L'origine du nom de la commune est attestée sous la forme latinisée Valle Crisonis dès 1145.
Géographie
Localisation
Située dans les Hauts-de-Seine à 7 kilomètres à l’ouest de Paris (porte de Saint-Cloud), à mi-chemin entre Versailles et Saint-Cloud, Vaucresson mérite bien son nom de « ville verte » : en effet, sur une superficie de 308 hectares, 22 hectares sont classés en zone naturelle et 85 en zone de loisirs. Plus de 30 hectares sont protégés comme « espaces boisés classés ». C'est la commune la plus à l'ouest du département.
Les limites communales de Vaucresson et celles de ses communes adjacentes.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 308 hectares ; l'altitude varie de 132 à 178mètres[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 666 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Toussus-le-Noble à 11 km à vol d'oiseau[5], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 677,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Voies de communication et transports
Le territoire de Vaucresson est traversé par le chemin de grande randonnée GR1, entre Marnes-la-Coquette à l'est et La Celle-Saint-Cloud à l'ouest.
Voies routières
Vaucresson est traversée par la D907 d'est en ouest, qui mène jusqu'à La Celle-Saint-Cloud à l'ouest et jusqu'à Saint-Cloud à l'est, mais aussi par la D182 qui la relie à l'autoroute A13 (5) et à Versailles.
Transports en commun
La commune est reliée de plusieurs façons au réseau de transport de l'Île-de-France :
07 arrêts pour les (directs) et ce en moins de 30 minutes.
par de nombreuses lignes de bus relient Vaucresson aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
les lignes 9, 10, 76, 105, 106, 107, 111 et 460 du réseau de bus Grand Versailles, à noter que les lignes 105, 106, 107 et 111 sont des lignes à vocation scolaire ;
Sous l'impulsion d'un éminent personnage à la fois ministre et abbé supérieur de l'abbaye de Saint-Denis, l'abbé Suger voulant sécuriser la région qui était infestée de brigands, fit défricher les terres environnantes par des moines. Ils construisirent une église et une maison. Grâce à des nombreuses incitations, près de soixante personnes s'installèrent sur ces terres dès la première année.
Il en fait une présentation dans son De administratione sua (Mémoire de mon administration abbatiale) en 1145 :
« Nous avons fondé une ville à Vaucresson, nous avons établi une église et une maison, nous avons fait défricher la terre inculte par la charrue. Ceux qui s'efforceront de la bâtir sauront mieux ce qu'elle doit coûter, puisque presque soixante hôtes y sont déjà et que beaucoup d'autres souhaitent y venir, s'il se trouve quelqu'un qui y pourvoit. Ce lieu était, en effet, comme une caverne de voleurs, terrain désert sur plus de deux milles, sans aucun rapport pour notre église, bon pour les brigands et les vagabonds par suite de sa proximité avec les bois. C'est pourquoi nous avons installé là nos frères pour servir Dieu, afin que dans les tanières où habitaient d'abord les dragons, croisse la verdure et du jonc[9]. »
Au , Vaucresson est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Morphologie urbaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
La commune ne dispose en 2018 que d'environ 9 % de logements sociaux[Note 5], loin des 25 % requis par la Loi SRU, amenant la commune à payer d'importantes pénalités financières (45 000 € en 2010[15]).
Afin de résorber son retard, la municipalité envisage en 2019 la construction de six bâtiments de 73 logements sociaux à la place du parking de la gare, qui compte 210 places de stationnement, ce qui est contesté par une partie de la population, qui craint des difficultés de stationnement pour les usagers des transports en commun et estime que cela reviendrait à créer un « ghetto » face à la gare[16].
Le projet consiste à réaménager[Quand ?] la place du marché de Vaucresson avec un parc de stationnement souterrain de cinq niveaux et l’agrandissement du centre culturel actuel : « La Montgolfière » appelé projet de revalorisation de centre-ville par la mairie de Vaucresson.
Pour continuer les améliorations du centre-ville et rendre Vaucresson plus attractif, la municipalité a également été à l'origine du projet "Cœur de Ville" en 2015. Dans le cadre de ce projet, plusieurs nouveaux logements avec parking souterrains privés, boutiques, un parking souterrain public de 103 places et, en rez-de-chaussée rue de la Folie un nouveau centre médical de 165 m2 devraient être construits[17].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[18].
Le maire de Vaucresson a été suspectée de prise illégale d’intérêts dans le cadre de la cession en 2010 d'un terrain municipal à un promoteur. Lors de ses réquisitions devant le tribunal correctionnel de Nanterre du , le procureur a requis 18 mois de prison avec sursis, 30 000 € d’amende et trois ans d’inéligibilité à l’encontre de l'élue[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2022, la commune comptait 8 506 habitants[Note 6], en évolution de −1,41 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26 % la même année, alors qu'il est de 20 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 101 hommes pour 4 559 femmes, soit un taux de 52,64 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ou +
2,7
7,0
75-89 ans
9,9
15,2
60-74 ans
15,7
23,1
45-59 ans
22,1
15,9
30-44 ans
17,3
17,0
15-29 ans
13,3
20,5
0-14 ans
18,8
Pyramide des âges du département des Hauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[37]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,6
5,2
75-89 ans
7,2
12,1
60-74 ans
13,5
19,3
45-59 ans
19,4
22,6
30-44 ans
21,9
20,2
15-29 ans
18,9
19,9
0-14 ans
17,4
Jumelages
La ville de Vaucresson n'est jumelée avec aucune commune à l'heure actuelle.
Le département gère, également en 2018, un collège, le collège Yves-du-Manoir[39]. Au début de 2018, un projet VO2[C'est-à-dire ?] sur le terrain Yves-du-Manoir a été lancé à la suite de l'appel à projets « Inventons la Métropole du Grand Paris »[40].
En 2019, une école, un collège, et un lycée (dispensant des formations de BTS) accueillant des élèves atteints d'un handicap moteur, regroupés sous le nom d'EREA Toulouse-Lautrec, se trouvent également dans la commune[41].
Par ailleurs, un établissement secondaire privé se trouve sur la commune[réf. nécessaire].
La commune de Vaucresson dispose de nombreux services médicaux et paramédicaux. Les hôpitaux les plus proches sont l’hôpital Raymond-Poincaré à Garches et l’hôpital André-Mignot au Chesnay. La ville dispose aussi de trois médecins généralistes et quelques infirmières à domicile. On trouve aussi dans la commune deux pharmacie dans le centre-ville.
La commune dispose d'un complexe sportif composé d'un gymnase, d'un terrain de football, une piste de 120 mètres avec bac a sable pour le saut en longueur, ainsi que d'un terrain de rugby.
Le gymnase est composé d'une salle omnisports, d'une salle de gymnastique, d'une salle de judo et d'une petite salle omnisports.
Manifestations culturelles et festivités
En mai 2014, la première manifestation « 100 % nature », a été organisée pour faire découvrir au grand public le développement durable et les pratiques bio[réf. nécessaire].
Les Vaucressonnais disposent de deux lieux de culte catholique. Depuis , la commune de Vaucresson fait partie du doyenné des Collines, l'un des neuf doyennés du diocèse de Nanterre[42]. Au sein de ce doyenné, les deux lieux de culte catholique sont l'église Saint-Denys et la chapelle Sainte-Hélène qui relèvent de la paroisse Saint-Denys[43],[44].
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 61 973 €, ce qui plaçait Vaucresson au 43e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[45].
En 2009, 19,9 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 2].
En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 5 317 personnes, parmi lesquelles on comptait 73,0 % d'actifs dont 67,9 % ayant un emploi et 5,1 % de chômeurs[I 3].
On comptait 2 702 emplois dans la zone d'emploi, contre 2 581 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 3 705, l'indicateur de concentration d'emploi[Note 7] est de 72,9 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre seulement deux emplois pour trois habitants actifs[I 4].
Entreprises et commerces
Depuis 1992, le siège social de Toyota France est installé 20 boulevard de République à Vaucresson. Le site comporte également l'activité de Toyota Assurance puis la Toyota Académie pour la formation du réseau Toyota. L'ensemble du site emploie environ 200 personnes.
Au , Vaucresson comptait 777 établissements : 3 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 18 dans l'industrie, 27 dans la construction, 630 dans le commerce-transports-services divers et 99 étaient relatifs au secteur administratif[I 5].
La villa Stein, également nommée villa de Monzie ou les Terrasses a été construite en 1927 par Le Corbusier. Les façades et toitures sont inscrites au titre des monuments historiques depuis le [51]
Autres lieux et monuments
L'église paroissiale Saint-Denys a été construite au milieu du XIIe siècle sur l'ordre de l'abbé Suger. Clocher restauré en 1460 sur ordre de Nicolas Dugué, premier seigneur de Vaucresson. Église reconstruite en 1694 par Libéral Bruand, architecte de l'Hôtel des Invalides et Geoffroy Maillard, maçon. Démolie puis reconstruite en 1770. Restaurations diverses au XIXe siècle. Suppression du porche et modification de la façade en 1904. Démolie et reconstruite en 1964 par l'architecte Kindermans. Seul le clocher du XIIe siècle a résisté aux nombreuses reconstructions.
Le château de Vaucresson a été construit en 1855 en brique et pierre, près de l'emplacement de l'ancien château du duc de Beauvillier.
La Division Théry, lotissement en plan hippodamien fondé en 1860 par Zacharie Théry, riche fabricant de chocolat. Une des premières ASA[Quoi ?] en 1908[52].
La Maison la-vieille-église a été construite en 1880. Elle est atypique avec son clocher, ses vitraux, gargouille et porches.
L'école primaire du Coteau, construite en 1894 au 1, rue Louis Barthou par les architectes Olezinski et Farcy sur un terrain cédé par Christen, maire de la ville. Les logements des instituteurs sont installés dans deux pavillons à chaque aile du bâtiment central. En 1903, ces ailes latérales sont surélevées et deux préaux sont construits dans la cour[54].
La chapelle Sainte-Hélène construite en 1908 au 12, avenue de la Celle-Saint-Cloud par Barbier Bouvet[56], architecte à Versailles, et Laborderie, entrepreneur, pour répondre aux besoins des fidèles habitant ce quartier loin du centre de Vaucresson[57]. Elle est ornée d'une mosaïque murale et d'une fresque d'influence byzantine représentant sainte Hélène, peinte par André Guilbert et Hannotin[58]. Elle est prêtée depuis 2010 au diocèse d'Europe occidentale du Patriarcat grec-orthodoxe d'Antioche[59].
La Villa Besnus, ou Ker-Ka-Ré, a été construite en 1922 au 85, boulevard de la République sur les plans de l'architecte Le Corbusier[61]. Première construction du style puriste, et une des premières réalisations de l'architecte, celle-ci a été lourdement modifiée.
La Villa Thérèse, ou le Miroir d'Eau, construite en 1928 par Pol Abraham au 3, avenue des Fonds-Maréchaux. Celle-ci est représentative de l'architecture moderne[62].
Maison la Guimardière, construite à Vaucresson par Hector Guimard, en 1930, pour lui-même ; destinée à être sa maison de campagne, sur une structure classique de pavillon de banlieue en meulière, Guimard utilise un décor de briques et un chaînage vertical en poteaux de fibro-ciment ; maison détruite en 1967[63].
Victor Pauchet (1869-1936), célèbre chirurgien et écrivain qui possédait une résidence secondaire à Vaucresson de 1919 à 1936 et fut conseiller municipal.
Albert Goursaud (1899-1970), contre-amiral et ethnologue, auteur de La Société rurale traditionnelle en Limousin (4 volumes).
Jeanne Mas, chanteuse des années 1980, y a fait ses études secondaires et y a obtenu son bac littéraire.
Yves du Manoir (1904-1928), aviateur et international de rugby, né à Vaucresson.
Jean Ferrat (1930-2010), parolier, musicien, compositeur et chanteur, né à Vaucresson.
Elles peuvent se blasonner ainsi aujourd’hui :
Fascé d'argent et de sinople de six pièces, les fasces d'argent chargées de six merlettes de gueules, 3, 2 et 1 (qui est de la famille de Beauvillier), au chef d'azur chargé d'un clou d'argent accosté de deux fleurs de lis d'or (qui est de l'abbaye de Saint-Denis).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
↑Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations
↑Logement sociaux au sens de la Loi SRU. Cette définition est différente de celle employée par l'INSEE pour le recensement général de la population
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑L'indicateur de concentration d'emploi est égal au nombre d'emplois dans la zone pour 100 actifs ayant un emploi résidant dans la zone, selon la définition de l'Insee.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« HLM : pour treize communes, le compte n'y est pas : Les derniers chiffres du ministère du Logement le montrent : toutes les villes sous le seuil des 20% de logements sociaux ne font pas les mêmes efforts pour rattraper leur retard. Voici celles qui s'en approchentâ?¦ et celles qui restent à la traîne », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑Anissa Hammadi, « A Vaucresson, un projet de logements sociaux fâche les riverains : Une réunion a été organisée ce lundi matin entre élus, bailleur et associations de riverains autour des futures HLM à la place du parking de la gare », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le ).
↑M.B., « Pierre-Louis Doucet vigilant », Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine, (lire en ligne, consulté le )« Écarté de la mairie de Vaucresson par son adversaire divers droite Virginie Michel-Paulsen, Pierre-Louis Doucet (RPF) n'a pas pour autant tiré sa révérence ».