La France qualifie 54 athlètes pour les Jeux de Rio, soit autant qu'à Londres et un de plus qu'à Pékin. Elle sera représentée dans 28 épreuves (autant qu'à Londres et une de moins qu'à Pékin). Les quatre relais sont qualifiés. Parmi les absents notables, on retrouve Éloyse Lesueur, qui a échoué à réaliser les minima ; Teddy Tamgho, victime d'une fracture du tibia lors des Championnats de France ou encore les marathoniens, dont aucun n'est parvenu à réaliser les temps demandés par la Fédération Française d'athlétisme[1].
Les qualifications se sont terminées en mai 2016. Le sport n'admet que 550 athlètes, avec un maximum de 48 rameurs par nation et que pour chaque épreuve, on n'autorise qu'une embarcation pour chaque nation. La France peut se qualifier avec les championnats du monde d'aviron 2015, qu'elle organisa, et la régate européenne de qualification[2].
La France qualifie 6 embarcations aux championnats du monde (dont deux embarcations féminines, ce qui n'avait pas été le cas à Londres). Après l'échec de la qualification du huit, un quatre en pointe est formé et se qualifie lors de la régate finale de qualification olympique.
Ainsi, la France qualifie 7 embarcations (soit 18 athlètes) pour Rio sur 14 possibles, soit 2 de plus qu'à Londres (4 athlètes de plus) mais une de moins qu'à Pékin (3 athlètes de moins).
Légende: FA = finale A (médaille) ; FB = finale B (pas de médaille) ; FC = finale C (pas de médaille) ; FD = finale D (pas de médaille) ; FE = finale E (pas de médaille) ; FF = finale F (pas de médaille) ; SA/B = demi-finales A/B ; SC/D = demi-finales C/D ; SE/F = demi-finales E/F ; QF = quarts de finale; R= repêchage
Les qualifications autorisent 172 athlètes et se basent selon le classement BWF du au [3].
Via le classement olympique, la France qualifie deux athlètes en simple, soit autant qu'à Londres et à Pékin. Longtemps, une paire en double mixte (Labar-Lefel) est en position de qualifiable mais cède dans les derniers mois de qualifications.
Les qualifications autorisent 12 équipes dans chaque tournoi, les équipes championnes du monde (soit les États-Unis pour les hommes et les femmes), les champions continentaux, le reste se disputant après un affrontement dans un tournoi de qualification olympique[4].
Deux femmes se qualifient pour les Jeux lors des championnats du monde : Estelle Mossely et Sarah Ourahmoune. C'est la première fois que des boxeuses françaises participent à des Jeux olympiques.
Ainsi, la France qualifie 10 boxeurs, soit 5 de plus qu'à Londres et 1 de plus qu'à Pékin.
La France qualifie 5 embarcations aux championnats du monde 2015. Elle récupère ensuite un dernier quota en C1 1000m hommes. Elle échoue en a qualifier davantage lors de la régate de qualification olympique, Thomas Simart notamment échouant de peu (3e pour 2 places). Lors des sélections nationales, Mathieu Goubel est battu par Adrien Bart pour la place en C1 1000m hommes.
Le 13 juillet, la France récupère un autre quota en K1 1000m hommes après des désistements. Enfin, le 16 juillet, la Fédération Française décide de former avec les athlètes sélectionnés deux autres embarcations : le C1 200m hommes et le K4 1000m hommes.
La France qualifie ainsi 9 embarcations, soit 12 athlètes. C'est deux de plus qu'à Londres (trois athlètes de plus) et un bateau de plus par rapport à Pékin (un athlète de plus).
Légende: FA = finale A (médaille) ; FB = finale B (pas de médaille) ; FC = finale C (pas de médaille) ; FD = finale D (pas de médaille) ; FE = finale E (pas de médaille) ; FF = finale F (pas de médaille) ; SA/B = demi-finales A/B ; SC/D = demi-finales C/D ; SE/F = demi-finales E/F ; QF = quarts de finale; R= repêchage
Les coureurs français se sont qualifiés avec les quotas olympiques suivants pour les courses sur route hommes et femmes en raison de leur top 15 au classement de l'UCI World Tour 2015 (pour les hommes) et du top 22 du Classement mondial UCI (pour les femmes). Les sélectionnées pour les courses féminines (Cordon & Ferrand-Prevot) ont été nommées le .
La France qualifie ainsi 4 hommes et 2 femmes (1 femme de moins par rapport à 2012, un cycliste de chaque sexe en moins par rapport à 2008)
Thibaut Pinot, qui devait s'engager en course en ligne et en contre-la-montre, déclare forfait le lors du Tour de France, souffrant d'une infection virale marquée[8]. Il est remplacé par Alexis Vuillermoz.
Deux coureurs parmi les quatre sélectionnés seront désignés pour être les représentants de la France au contre-la-montre le 15 juillet.
Après l'achèvement des championnats du monde de cyclisme sur piste 2016, les coureurs français ont accumulé des points suffisant pour qualifier les équipes de vitesse hommes et les femmes, ainsi que les deux épreuves de l'omnium. Grâce à leur qualification en vitesse par équipes, la France a également gagné le droit d'inscrire deux coureurs en vitesse hommes et femmes et en keirin hommes et femmes. En revanche, les équipes de poursuites échouent à se qualifier.
Les vététistes français ont qualifié trois hommes et deux femmes pour l'épreuve du cross-country, à la suite de la deuxième place au classement olympique par nations du pour les hommes et la quatrième place pour les femmes. Les sélectionnés sont connus le , avec notamment le double champion olympique Julien Absalon qui participe à ses quatrièmes Jeux.
La France qualifie ainsi 5 cyclistes, autant qu'à Londres et mieux qu'à Pékin (1 femme en plus).
Les pilotes de BMX français ont qualifié trois hommes et une femme pour l'épreuve de BMX, à la suite de la quatrième place au classement olympique par nations du pour les hommes et la cinquième place pour les femmes. Les sélectionnés sont connus le .
La France qualifie ainsi quatre cyclistes, moins qu'à Londres (une femme en plus) et autant qu'à Pékin.
La France se qualifie par le biais des Jeux équestres mondiaux de 2014 mais, à cause d'un contrôle antidopage positif du cheval d'un de ses membres (Maxime Livio en l'occurrence), sa qualification est annulée. Elle finit néanmoins par se qualifier lors des championnats d'Europe 2015.
La France qualifie ainsi 4 cavaliers et une équipe comme lors des deux éditions précédentes.
Le , à l'issue de la visite vétérinaire au lendemain du cross-country, les 4 chevaux français et leurs cavaliers restent en compétition pour l'épreuve de saut d'obstacle prévue l'après-midi même.
À l'issue de l'épreuve de saut d'obstacle, la France remporte la médaille d'Or avec 169 points de pénalité, devant l'Allemagne (172.80 points de pénalité) et l'Australie (175.30 points de pénalité).
La France se qualifie au bout du suspense lors des championnats d'Europe de 2015, en prenant la dernière place qualificative. Elle fait son retour aux Jeux après avoir raté les Jeux de Londres.
La France qualifie ainsi 4 cavaliers et une équipe.
Après l'échec des Jeux de Londres (aucune médaille), la France parvient à faire un quasi sans-faute en qualifications : toutes les équipes qualifiées et 15 escrimeurs sur 16 possibles engagés en individuel.
La France qualifie ainsi 15 escrimeurs, plus qu'à Londres (14) et Pékin (13).
Athlète
N°
Compétition
1/32 de finale
1/16 de finale
1/8 de finale
Quarts de finale
Demi-finales
Finale Match pour la médaille de bronze Matchs de classement 5-8
La France est éliminée en quart de finale de la Coupe du monde 2014 par l'Allemagne mais se qualifie en finissant parmi les deux meilleures équipes européennes de la compétition. Comme en 2012, elle participe donc au tournoi féminin.
En revanche, l'équipe masculine, éliminée par la Suède en barrage de l'Euro Espoirs qualificatif pour les Jeux, ne participe pas.
Tournoi féminin
Le , le sélectionneur national Philippe Bergeroo dévoile sa liste de joueuses pour la phase de préparation et les Jeux olympiques de Rio. Cette dernière comporte 18 joueuses accompagnées de 4 réservistes.
Le golf fait son retour aux Jeux. 2 français et 2 françaises se qualifient via le classement olympique. Victor Dubuisson, leader français de la discipline, déclare forfait au dernier moment pour méforme.
Les deux équipes ne parviennent pas à se qualifier lors des Championnats du monde 2015. Elles doivent alors finir dans les 4 meilleures équipes du Test Event, ce qu'elles arrivent toutes deux à faire de justesse.
La France qualifie ainsi 10 gymnastes, autant qu'à Londres et à Pékin.
La France qualifie un trampoliniste lors des Championnats du monde grâce à la 6e place de Morgan Demiro. Lors du Test Event, Marine Jurbert arrache la dernière place qualificative pour Rio.
La France qualifie ainsi 2 gymnastes, soit un de plus qu'à Londres et Pékin.
La France obtient 3 quotas chez les hommes via les Championnats du monde 2014 et 2015. Aux Championnats d'Europe, la France obtient un des quotas olympiques en jeu pour les femmes. Elle obtient un quota supplémentaire chez les hommes après la suspension de plusieurs athlètes pour dopage.
La France qualifie ainsi 5 haltérophiles, soit un de plus qu'à Londres et Pékin.
Participation et Performance
Voici les athlètes représentants la France aux jeux olympiques et leur performance :
L'équipe de France masculine devient championne du monde de handball en 2015, ce qui la qualifie directement pour les Jeux. Son homologue féminine se qualifie également en terminant 2e du TQO organisé en France (derrière les Pays-Bas mais devant la Tunisie et le Japon).
Le , le sélectionneur national Claude Onesta dévoile sa liste de joueurs pour la phase de préparation et les Jeux olympiques de Rio. Cette dernière comporte 14 joueurs accompagnés d'un remplaçant qui pourra entrer en jeu en cas de blessure importante (15 joueurs en tout).
Le , le sélectionneur national Olivier Krumbholz dévoile sa liste de joueuses pour la phase de préparation et les Jeux olympiques de Rio. Cette dernière comporte 14 joueuses accompagnées d'une remplaçante qui pourra entrer en jeu en cas de blessure importante (16 joueuses en tout).
L'équipe de France masculine échoue aux portes de la qualification en terminant 7e des demi-finales de la World League (la 5e place était qualificative). L'équipe féminine échoue au même stade (10e).
La France n'est représentée ni dans le tournoi masculin, ni dans le tournoi féminin.
La France qualifie des athlètes dans chaque catégorie de poids via un classement olympique. Elle qualifie ainsi 14 judokas : elle égale ainsi sa performance de Londres et fait mieux qu'à Pékin (13).
La France qualifie très peu d'athlètes aux Jeux : un seul homme en lutte libre via les Championnats du monde et une femme en lutte libre via un TQO mondial. Elle qualifie donc 2 lutteurs, en forte baisse par rapport à Londres (6) et Pékin (9). Elle ne qualifie pas d'athlètes en lutte gréco-romaine pour la première fois depuis plus de 30 ans.
La France n'est pas représentée en -57 kg, -65 kg, -86 kg, -97 kg, -125 kg (lutte libre) -59 kg, -66 kg, -75 kg, -85 kg, -98 kg et en -130 kg. (lutte gréco-romaine)
Les sélections nationales ont lieu en mars lors des Championnats de France. Elles sont marquées par des minima très exigeants et critiqués par une partie des nageurs. Très peu réalisent les minima demandés.
Finalement, le DTN de la FFN décide de sélectionner 28 nageurs. Ceci est moins bien qu'à Londres (29) et Pékin (33). Surtout, elle sera présente dans moins d'épreuves (25, autant qu'en 2012) qu'à Pékin (32).
En devenant champion d'Europe du 3 m individuel, Mathieu Rosset se qualifie pour les Jeux. La France obtient deux autres quotas lors du championnat du monde 2015.
Au total, elle qualifie deux hommes et une femme, soit deux plongeurs de moins qu'à Londres (mais un de plus qu'à Pékin).
Les équipes masculines et féminines remportent le Grand prix européen dont le vainqueur se qualifie pour les Jeux.
Tournoi masculin
Le , le sélectionneur national Frédéric Pomarel dévoile sa liste de joueurs pour la phase de préparation et les Jeux olympiques de Rio. Cette dernière comporte 12 joueurs.
Le , le sélectionneur national David Courteix dévoile sa liste de joueurs pour la phase de préparation et les Jeux olympiques de Rio. Cette dernière comporte 12 joueuses.
Shannon Izar se blesse à la cuisse gauche lors du premier match face à l'Espagne, et est remplacée par la réserviste Jessy Trémoulière[30].
La France qualifie 4 combattants pour Rio via le classement olympique. Floriane Liborio manque la qualification lors du dernier tournoi après avoir longtemps figuré parmi les qualifiables.
Avec 4 athlètes qualifiés, elle fait mieux qu'à Londres (2) et Pékin (2).
La France qualifie 6 hommes et 3 femmes via le classement mondial. De plus, elle qualifie deux paires de double (une de chaque sexe), une autre paire masculine pouvant encore être repêchée. De plus, de par le classement de ses joueurs, elle a de grandes chances de participer pour la première fois de son histoire au tournoi de double mixte, dont les inscriptions ont lieu pendant les Jeux.
La France qualifie ainsi 9 joueurs, soit quatre de mieux qu'à Londres.
La France qualifie un homme par le biais du TQO européen. De plus, elle qualifie un homme supplémentaire et deux femmes en simples via le classement olympique. Pour la première fois de son histoire, la France qualifie une équipe (masculine) pour le tournoi par équipes.
En revanche, Carole Grundisch doit déclarer forfait le 28 juillet à cause d'une blessure au coude[35].
La France qualifie ainsi 4 pongistes, soit un de mieux qu'à Londres et autant qu'à Pékin.
La France qualifie 11 tireurs pour les Jeux. C'est moins bien qu'à Londres (14) et Pékin (13). Surtout, la France ne sera présente que dans 8 épreuves de tir, contre 13 lors des deux dernières éditions, signe d'un recul.
Vincent Luis se qualifie via la course de qualification olympique. Les autres triathlètes se qualifient par le biais du classement olympique. David Hauss, qualifiable après la course de qualification olympique, n'est pas retenu pour méforme.
La France qualifie ainsi 5 triathlètes, soit un de moins qu'à Londres et autant qu'à Pékin.
La France ne parvient pas à qualifier une paire pour les Jeux. La paire Krou-Rowlandson échoue aux portes de la qualification via le classement olympique.
La France ne sera donc pas représentée dans le tournoi masculin et féminin.
L'équipe de France masculine finit deuxième du TQO européen et doit donc disputer le TQO mondial pour se qualifier, ce qu'elle arrive à faire. La France fait ainsi son retour après 12 ans d'absence.
En revanche, l'équipe féminine, ne parvenant pas à se qualifier pour le TQO européen, est éliminée.
Tournoi masculin
Le , le sélectionneur national Laurent Tillie dévoile sa liste de joueurs pour la phase de préparation et les Jeux Olympiques de Rio. Cette dernière comporte 12 joueurs.
L'équipe de France masculine se qualifie en remportant au bout du suspense son quart de finale du TQO face aux Pays-Bas. Elle fait son retour aux Jeux après 24 ans d'absence.
En revanche, l'équipe féminine échoue au même stade contre les États-Unis et ne se qualifie pas.
Tournoi masculin
Le , le sélectionneur national Florian Bruzzo dévoile sa liste de joueurs pour la phase de préparation et les Jeux olympiques de Rio. Cette dernière comporte 13 joueurs.