La commune de Courcelles-lès-Lens (nom officiel depuis 1801), située dans le sud-est du département du Pas-de-Calais et limitrophe du département du Nord, traversée par le canal de la Deûle, à 13 km, à vol d'oiseau, à l'est de la commune de Lens, est une commune du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. C'est une commune de type centre urbain intermédiaire, appartenant à l'unité urbaine de Douai-Lens, avec une population de 8 015 habitants au dernier recensement de 2022.
La commune est traversée par le canal de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[4], et par le ruisseau courant brunel, cours d'eau naturel non navigable de 2,31 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le canal de la Deûle au niveau de la commune d'Auby, dans le département du Nord[5].
Réseau hydrographique de Courcelles-lès-Lens[Note 2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Douai à 7 km à vol d'oiseau[8], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 729,2 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].
Au , Courcelles-lès-Lens est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[14],[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[15]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[16],[17].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (50,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (37,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (42,6 %), zones urbanisées (38,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), forêts (0,4 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Logement
En 2021, le nombre total de logements dans la commune était de 3 060, alors qu'il était de 2 861 en 2015 et de 2 337 en 2010[Insee 1]
, soit une progression du nombre total de logements de 30,9 % depuis 2010.
Parmi ces 3 060 logements, 93,8 % étaient des résidences principales, (soit 2 870 logements), 0,4 % des résidences secondaires et 5,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,4 % des appartements[Insee 2].
Sur les 2 870 résidences principales, 61,4 % sont occupées par des propriétaires, 37,6 % par des locataires et 1,1 % par des personnes logées gratuitement[Insee 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Courcelles-lès-Lens en 2021 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %) ainsi que d'une proportion de logements vacants (5,8 %) inférieure à celle du département (7,3 %) et de la France entière (8,1 %).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Corceles devers Henin en 1254 ; Courcieles en 1278 ; Courcelles de la Hennin en 1296 ; Courchieles vers Hennin en 1307 ; Courcelles en 1310 ; Courchellez en 1336 ; Courchelles en 1395[23], Courcelles en 1793 ; Courcelles et Courcelles-lès-Lens depuis1801[2].
De l’ancien françaiscourcele (« petite cour ») dérivé du bas latin *corticella au pluriel.
En français, la préposition « lès » signifie « près de », ici Lens. D'usage vieilli, elle n'est guère plus rencontrée que dans les toponymes, plus particulièrement ceux de localités.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[44].
En 2022, la commune comptait 8 015 habitants[Note 7], en évolution de +5,05 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 43,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,4 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 816 hommes pour 4 102 femmes, soit un taux de 51,81 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[46]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,4
90 ou +
1,3
4,0
75-89 ans
7,3
10,3
60-74 ans
11,2
17,2
45-59 ans
15,8
23,1
30-44 ans
22,4
16,9
15-29 ans
16,2
28,1
0-14 ans
25,8
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[47]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
Économie
Revenus de la population et fiscalité
En 2021, la commune compte 2 865 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 7 833 personnes[Insee 6].
Le revenu fiscal médian par ménage, le taux de pauvreté des ménages et la part des ménages fiscaux imposés de la commune, du département du Pas-de-Calais et de la métropole sont les suivants :
le revenu fiscal médian par ménage de la commune est de 18 890 €, inférieur à celui du département du Pas-de-Calais (20 720 €) et inférieur à celui de la France métropolitaine (23 080 €)[Insee 6],[Insee 7],[Insee 8] ;
le taux de pauvreté des ménages de la commune est de 23 %, de 18,4 % au niveau du département et de 14,9 % au niveau de la métropole[Insee 9],[Insee 10],[Insee 11] ;
la part des ménages fiscaux imposés dans la commune est de 39 %, de 44,1 % au niveau du département et de 53,4 % au niveau de la métropole[Insee 6],[Insee 7],[Insee 8].
En 2021, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 913 personnes, parmi lesquelles on compte 69,9 % d'actifs (57,1 % ayant un emploi et 12,9 % de chômeurs) et 30,1 % d'inactifs[Note 9],[Insee 12]. En 2021, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et supérieur à celui de la France métropolitaine.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lille, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[Insee 15]. Elle compte 1 647 emplois en 2021, contre 1 377 en 2015 et 1 267 en 2010. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 822, soit un indicateur de concentration d'emploi de 58,4 et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 57,9 %[Insee 16].
Sur ces 2 822 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 349 travaillent dans la commune, soit 12 % des habitants[Insee 17]. Pour se rendre au travail, 86,8 % des habitants utilisent une voiture, un camion ou une fourgonnette, 5,3 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues motorisé, à vélo ou à pied et 2,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[Insee 18].
Entreprises et commerces
Activités hors agriculture
340 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2022 à Courcelles-lès-Lens[Note 10],[Insee 19],[Insee 20].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
340
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
28
8,2 %
(5,3 %)
Construction
49
14,4 %
(11,7 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
102
30,0 %
(22,5 %)
Information et communication
7
2,1 %
(3,6 %)
Activités financières et d'assurance
10
2,9 %
(5,3 %)
Activités immobilières
7
2,1 %
(5,7 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
47
13,8 %
(20,2 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
56
16,5 %
(15,8 %)
Autres activités de services
34
10,0 %
(9,9 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,0 % du nombre total d'établissements de la commune (102 sur les 340 entreprises implantées à Courcelles-lès-Lens), contre 22,5 % au niveau départemental, et le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien avec 13,8 % du nombre total d'établissements de la commune est inférieur à celui du département (20,2 %)[Insee 20].
En 1894 l'usine Malfidano est fondée à Noyelles-Godault. Elle empiète également sur le territoire de Courcelles-lès-Lens. C'est une usine travaillant le plomb et le zinc. Elle traite la calamine calcinée découverte à la mine de Malfidano, en Sardaigne. Les exploitants se sont implantés à Noyelles-Godault pour profiter du grand réseau de canaux de la région, notamment le canal de la Haute-Deûle qui passe derrière l'usine, pour le réseau ferroviaire lui aussi performant, et pour la population habituée aux travaux industriels, notamment avec les mines.
Son installation entraîne un afflux migratoire, avec l'arrivée de travailleurs étrangers. Cette augmentation de la population est une aubaine pour Noyelles-Godault et les villages des alentours, elle permet leur développement économique et la création d'écoles[48]. Néanmoins, la production de plomb et de zinc est nocive, que cela soit pour les travailleurs, les habitants ou l'environnement. Une des maladies associées au plomb est le saturnisme.
L'usine est rasée pendant la Première Guerre mondiale, ayant servi de lieu de stockage aux Allemands. Après la guerre, elle est rachetée par l'entreprise Penarroya.
Elle achète et fait construire des maisons durant la première partie du XXe siècle à Courcelles-lès-Lens ou encore à Noyelles-Godault, certainement afin à la fois d'avoir ses ouvriers proches de leur lieu de travail, mais aussi de s'assurer de leur tranquillité.
La production de plomb s'accélère en 1936, lorsque l'on construit sur le site une grande usine moderne.
La chronologie des périodes suivantes de l'usine est détaillée sur l'article Metaleurop-Nord.
La commune est dans l'« Artois », une petite région agricole dans le département du Pas-de-Calais[50]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (hors céréales et oléo-protéagineux)[Carte 3].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 10 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 4 en 2000 puis à 3 en 2010[52] et enfin à 1 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 90 %. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 246 ha en 1988 à 69 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 25 à 69 ha[52],[Carte 5].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
la gare d'eau, creusée au début du XXe siècle et pouvant accueillir plus de 200 péniches.
l'ancienne mairie, érigée sur la place juste à côté de l’église, fortement endommagée lors de la Première Guerre mondiale lors de la chute du clocher de l’église, désaffectée en 1973 et transformée alors en centre socio-culturel Gilles-Rollez[55].
la borne Saint-Brayou.
La gare d'eau.
Le monument aux morts.
Le giratoire avec le monument en mémoire des victimes de la sidérurgie.
La stèle en mémoire des victimes de la sidérurgie.
Le monument aux victimes du travail.
Le monument aux victimes accidents fosse n° 7 et 7 bis des mines de l'Escarpelle.
L'oratoire Notre-Dame-de-Lourdes.
L'ancien moulin à vent.
L'église Saint-Vaast.
La cité de la fosse no 7 et 7 bis.
Personnalités liées à la commune
Adulphe Delegorgue (1814-1850), chasseur et naturaliste, né dans la commune, fils d'Adulphe Delegorgue, ancien maire de la commune. Le collège de la commune porte son nom.
Julie Darras (1910-2001), personnalité politique, née dans la commune.
Annie Sugier (1942-), physicienne et féministe, née dans la commune.
Daniel Ledent (1945-), joueur de basket-ball, 122 sélections en équipe de France, né dans la commune.
Projet:Communes de France, dont le but est de permettre d'avoir un ensemble d'articles homogènes et possédant les informations minimales pour chaque commune de France
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[51].
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, sur le site Géoportail (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑I. C., « Courcelles-les-Lens: Jean-François Graf décide de ne pas augmenter les taxes locales : Qu'il semble loin le temps des conseils municipaux chaotiques et surprenants lorsque Ernest Vendeville, maire atypique depuis 1995, était aux commandes. Les conseils se suivent et ne se ressemblent pas ! C’est un conseil sobre jusqu’au bout avec aux manettes un Jean-François Graf monocorde qui a eu lieu ce mardi », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Annie-Claire Guilain, « Courcelles-les-Lens : portrait de Jean-François Graf, le maire amoureux des chiffres et du travail : C'est un homme radicalement différent de leur ancien maire que les Courcellois ont élu voilà plus d’une semaine. Si Jean-François Graf a, par le passé, marché dans les pas d’Ernest Vendeville, il a su prendre son propre chemin. Ce roi de la comptabilité qui mêle polyvalence et amour du travail a décidé de prendre en main les rênes d’une commune qui, selon lui, en avait bien besoin. Et lui qui aime avoir du pain sur la planche, va être servi », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pascal Wallart, « Jean-François Graf vient de donner sa démission à la préfète : Depuis un mois et demi, le maire de Courcelles-les-Lens n’est plus apparu en mairie. On l’a dit au bout du rouleau, en plein « burn out »... Et de fait, il n’y reviendra pas, ayant envoyé voici quelques jours sa lettre de démission. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Pascal Wallart, « Clap de début pour Bernard Cardon… juste au milieu du gué : Sans surprise, c'est Bernard Cardon qui s'installe dans le fauteuil majoral au terme d’une séance de conseil marquée par le top-départ pour deux gros projets du mandat : la vidéoprotection et la future médiathèque. De quoi se remonter les manches alors qu’on est déjà à la moitié de la mandature. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Fabien Pestiaux, « Édith Bleuzet-Carlier devient la première femme maire de Courcelles : Sans grande surprise, Édith Bleuzet-Carlier a été élue maire de Courcelles-lès-Lens, ce vendredi soir. Arrivée en tête au premier tour, elle avait confirmé lors du second tour dimanche dernier avec dix points d’avance sur son prédecesseur, Bernard Cardon, beau perdant. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Courcelles-les-Lens: depuis l’arrêt des travaux, l’église se dégrade : Après plusieurs mois d’arrêt de travaux à la suite d'un dépôt de bilan de l’entreprise qui les avait entamés, l’église courcelloise revêt une façade bicolore qui exaspère certains fidèles mais pas seulement. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Courcelles-les-Lens : avant après : mairie, bibliothèque, salle de musique », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).