Ahmad fait le voyage de Téhéran à Paris pour finaliser son divorce avec Marie, son épouse française. Il se lie d'amitié avec sa fille aînée, Lucie, qui est en conflit avec sa mère, car celle-ci est enceinte de Samir : il est encore marié et sa femme est dans le coma à la suite d'une tentative de suicide. Ahmad, en tentant d'apaiser la situation entre la mère et la fille, s'implique avec toutes les parties prenantes et fait surgir des éléments du passé.
Sociétés de production : Memento Films Production, France 3 Cinéma, BIM Distribuzione, en association avec les SOFICA Cinémage 7, Indéfilms 1, Cofinova 9
Le Passé est écrit et réalisé par Asghar Farhadi[4] et produit par Alexandre Mallet-Guy[5],[α]. Ce film marque la première réalisation d’Asghar Farhadi en France[6] ainsi que sa première présence à Cannes[7].
Scénario
Selon le cinéaste iranien Mani Haghighi, cité par The New Yorker, le film est « une dramatisation d’un épisode de sa vie »[β] qu’il vient de raconter à Farhadi : quelques années auparavant, Haghighi se serait rendu au Canada pour procéder aux formalités la divorce avec son ex, et « leurs retrouvailles eussent été étonnamment tumultueuses »[γ]. Bien que déclarant avoir emprunté le scénario depuis une histoire d’un ami, Farhadi ne la crédita pas à Haghighi et ne mentionna pas son nom[8].
D’après Mani Haghighi, le rôle d’Ahmad est au préalable proposé à lui. Ce dernier reçoit une formation de la langue française pour six mois ; mais finalement, Farhadi décide de choisir un autre interpréteur[8].
L'agrégateur de critiques Rotten Tomatoes recense un taux d'approbation de 92% sur la base de 159 critiques, avec une note moyenne de 8,10⁄10[13]. Sur Metacritic, le film obtient un score moyen de 85⁄100, basé sur 41 critiques[14]. Quant au site Allociné, il recense une moyenne des critiques presse de 4,2⁄5, et des critiques spectateurs à 3,8⁄5[15].
Distinctions
Le film est pressenti pour faire partie d'une sélection du Festival de Cannes 2013. Le , il est retenu dans la compétition principale, en lice pour la Palme d'or[16].
Dominique Martinez et Philippe Rouyer, « Entretien avec Ashgar Farhadi. S’approcher petit à petit de ce que l'on recherche », Positif no 628, , Institut Lumière/Actes Sud, pp. 6-8
L'année indiquée est celle de la cérémonie. Les films sont ceux qui sont proposés à la nomination par l'Iran ; tous ne figurent pas dans la liste finale des films nommés.