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Carnaval, op. 9 est une œuvre pour piano composée par Robert Schumann.
Description
Écrite en 1834-1835 et dédiée au violoniste Karol Lipiński, elle a pour sous-titre Scènes mignonnes sur quatre notes. Elle consiste en 22 pièces pour piano reliées par un motif récurrent.
Dans chaque section de Carnaval apparaît une ou deux séries de notes :
la-mi bémol-do-si, qui donne en notation allemande A-S-C-H, où mi bémol (Es), est transcrit en S :
la bémol-do-si, qui donne As-C-H.
Les deux séries donnent le nom de la ville d'Asch, alors allemande (et devenue par la suite Aš, en République tchèque), dans laquelle était née Ernestine von Fricke, fiancée de Robert Schumann à cette époque. Ce sont aussi quatre lettres du mot Schumann qui peuvent être interprétées comme des notes en allemand.
Dans son Carnaval, Schumann va plus loin musicalement que dans Papillons, car il y conçoit lui-même l'histoire dont il est l'illustration musicale. Carnaval est connu pour ses sons harmoniques succédant à de violents accords dans le grave du piano.
Sections
Bien que l'œuvre comporte 22 morceaux, seulement 20 sont numérotées. « Sphinx » et « Intermezzo : Paganini » n'ont pas de numéros.
Les sections de Carnaval sont les suivantes :
1. Préambule (la bémol)
2. Pierrot (mi bémol)
3. Arlequin (si bémol)
4. Valse noble (si bémol)
5. Eusebius (mi bémol ; dépeignant le côté calme, décidé du compositeur)
6. Florestan (sol mineur; dépeignant le côté impétueux du compositeur)
7. Coquette (si bémol ; dépeignant la domestique aguichante de Friedrich Wieck)
8. Réplique (sol mineur)
Sphinx
9. Papillons (si bémol)
10. A.S.C.H. - S.C.H.A: Lettres Dansantes (en dépit du titre, le motif utilisé est As.C.H= la bémol-do-si; mi bémol)
13. Estrella (fa mineur; dépeignant Ernestine von Fricken)
14. Reconnaissance (la bémol)
15. Pantalon et Colombine (fa mineur)
16. Valse Allemande (la bémol)
Intermezzo : Paganini (fa mineur; avec une reprise de la Valse Allemande)
17. Aveu (fa mineur)
18. Promenade (ré bémol)
19. Pause (la bémol ; menant directement sans pause à la...)
20. Marche des "Davidsbündler" contre les Philistins (la bémol, avec de nombreuses citations des morceaux précédents).
Schumann avait créé un club, « les Davidsbündler » - les compagnons de David - qui se réunissait au Kaffeebaum de Leipzig, formé de personnages réels et imaginaires, lui-même sous plusieurs formes (Eusebius le gentil poète, Florestan le véhément) avec des membres d'honneur comme Chopin et Paganini. Le but du club était de lutter contre les Philistins qui, dans la littérature allemande du XIXe siècle en particulier, désignaient les personnes étrangères aux universités, les bourgeois.