154e régiment d'artillerie

154e régiment d'artillerie
Image illustrative de l’article 154e régiment d'artillerie
Insigne du 154e régiment d'artillerie de position.

Création
Dissolution
Pays Drapeau de la France France
Branche armée de terre
Type régiment d'artillerie à pied puis régiment d'artillerie de position
Rôle défense de positions fortifiées
Garnison Grenoble
Devise Age quod agis
Inscriptions
sur l’emblème
Saint-Jean-d'Acre 1799
Girone 1809
Sébastopol 1854-1855
Oajaca 1865 (es)
Verdun 1916
La Malmaison 1917
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille des Alpes (1940)

Le 154e régiment d'artillerie est une unité de l'armée française. Il est créé en , en regroupant plusieurs batteries issues de divers régiments. Il est affecté à la défense des positions alpines et à ce titre participe à la Seconde Guerre mondiale en combattant l'invasion italienne de . Il est dissout après l'Armistice de juin.

Il reprend les traditions du 4e régiment d'artillerie à pied .

Différentes dénominations

  • 1919 : création

Chefs de corps

  • 1919 : colonel Limousin[1]
  • 1919 : colonel Poussielgue[1]

Historique des garnisons, combats et bataille

Avant-guerre (1919-1939)

Le 154e régiment d'artillerie à pied (154e RAP) est créé à Grenoble[2] le à du 161e régiment d'artillerie à pied mais aussi des 176e et 177e régiments d'artillerie de tranchées (RAT), du 156e régiment d'artillerie à pied et du 11e régiment d'artillerie à pied.

Il est constitué des unités suivantes[3],[1] :

  • État-major issu du 161e RAP ;
  • Ier groupe :
    • 1re batterie : ex-1re batterie du 161e RAP ;
    • 2e batterie : ex-2e batterie du 161e RAP ;
    • 3e batterie : ex-3e batterie du 161e RAP ;
  • IIe groupe :
    • 4e batterie, ex-5e batterie du 161e RAP ;
    • 5e batterie, ex-6e batterie du 161e RAP, citée une fois à l'ordre du régiment[4] ;
    • 6e batterie, ex-7e batterie du 161e RAP ;
  • IIIe groupe :
    • 7e batterie, ex-1re batterie du 177e RAT, deux fois citée à l'ordre de l'armée pour ses actions pendant la Première Guerre mondiale et titulaire de la fourragère aux couleurs de la croix de guerre[4] ;
    • 8e batterie, ex-2e batterie du 177e RAT, deux fois citée à l'ordre de l'armée et titulaire de la fourragère[4] ;
    • 9e batterie, ex-4e batterie du 177e RAT, trois citée (dont deux à l'ordre de l'armée) et titulaire de la fourragère[4] ;
    • 10e batterie, ex-4e batterie du 11e RAP ;
    • 11e batterie, ex-26e batterie du 176e RAT, citée une fois à l'ordre du corps d'armée[4] ;
    • 12e batterie, ex-4e batterie du 156e RAP, deux fois citée, dont une à l'ordre de l'armée[4].

Sept de ces batteries sont issues du dépôt du 11e RAP dont le 154e RAP partage le dépôt[5].

Les batteries 9 à 12 sont dissoutes entre 1919 et 1923. Les trois groupes se répartissent entre Grenoble (État-major et IIIe groupe), Briançon (Ier) et Modane (IIIe). En 1925, le régiment est regroupé à Grenoble, jusqu'en 1929 où le IIIe groupe part pour Briançon. La 2e batterie est ensuite détachée à Modane et la 4e au fort de Tournoux[6].

À partir de 1935, le 154e régiment d'artillerie de position a son état-major et son IIe groupe en garnison à Grenoble, ainsi que son IIIe groupe à Briançon (dans le secteur fortifié du Dauphiné). Seul son Ier groupe est à Modane (secteur fortifié de la Savoie), détachant une batterie en Tarentaise et une autre dans le fort l'Écluse (dans le secteur défensif du Rhône)[6].

En juin 1938, le régiment devient un régiment d'artillerie de position, avec la création de quatre batteries dites d'ouvrage, affectées aux ouvrages de la ligne Maginot[6].

Après la mobilisation (1939-1940)

A la mobilisation générale, le régiment donne naissance au 164e RAP à partir du Ier groupe et au 162e RAP à partir du IIe groupe[7].

Affecté au secteur fortifié du Dauphiné, le 154e RAP « de temps de guerre » est réparti ainsi en juin 1940 :

Face aux Italiens (juin - juillet 1940)

La 6e batterie neutralise le fort italien du Chaberton entre le 21 et le [10].

Étendard

L'étendard du régiment et ses inscriptions au revers.

Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[11] :

Les quatre premières sont reprises du 4e RAP[réf. nécessaire].

Personnalités ayant servi au régiment

Notes et références

Notes

  1. Ancienne 1re batterie du 162e RAP avant le .

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • Historique du 154e régiment d'artillerie à pied pendant la guerre 1914-1918, Berger-Levrault, 48 p., lire en ligne sur Gallica.
  • Jean-Yves Mary, Alain Hohnadel, Jacques Sicard et François Vauvillier (ill. Pierre-Albert Leroux), Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, Paris, Histoire & Collections, coll. « L'Encyclopédie de l'Armée française » (no 2) :
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 4 : la fortification alpine, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-915239-46-1, lire en ligne) ;
    • Hommes et ouvrages de la ligne Maginot, t. 5 : Tous les ouvrages du Sud-Est, victoire dans les Alpes, la Corse, la ligne Mareth, la reconquête, le destin, Paris, Histoire & collections, , 182 p. (ISBN 978-2-35250-127-5, lire en ligne).

Liens externes

Articles connexes