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Le nautisme à la voile est l'art de naviguer avec l'aide du vent comme force propulsive. Il s'agit d'une activité de loisir ou de compétition, voire un art de vivre, qui se pratique avec différents types d'engins, du simple flotteur comme dans le cas de la planche à voile, au véritable bateau, sur lac ou sur mer.
Généralités
On peut distinguer plusieurs catégories d'activités :
La planche à voile qui consiste à naviguer debout en équilibre sur un flotteur grâce à une voile qui en assure la propulsion.
Le dériveur, petit bateau muni d'une dérive, sorte de quille non lestée et relevable, pour une à quatre ou cinq personnes, pour la promenade ou la compétition en régate. Le plus basique étant l'Optimist destiné aux enfants tout en étant une série de compétition. Les plus évolués étant des supports de régate comme le 470, le 5o5 ou le 49er. Le catamaran léger, apparu plus tard, a souvent remplacé le dériveur pour les activités nautiques ludiques mais aussi pour des compétitions (eurocat ou raids côtiers).
Le cabotage ou la croisière côtière à bord de bateaux habitables, dits croiseurs, aussi appelés yachts, nécessitant des compétences en navigation. Les croiseurs peuvent être munis d'une quille (aileron lesté sous la coque pour résister à la poussée latérale), ou d'une derive.
La grande croisière et la circumnavigation sur des navires armés pour plusieurs semaines ou mois de navigation.
Les grandes compétitions nautiques, utilisant souvent des bateaux prototypes, monocoques appliquant les dernières technologies de l'hydrodynamique pour la Coupe de l'America, ou catamarans et trimarans géants, véritables formules 1 de la mer, dans les courses transatlantiques.
La course de vitesse pure, champ d'essai pour la recherche de nouvelles solutions techniques.
En Europe, les premiers yachts, petits voiliers construits pour la navigation récréative (de l'aristocratie et la bourgeoisie maritime) remontent au moins au XVIIe et XVIIIe en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Russie[1]. La première régate de voiliers serait celle organisée en Angleterre en 1662, remportée par le sloopJamaïe du roi Charles II[2].
Mais l'engouement véritable pour le yachting naît au Royaume-Uni et aux États-Unis, au milieu du XIXe siècle, dans la bourgeoisie. Ces premiers yachts sont inspirés des voiliers utilitaires les plus rapides de l'époque et aux bonnes qualités nautiques: les cotrespilotes européens, et les petites goélettes américaines. On retrouve ainsi sur ces yachts les mêmes plans de voilure, et les coques des bateaux de cette époque: un avant très large (maitre-bau avancé), un arrière effilé (poupe) et une quille longue et peu profonde. La propulsion à voile étant abandonnée progressivement pour le transport utilitaire, le yachting devient la seule source d'évolutions techniques des voiliers.
Voile populaire
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En Europe et aux États-Unis, les clubs de voile devinrent populaires à la fin du XIXe siècle, quand de petits voiliers commencèrent à être fabriqués à l'échelle industrielle. En France, la voile populaire s'est développée dans les années 1970, grâce à des voiliers simples et bien construits comme le Muscadet, le Sangria, le Corsaire ou le Mousquetaire construit par des chantiers comme Aubin ou Jeanneau et des architectes de renom comme Philippe Harlé ou Jean-Jacques Herbulot. De nombreuses écoles de voiles ont accompagné les clubs et apprendre la voile[3] est devenu de plus en plus simple.
Il existe plusieurs catégories de courses nautiques à la voile :
Les régates, qui se déroulent dans un espace et un temps limité, les bateaux devant tourner autour de marques de parcours (en général des bouées). La composition des équipages est dépendante des bateaux qui régatent. Il existe 2 grands types de régates : en flotte ou en duel (match-racing).
Les courses au large, dite aussi océaniques. Les bateaux doivent rallier un point à un autre (ce qui n'interdit pas l'obligation de passer par certaines marques de parcours). Les courses au large peuvent être en équipage ou en solitaire. Les différentes Transats en sont les plus connues.
Les courses à étapes où chaque étape se déroule en un lieu différent ou permet d'atteindre un lieu différent. Ainsi, une étape peut être soit une régate soit une course au large. La Volvo Ocean Race (ex-Withbread) ou course autour du monde en équipage et par étapes en est l'une des plus prestigieuses. Le Tour de France à la Voile (TFV) est aussi organisé selon ce format.
Classement d'une course
Il existe deux méthodes de calcul du classement d'une course. En temps réel, pour les monotypes de la même série (tous les concurrents ont un bateau du même type, le premier arrivé est déclaré gagnant) et pour les bateaux de même jauge de course. La jauge de course (ne pas confondre avec les autres jauges dont la jauge de douane) est une formule mathématique basée sur un ensemble de caractéristiques générales définissant une classe de bateaux mais assurant une homogénéité de performance entre ces bateaux. Tous les concurrents ayant un bateau de même jauge, le premier arrivé de la jauge est déclaré gagnant de la jauge.
En temps compensé, à chaque bateau est affecté un handicap de temps en fonction de ses caractéristiques mesurées selon la jauge (formule de calcul basée sur les mesures du bateau). Les concurrents sont classés en fonction du temps compensé par la formule : temps réel x coefficient modificateur (calculé en fonction du handicap selon la jauge). Ainsi, le bateau qui finit premier ne sera pas obligatoirement le vainqueur.
Il existe plusieurs types de jauges dont les formules sont parfois tenues secrètes pour éviter la course à l'armement, par exemple la jauge IRC, l'IRM et les jauges internationales de Offshore Racing Congress reconnues par l'ISAF) ou le Handicap national, jauge française, dont le calcul évolue en fonction de prédictions de vitesses et de statistiques historiques.
Courses célèbres
Les courses ont été classées suivant les catégories décrites précédemment. Pour chacune d'elles est donné le mode de classement (au pluriel quand il y a plusieurs classements).
L'Hydroptère est un des projets les plus aboutis dans ce domaine, grâce à plusieurs foils d'une taille impressionnante (6,5 mètres sur la première version), ce navire « décolle » à une altitude de 2 à 3 mètres. « Hydroptère » est également le nom générique en français des foilers.
Le , l'Hydroptère, voilier à foils imaginé par Éric Tabarly, a traversé la Manche, de Douvres à Calais, à une vitesse moyenne de 33 nœuds (62 km/h), en 34 minutes. Cette traversée par voie maritime a duré quatre minutes de moins que le record établi par Louis Blériot le avec son avion. Le , l'Hydroptère, a franchi la barre des 50 nœuds. Il détient aussi le record de vitesse absolue sur 500 m. Le il bat à Hyères le record absolu de vitesse sur 500 mètres avec 51,36 nœuds[4].
Le catamaran Techniques Avancées[5], prototype conçu et réalisé par les élèves de l'ENSTA ParisTech détient depuis 1997 le record du monde de vitesse à la voile en catégorie grande voilure. Il avait alors atteint la vitesse de 42,12 nœuds (78 km/h) sur une course de 500 m. Il s'agit d'un catamaran de vitesse asymétrique, muni de foils, inspirés du trimaran à foils Paul Ricard de Tabarly. Entièrement en fibre de carbone, le catamaran Techniques Avancées est équipé de deux ailes rigides pour la propulsion. Il reste fin 2005 le quatrième bateau le plus rapide ayant navigué.
Multicoques de course
Les plus grands multicoques de course, sont par type :
Orange II, mis à l'eau en . Il fait 36,80 mètres, 18 mètres de large avec un mât de 45 mètres. Sa surface de voilure au près (vent de face) est de 800 m2 et de 1 100 m2 au portant (vent arrière). Le skipper (capitaine) est Bruno Peyron. Il a détenu le record du tour du monde à la voile.
Geronimo, mis à l'eau en . Il fait 34 mètres de long, 25 mètres de large et un mât de plus de 40 mètres. Le skipper (capitaine) est Olivier de Kersauson
Groupama 3, mis à l'eau en . Il fait 31,50 mètres de long, 22,50 de large pour 41 m de tirant d'air. Le skipper est Franck Cammas. Il a été détenteur, entre 2010 et 2012, du Trophée Jules-Verne.
Le plus grand catamaran à voile jamais construit est le Douce France : 42 mètres de grand luxe, de teck, etc. Sa coque est en aluminium et il possède deux mâts. Il a été fabriqué dans un petit chantier près de Nantes pendant deux ans par une équipe de seulement dix personnes !
Répertoire synoptique par années de création
En solitaire
1960 - La Transat anglaise (Plymouth-Boston) Originellement Ostar puis Cstar renommée en 2004 The Transat, tous les quatre ans
1968 - Le Golden Globe (Remplacé par le Vendée Globe
1970 - La Solitaire du Figaro (Par étapes en monotype Figaro, en Atlantique et Manche)
Jean-Yves Béquignon, Jean-Louis Guéry, La Navigation Hauturière : Préparatifs - Vie à bord - Sécurité - Météo - Navigation, Paris, Voiles et voiliers (Paris), coll. « Comprendre », , 80 p. (ISBN978-2-916083-68-1)
François Chevalier, Toutes les manœuvres de votre voilier : en 300 illustrations, Voiles et voiliers (Paris), coll. « Comprendre », , 89 p. (ISBN978-2-9517662-7-3)
Jean-Louis Guéry, Marées, vents et courants : en 150 photos et illustrations, Paris, Voiles et voiliers (Paris), coll. « Comprendre », , 81 p. (ISBN978-2-916083-43-8)
Jean-Louis Guéry, Le balisage et les signaux maritimes : au programme des permis moteurs, Paris, Voiles et voiliers (Paris), coll. « Comprendre », , 89 p. (ISBN978-2-916083-49-0)
Ivar Dédekam, L'art de la navigation et le point astro : en 130 illustrations, Voiles et voiliers (Paris), coll. « Comprendre », , 90 p. (ISBN978-2-9517662-8-0)
Ivar Dédekam, Les bons réglages de votre voilier : en 150 illustrations, Voiles et voiliers (Paris), coll. « Comprendre », , 89 p. (ISBN978-2-9517662-2-8)
Ivar Dédekam (trad. de l'anglais), Manœuvre de port et de mouillage : Matelotage usuel ; Manœuvres au moteur ; Manœuvre à la voile ; Amarrage ; Mouillage sur ancre ; Prise de coffre, Paris, Voiles et voiliers (Paris), coll. « Comprendre », , 82 p. (ISBN978-2-916083-10-0)
Jean-Michel Barrault, Initiation à la navigation, Ouest France - Éditions du Pen Duick, , 93 p. (ISBN2-85513-063-8)
Pascale Bouton, Guide de la randonnée nautique, Aix-en-Provence, Vagnon (www.vagnon.fr), , 179 p. (ISBN978-2-85725-630-4)
Clifford W. Ashley (trad. de l'anglais par Karin Huet), Le grand livre des nœuds, Éditions Gallimard Voiles (Paris), (1re éd. 1944), 612 p. (ISBN978-2-7424-4957-6)