Emad, professeur, et Rana forment un jeune couple qui prépare une représentation de la pièce de théâtre Mort d'un commis voyageur d'Arthur Miller. À la suite de travaux d'aménagement qui ont endommagé leur appartement, ils doivent déménager et, sur les conseils d'un ami, ils emménagent dans un nouvel appartement. Celui-ci était occupé précédemment par une prostituée ; la venue d'un ancien client va changer leurs vies...
Fiche technique
Titre original : Forushande (persan : فروشنده ; littéralement « le vendeur »)
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
L'accueil critique est légèrement positif : le site Allociné propose une moyenne des critiques presse de 3,4/5[1].
Pour Pierre Murat de Télérama, Le Client est un film « malheureusement très artificiel (avec) une certaine lourdeur psychologique, des mouvements de caméra souvent approximatifs. [...] Le côté Pirandello (« à chacun sa vérité ») qu'a toujours apprécié le cinéaste, vire, ici, au mélo moralisateur. Tous les personnages semblent constamment jugés et jamais pardonnés [...] La sensibilité de Farhadi est devenue un système. On n'y croit plus. »[2].
Pour Serge Kaganski des Inrockuptibles, le nouveau film d'Asghar Farhadi « est ainsi emblématique de la principale force de son cinéma : un récit extrêmement touffu, riche en fausses pistes, virages et retournements divers qui font passer les personnages par tout l’arc du bien et du mal. [...] La façon dont Farhadi déploie les multiples couches de son récit est assez prenante du strict point de vue dramaturgique. On ne sait pas toujours où le film nous emmène, on est happé par ses changements de direction et sur le qui-vive en attendant le prochain tournant. A travers ce récit s’élabore le portrait nuancé de bourgeois iraniens contemporains, très éloigné de l’image réductrice des couples avec la femme en tchador qu’on a parfois pour ce pays. [...] Le film explore aussi la question de l’honneur, du machisme culturel, de l’écart entre la loi de la pulsion et l’état de droit. [...] Il est dommage que la partie finale alourdisse le film par une situation à la fois pénible en soi, pesamment démonstrative et mécanique par son retournement binaire. »[3].
Box-office
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par l'Iran ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.