a décidé de concentrer les régiments d'artillerie lourde. Toutefois la commune est déjà occupée par les Allemands et les batteries se séparent par de nombreux itinéraires avant de se retrouver à Haveluy dans la soirée. De là elles rejoignent la région de Somain puis Bouvignies dans la nuit du 20 au 21. La 43e DI, réduite par les combats, reçoit l'ordre le 22 de tenir le front entre Wavrin et La Bassée. Le 212e RALD rejoint Sainghin-en-Weppes le 23 à l'aube et occupe dans la soirée des positions à Sainghin et Wicres. Le 25, le 5/212 reçoit l'ordre d'aller se déployer à Willies. Deux des batteries partent s'y installer dans la nuit du 25 au 26, après le départ des unités britanniques qui occupaient la zone. La batterie restée à Sainghin tire dans la journée sur les Allemands qui tiennent le canal de La Bassée. Le 27, le régiment se retire sur Herlies alors que les Allemands percent le front sur le canal. Le 212e RALD se replie vers Ennetières, puis vers Armentières et Bailleul[9].
La 43e DI est dissoute le 28 et le 212e RALD est rattaché à la 32e division d'infanterie stationnée à Bailleul. Il entame son repli vers Dunkerque le 29. Le 6e groupe se regroupe à Rosendaël avant de se préparer à embarquer. La 16e batterie (5/212) atteint Malo-les-Bains le 30 et se met en batterie à Teteghem. Peu après, elle reçoit l'ordre de rejoindre Dunkerque pour embarquer avec le reste du 5e groupe. Les deux batteries restantes sont attaquées en chemin et leurs deux capitaines sont tués et le lieutenant Perret, commandant la 16e batterie, gère l'embarquement des différentes unités[9].
La 15e batterie débarque au Havre et une partie de la 16e batterie se retrouve à Cherbourg. Le reste de l'unité arrive en Angleterre par Douvres ou Folkestone. Stationné un temps à Weymouth, le régiment rejoint Brest le et se regroupe à La Chapelle-Yvon le . Le régiment fait mouvement vers le sud par train, embarquant le à la gare de Morteaux-Coulibœuf[9]. Le 17, le régiment subit de lourdes pertes lorsque son train est attaqué par l'aviation allemande à la gare de triage de la plaine de Baud à Rennes[22]. Regroupé dans une caserne de la ville, le régiment y abandonne ses derniers matériels avant de reprendre le train pour Angoulême. Le 22, le régiment débarque en gares de Coarraze et de Nay, rejoignant à pied son campement d'Angaïs. Le régiment est dissout le [9].
Le 212e RALD compte à la fin de la guerre 22 tués, 237 disparus, 111 égarés, 38 rapatriés et 168 blessés[9].