En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite peinture réalisée sur bois. Sa stupéfaction est grande d'apprendre que l'auteur n'est autre que Séraphine. S'instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d'art d'avant-garde et la femme de ménage visionnaire.
Fiche technique
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Yolande Moreau : Séraphine Louis, dite Séraphine de Senlis, une pauvre femme de ménage de Senlis qui est aussi une artiste-peintre autodidacte de génie
Sur l'agrégateur américain Rotten Tomatoes, le film récolte 88 % d'opinions favorables pour 95 critiques[13]. Sur Metacritic, il obtient une note moyenne de 84⁄100 pour 22 critiques.
En France, le site Allociné propose une note moyenne de 3,6⁄5 à partir de l'interprétation de critiques provenant de 23 titres de presse[14].
Controverse
Le film s'appuie principalement sur la biographie d'Alain Vircondelet, intitulée Séraphine de Senlis (1983). Il s'inspire également des ouvrages de Wilhelm Uhde et Jean-Pierre Foucher (1920-1990), publiés respectivement en 1949 et 1968[15].
Le , le producteur et le scénariste du film sont condamnés pour plagiat par le tribunal de grande instance de Paris. Dans son jugement, le tribunal relève « neuf cas précis pour lesquels, outre la reprise d’éléments biographiques inventés par Vircondelet, on note une similitude dans la formulation employée, parfois au mot près, ce qui permet d’exclure la simple réminiscence derrière laquelle se retranchent les défendeurs[15]. ».
Distinctions
Entre 2008 et 2010, Séraphine a été sélectionné 37 fois dans diverses catégories et a remporté 22 récompenses[16],[17].