: deuxième formation du 6e groupe d'artillerie de marine avec la 6e batterie autonome d'artillerie de marine[1], la 60e BAAMa, le 60e PTAMa[Quoi ?] - en garnison Djibouti (CFS - TFAI)
: renommé 6e régiment d’artillerie de marine, troisième formation par changement de nom du 6e G.A.Ma
Historique des garnisons, combats et bataille du 6e RAMa
Jusqu'à la Première Guerre mondiale
Il prend garnison le à Dakar.
Première Guerre mondiale
En juillet 1914, le régiment compte sept batteries : une batterie de montagne à Kati, deux batteries montées de canons de 75 et quatre batteries à pied à Dakar. L'effectif est de 26 officiers, 94 sous-officiers, 388 hommes du rang européens et 576 sous-officiers et hommes du rang indigènes[2].
Le régiment participe à la campagne d'Afrique de l'Ouest, contre les colonies africaines allemandes. Il engage une section de canons de 80 dans la conquête du Togoland (août 1914) et une batterie de 80 dans la campagne du Kamerun (août 1914-février 1915). Il envoie également quelques détachements dans des opérations de police coloniale[3].
En août 1914 le 6e RAC renforce le 3e RAC en France, avec un groupe mixte. En 1915 il renforce l'artillerie lourde sur voie ferrée avec ses batteries côtières sur le front français[réf. souhaitée].
L'entre-deux-guerres
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En , le 2e groupe du 6e RAC devient GACSM (groupement d'artillerie coloniale Sénégal-Mauritanie)[8] et en , le 3e groupe devient GACTDN (groupement d'artillerie coloniale du Togo-Dahomey-Niger)[9]. En 1943 le groupement d'artillerie Sénégal-Mauritanie devient le 3e groupe du 6e RAC à Saint-Louis du Sénégal, Port-Étienne[réf. souhaitée].
En 1958, le régiment est en garnison à Dakar, Rufisque et Atar. En 1960, une batterie du 1/6e RAMa est affecté au 6e GSM à Djibouti. Le 1/6e régiment d’artillerie de marine participe à Thiès au Sénégal à la création de la 4e BAAMa (batterie autonome d'artillerie de marine), qui devient 9e BAAMa à Atar. Le 6e RAMa est dissous en 1964.
Il est recréé à Djibouti en 1966 sous le nom de 6e groupe d'artillerie de marine, puis 6e régiment d'artillerie de marine en 1970[1]. En 1975, le régiment est formé d'une batterie d'obusiers de 155 mm modèle 1950, d'une batterie de 105 HM2 et d'une batterie sol-air équipée de canons de 40 mm Bofors et de monotubes de 30 mm HSS(es), ainsi que d'une batterie tournante issue du 11e RAMa ou du 35e RAP, relevée tous les quatre mois[11].
Le [réf. nécessaire] : fusion avec le 5e RIAOM, l'ex-6e RAMa forme la 2e batterie et la 6e batterie du régiment interarmes[12].
En 1992, les deux batteries de tir était au 5e RIAOM, toutes deux à la Doudah - La batterie sol-sol équipée de 155 BF 50 et de 105 HM2 - La Batterie sol-air en canons de 40 mm Bofors, de monotubes de 30 mm et de missiles Stinger.
À partir de 1998, l’appui d'artillerie sol-sol et sol-air n’est désormais représenté que par la batterie mixte du 5e RIAOM, unité tournante[12].
En 2011 la 2e batterie, unité de défense sol - air en mission de courte durée, équipée de 12 postes de tir de missile Mistral et de NC1 30 MARTHA[13], appartient au 5e RIAOM. Ainsi que la 6e batterie, unité d'artillerie sol - sol en mission de courte durée, 4 canons 155 TRF1 et 4 mortiers de 120 mm, camions VLRA, Jeep P4[réf. nécessaire].
Insigne du 6e régiment d'artillerie marine
6e R.A.C, Batterie de Port Étienne. Ancre dorée lisse monument argenté.
Ecu ciel bleu tourelle vaisseau noirs fleurs de lys sur fond vert ancres sur fond orange croix blanche au 6 rouge AOF en chef (Version Afrique Occidentale Française).
Version territoire Français des Afars et des Issas.
Insigne de la 2e Batterie sol-air.
Insigne de le 6e batterie sol-sol du 5e R.I.A.O.M.
Version Afrique Occidentale Française.
Version Côte française de Somalie Version Territoire français des Afars et des Issas
L'insigne qui est présenté comme insigne de l'unité est la version après l'indépendance de Djibouti
Drapeau du régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[14] :
Décorations
Sa cravate est décorée:
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Traditions
La fête des troupes de marine
Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été quatre fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.
Monotube de 30 mm HSS en protection de l'aéroport de Djibouti en 1979
Sources et bibliographie
Général de Brigade Jean Reungoat. La Magdelaine 22690 Pleudihen-sur-Rance, ancien lieutenant au 6e R.A.Ma.
Henri Vaudable, Histoire des troupes de marine, à travers leurs insignes: Des origines à la fin de la Deuxième Guerre mondiale, Service historique de l'armée de terre, (ISBN978-2-86323-092-3, lire en ligne).
↑Service historique de l'état-major des armées, Les Armées françaises dans la Grande guerre, vol. 2, t. IX : Les fronts secondaires : les campagnes coloniales, Cameroun, Togo, Opération contre les Senoussis, Paris, Impr. nationale, , 877 p. (lire en ligne), p. 24
↑ Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007