Le hunier (topsail en anglais) est une voile carrée établie sur une vergue hissée sur le mât de hune au-dessus d'une basse-voile. Un perroquet peut être établi au-dessus.
Historique
À l'origine, il s'agissait de très grandes voiles, puissantes et nécessitant beaucoup de gabiers pour la manœuvrer et la gréer, elle fut divisée en deux au XIXe siècle, devenant hunier « fixe » (inférieur) et hunier « volant » (supérieur). Les voiles étant nommées en fonction de leurs positions où du mât sur lequel elles sont attachées,
Noms
Dans le cas de hunier unique, on parle de « hunier plein »[1] (cas le plus fréquent pour les navires entre le 16e et le début du 19e siècle) :
Mât de misaine : Petit Hunier ou Hunier de misaine[2]
Mât d'artimon : le terme "Hunier d'artimon" n'est pas utilisé, le nom de cette voile est alors perroquet de fougue ou hunier de fougue
Dans le cas de double hunier (cas fréquent pour les navires du 19e et du 20e siècle)[3],[1] :
Mât de misaine : Hunier fixe de misaine ou petit hunier (bas) et hunier volant de misaine ou petit volant (haut)[2]
Grand-mât : Grand Hunier fixe ou grand Hunier (bas) et grand hunier volant ou grand volant (haut)[2]
Mât d'artimon : Hunier fixe de fougue ou perroquet de fouge (bas) et hunier volant de fougue ou volant d'artimon (haut)[2]
En anglais on emploiera les termes lower topsail et upper topsail[2]
Type de navires à hunier
Les huniers comme les autres voiles carrées ne se rencontrent plus dans les gréements modernes. Ils composent en revanche une voile de base des gréements traditionnels.
Gréement traditionnel à voiles carrés
Tous les navires à voiles carrés qui disposent d'au moins 2 voiles par mât ont un hunier :
(Collectif), Guide des gréements, Douarnenez, Le Chasse Marée, , 127 p. (ISBN2-903708-64-9)
Georges Devillers, Manuel de matelotage et de voilerie à l'usage des marins professionnels et des plaisanciers, Editions Maritimes et d'Outres-Mer (Paris), , 445 p.