Le département de la Haute-Saône présente une forme allongée d'orientation sud-ouest nord-est. C'est un territoire de transition, entre des régions dépressionnaires de l'est de la France, la dorsale européenne (banane bleue) qui de Londres à Gênes en passant par la vallée du Rhin possède la plus grande concentration de richesses et de flux commerciaux d'Europe, et l'axe de développement de la vallée du Rhône.
En Haute-Saône, quand on traverse le département d'ouest en est, on peut distinguer cinq grandes unités géographiques :
une zone de plaine traversée par la Saône en provenance des Vosges ;
une zone en fer à cheval de plateaux calcaires touchant au nord au plateau de Langres et séparé au sud-est des prémices du massif Jurassien par la vallée de l'Ognon ;
une zone de collines gréseuses se développant vers le nord ;
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Logement
En 2021, 6,2 % des logements disponibles dans le département étaient des résidences secondaires ou logements occasionnels[2].
Les concentrations de résidences secondaires sont les plus fortes au nord et à l'ouest du département dans les environs de Champlitte, Jussey et Mélisey[3].
Ce tableau indique les principales communes du département de la Haute-Saône dont les résidences secondaires et occasionnelles dépassent 10 % des logements totaux en 2021 :[4]
Le département possède un important passé minier et industriel (mines de charbon, de sel, de fer, de plomb-argent-cuivre, schiste bitumineux, papeterie, filature, tissage, forges, fonderies, tuileries, fabriques mécaniques).
Les industries emblématiques de la Haute-Saône
Le puits Arthur-de-Buyer (1 010 mètres) charbonnage le plus profond de France entre 1900 et 1910.
Vue générale de la saline de Gouhenans, l'une des plus importantes salines de France au XIXe siècle.
Vue intérieure de l'usine de Varigney, l'industrie du fer était très développée jusqu’au milieu du XXe siècle.
Le conseil départemental de la Haute-Saône est présidé par M. Yves Krattinger depuis 2001. Le département de la Haute-Saône est administré par les 34 conseillers départementaux représentant les 17 cantons du département. Les élus regroupés au sein du Groupe de Gauche et Apparentés, au nombre de 25, sont majoritaires au sein de l'Assemblée départementale. Le Groupe est présidé par M. Michel Weyermann, par ailleurs premier vice-président du conseil départemental.
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
347 469
312 397
317 183
317 706
303 088
304 052
295 905
290 954
280 856
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
272 891
266 605
263 890
257 606
228 348
226 313
219 257
212 829
202 573
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
209 303
208 440
214 176
222 254
231 962
229 650
229 732
235 867
239 695
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
2016
2021
2022
-
-
-
-
-
-
237 242
234 296
233 920
-
-
-
-
-
-
(Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[6] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[7] puis population municipale à partir de 2006[8].)
Histogramme de l'évolution démographique
C'est un département rural, dont la population urbaine ne représente que 44 % du total (101 078 habitants). La densité de 43,6 habitants par km2 en 2022 n'atteint pas la moitié de la moyenne nationale (107,1 habitants par km2).
Comme la plupart des départements ruraux, il a connu une forte baisse de sa population. De près de 350 000 habitants au milieu du XIXe siècle, puis 272 891 en 1896, le chiffre de la population est tombé à 250 000 à la veille de la Première Guerre mondiale, et à peine plus de 200 000 au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. La population a alors un peu augmenté jusqu'à la fin des années 1970, atteignant 229 891 en 1999 (-1,04 % entre 1982 et 1990, 0 % entre 1990 et 1999). Aujourd'hui la plupart des villes, déjà peu peuplées, voient leur population diminuer. Seul le nord-est du département, près de Belfort, et les cantons limitrophes de l'agglomération de Besançon, connaissent encore un certain dynamisme démographique.
Communes les plus peuplées
Liste des quinze communes les plus peuplées du département
De nombreuses manifestations culturelles et festivals sont régulièrement programmés dans des communes du département.
À Vesoul, l'événement le plus notable est le festival international des cinémas d'Asie, festival de cinéma créé en 1995, qui présente environ 90 films sur plusieurs pays d'Asie et accueillant chaque année en février plus de 30 000 visiteurs[9],[10]. Le festival Jacques Brel est un concours musical fondé en 2000 se tenant tous les ans au théâtre Edwige-Feuillère[11],[12]. Créé en 1295, la foire de la Sainte-Catherine est une foire commerçante qui se déroule tous les à Vesoul et réunissant plus de 800 stands et plus de 50 000 visiteurs[13],[14]. Enfin, le festival itinérant Le Rendez-vous favorise depuis cinq ans l'accès à la musique classique en milieu rural en organisant 5 concerts dans 5 villages de Haute-Saône la dernière semaine du mois d'août.
D'autres événements culturels sont organisés dans des villes haut-saônoises comme Les Journées Artisanales et Artistiques de Fondremand, Les Pluralies de Luxeuil-les-Bains, le festival Rolling Saône de Gray, le Festival en Arc d'Arc-lès-Gray et le cirque équestre Pagnozoo.
Département très rural, il n'est pourtant pas un département agricole. C'est un département de tradition industrielle et en particulier de tradition métallurgique ancienne. Son passé économique a également été très marqué par les houillères de Ronchamp. Les principales entreprises du département : Usine PSA de Vesoul (3 000 salariés) et Parisot Meubles.
En 1835, d'après Abel Hugo, la langue usitée dans les villes du département était un dialecte du franc-comtois qui connaissait plusieurs variétés et qui offrait, de commune à commune, de notables différences[16].
D’azur semé de billettes d’or au lion couronné du même, armé et lampassé de gueules, tenant entre ses pattes antérieures un croissant d’argent, brochant sur le tout ; au chef ondé cousu de gueules chargé d’une fasce aussi ondée d’argent.
Commentaires : Armoiries composées par la direction des archives de France en 1965, à la demande du conseil général. Elles sont basées sur les armoiries comtoises avec un croissant provenant des armoiries de Vesoul. La fasce et le chef ondés rappellent la Saône.
Gastronomie
Quelques spécialités culinaires existent dans le département, notamment :
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Références
↑« Fiche de la Saône », sur services.sandre.eaufrance.fr (consulté le ).
↑Ce tableau ne présente pas une liste exhaustive, il présente les données actualisées des communes dont la part de résidences secondaires était supérieure à 10% en 2008.