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Depuis 1867 différents organismes se succèdent pour gouverner la voile sportive en France.
C'est d'abord le Yacht Club de France qui organise les premières assemblées des sociétés nautiques. Au cours de ces réunions, l'ensemble des sociétés décide de nouvelles réglementations que le YCF devra faire appliquer.
Quelques problèmes internes scindent le YCF en un club de jeu et sa composante de yachting. Cette dernière prend le nom d' " Union des Yachts Français " et devient la nouvelle autorité nationale en 1891.
Avec la nomination du commandant Charcot, un ami de Glandaz, à la présidence du YCF, le club se défait de l'autorité nationale au profit l'Union des Sociétés Nautiques Françaises tout juste créé en 1919 et dont Glandaz en est le premier président. Cette première fédération fonctionne de façon démocratique par élections successives, rompant ainsi avec les désignations arbitraires au sein du YCF[2].
L'Occupation voit les sports de plein-air se développer avec le ministère de Jean Borotra. Le yachting est interdit par les Allemands sur toute la façade Manche et Atlantique, mais largement soutenu en eaux intérieures par l'État Français. Borotra accorde des "Bons-Matières" pour construire des bateaux des séries autorisées. L'USNF prend le nom de Fédération Française de Voile (première du nom) sans que beaucoup de dirigeants changent. C'est une période charnière pour la voile car le nombre de petits quillards et de dériveurs construits en 3 ans atteint celui de tous ceux construits dans les 70 années précédentes[3] !
Logo de la Fédération française de voile jusqu'en 2012.
Logotype de la FFVoile depuis .
Objet principal
« La FFVoile a pour objet d’encourager, de promouvoir, de développer, d’animer, d’enseigner, d’encadrer, d’organiser, et de contrôler dans la limite de ses prérogatives le sport de la voile sous toutes ses formes de pratique, que celles-ci soient à visée de compétition, de loisir, de pratique éducative et sociale ou d’intérêt touristique[5]. »
La Fédération française de voile regroupe l'ensemble des associations sportives affiliées mais également des associations nationales (UCPA, Glénans, etc.), des organismes à but lucratif dont l’objectif est la pratique d'une ou plusieurs disciplines de la voile dont certains d’importance nationale (club de vacance) ou encore des membres associés qui contribuent au développement de la voile (la Fédération des industries nautiques (FIN), la fédération française des ports de plaisance (FFPP), associations de classe (Figaro Bénéteau, IMOCA, etc.))
Fréquentation
En 2020, les 1 100 clubs affiliés à la fédération enregistrent 3 300 000 pratiquants réguliers ou occasionnels et distribuent 270 000 licences[6].
Objectifs
Comme toute organisation, la fédération s'est donnée des objectifs ambitieux pour l’olympiade 2005-2008 :
augmenter le nombre d'adhérents ;
développer la pratique sportive en France ;
accueillir tous les publics ;
gérer toutes les formes de pratique de la voile à travers son slogan « la FFVoile, c'est toute la Voile ».
Missions et organisation
L’encadrement réglementaire et statutaire de la discipline :
la rédaction et l’application des règlements liés à l’activité voile,
la délivrance des licences, des titres de Champions de France, des diplômes d’encadrement et la désignation du corps arbitral, etc.
l’affiliation des clubs, associations de classe, associations nationales.
Un réseau national de clubs FFVoile qui développe :
la compétition : l’animation sportive à tous les niveaux de pratique,
l’enseignement : formation et certification des acquis,
le loisir et la plaisance : pratique ludique et récréative.
Une intervention à différents niveaux sur tous les évènements sportifs voile :
Les archives de la Fédération sont conservées aux Archives nationales sous la cote 64 AS[9].
"A travers un siècle de notre yachting de course", Georges-P. THIERRY, Société d'éditions géographiques, maritimes et coloniales, Paris, 1948
"Le Yacht Club de France - 150 ans - Une histoire du yachting français", F. Delaive, L. Pillon, J. Tagland, F. Chevalier, D. Gabirault, YCF, Paris, 2017
↑Voir le chapitre "La perte de l'autorité nationale" par L. Pillon in "Le Yacht Club de France - 150 ans- Une histoire du yachting français"
↑Voir le chapitre " Raccourci de la longue histoire de nos monotypes " in "A travers un siècle de notre yachting à voile"
↑L'auteur de "A travers un siècle de notre yachting de course" est élu successivement à l'USNF, la FFV, puis à la FFYV. Son chapitre sur cette période porte pour titre "La Fédération Française de Yachting à Voile. Un nouveau nom pour la même chose" !