L'auteur y livre une vision acerbe du système de santé québécois, du milieu syndical et autres institutions québécoises[1].
Synopsis
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Montréal 2002. Début cinquantaine et divorcé, Rémy est à l’hôpital. Son ex-femme Louise rappelle d’urgence leur fils Sébastien, courtier à Londres. Sébastien hésite — son père et lui n’ont plus rien à se dire depuis longtemps — puis finit par accepter de venir avec sa fiancée française donner un coup de main à sa mère.
Dès son arrivée, Sébastien remue ciel et terre pour obtenir un diagnostic clair sur l’état de santé de son père et pour adoucir les épreuves qui l'attendent[2]. Il usera de son imagination, jouera de ses relations, bousculera le système de toutes les manières possibles et aura recours aux pots-de-vin, entre autres tactiques illégales, pour procurer à son père de meilleures conditions… et un peu de bonheur.
Entre-temps, parents, amis et ex-amantes affluent au chevet de Rémy pour lui offrir leur soutien ou régler leurs comptes… et réfléchir à leur propre existence. Au nombre des visiteurs, on retrouve plusieurs membres de la joyeuse bande qui a marqué le passé de Rémy. Que sont-ils devenus ? Divorcée de Rémy depuis une quinzaine d’années, Louise est-elle parvenue à l’oublier et à refaire sa vie ? Pierre, dont le peu d’amour-propre lui interdisait de se reproduire, s’est-il enfin rangé ? Jusqu’où les pulsions charnelles de Diane l’ont-elle menée ? Contre qui se love désormais Dominique, qui n’avait aucun scrupule à réchauffer son lit avec les maris de ses amies ? Et Claude, homosexuel, est-il toujours soumis à son irrépressible instinct de chasseur ?
Quel que soit le chemin qu’ils ont suivi, ces intellectuels n’ont pas perdu leur goût pour la conversation habile et délicieusement irrévérencieuse.
Quant à Rémy, l’heure du bilan a sonné. Au cours des discussions — notamment avec sa nouvelle amie droguée avec qui il entretient une relation de symbiose et avec une religieuse attachante et pleine d’esprit —, Rémy porte un regard sincère sur ses excès et ses lacunes. Mais cette introspection sera-t-elle suffisante pour provoquer la réconciliation de Rémy avec son fils, qui représente tout ce qu’il méprisait chez son propre père[3],[4] ?
Sociétés de production : Astral Films (Canada), Cinémaginaire (Canada), The Harold Greenberg Fund (Canada), Production Barbares (Canada), Société Radio-Canada, SODEC (Canada), Téléfilm Canada, Canal+ (France), CNC (France), Pyramide Productions (France),
Sociétés de distribution : Miramax Films (États-Unis), Vivafilm (Canada), Pyramide Distribution (France)
Le film met principalement en scène 17 ans plus tard presque tous les personnages qui figuraient dans Le Déclin de l'empire américain (1986), en y ajoutant quelques personnages issus de Jésus de Montréal (1989), à savoir Constance (actrice devenue religieuse), Raymond Leclerc (le prêtre) et l'agent de sécurité, que l'on retrouve d'ailleurs tous trois dans L'Âge des ténèbres (2007).
Le personnage d'Alain apparait également dans ce second volet, mais de façon brève au début du film, dans un entretien télévisé. Désormais professeur, il y livre une analyse post 11 septembre 2001 dans laquelle intervient l'expression « invasions barbares » rappelant le titre du film. Le terme de "barbare" est utilisé toutefois dans deux contextes très différents par la suite : pour qualifier d'abord les anciens élèves de Rémi, puis au cours de la veillée de son fils ("Le voici, le grand barbare").
Le film était pressenti pour recevoir un César, mais pour l'éviter, le conseil de l'Académie de César a changé les règles pour imposer que "le film césarisable soit made in France et produit majoritairement en France"[7].
↑Le scénario édité propose une liste des « personnages et interprètes par ordre d'apparition à l'écran » où Marie-Josée Croze n'est mentionné qu'en 28e position sur 38 personnages répertoriés. Le personnage apparaît en effet page 108 sur un total de 215 pages. Denys Arcand, Les Invasions barbares, éditions du Boréal, 2003 (ISBN2-7646-0244-8)
↑« Alain Terzian, le parrain déchu des Césars », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Good Bye, Lenin!, film traitant également de la globalisation et des relations entre générations, mais en ex-Allemagne de l'Est. Les deux films ont été tournés séparément et indépendamment, mais ont beaucoup de points communs (en particulier les scènes de jeunes gens payés par les fils pour entretenir quelques illusions rassurantes chez leur parent affaibli).[réf. souhaitée]
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par le Canada ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.