la Loisne aval, cours d'eau naturel de 11,53 km, qui se jette dans la Lawe au niveau de la commune de La Couture[4] ;
le courant de la Goutte, d'une longueur de 11 km, qui prend sa source dans la commune de Béthune et se jette dans la Lawe au niveau de la commune de Locon[5] ;
le canal de Beuvry, canal, chenal navigable de 2,59 km, qui se jette dans le canal d'Aire toujours au niveau de la commune[6]. Le canal de Beuvry a deux affluents qui drainent la commune :
la Loisne amont, cours d'eau naturel de 10,52 km, qui prend sa source dans la commune de Hersin-Coupigny[7].
la Rivière militaire, cours d'eau naturel de 1,97 km, qui prend sa source dans la commune de Beuvry et se jette dans le fossé des Barizeaux[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 715 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 15 km à vol d'oiseau[11], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Milieux naturels et biodiversité
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 2] :
le marais de la Loisne. Localisé sur les anciens marais de la Loisne au sud-est de la ville de Béthune et incluant les terrils édifiés sur les mêmes marais, le site a été largement réaménagé en espace de loisirs avec de nombreux étangs de pêche[15] ;
le marais de Beuvry, Cuinchy et Festubert. Cet ensemble de marais se situe dans le bassin versant de la Lys en limite nord/ouest du bassin minier du Pas-de-Calais qui est une zone très industrialisée et peuplée dans laquelle peu de milieux naturels subsistent[16].
Urbanisme
Typologie
Au , Beuvry est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béthune, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 4],[I 5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (43,4 %), zones urbanisées (23,2 %), prairies (9,9 %), forêts (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), zones humides intérieures (0,5 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 392, alors qu'il était de 4 108 en 2013 et de 3 853 en 2008[I 6].
La commune ne respectait pas les obligations qui lui sont faites par l'article 55 de la loi SRU de 2000 de disposer d'un pourcentage minimal de logements sociaux et était astreinte au paiement de pénalités financières, qui se sont élevées à 17 000 € en 2014. Au sens du recensement, le nombre de logements sociaux s'élevait à 522 (14,7 % du parc des résidences principales) en 2008, nombre qui a été augmenté à 701 (17,7 %) en 2018[I 8].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Beuvry en 2018 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 62,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (61,8 % en 2013), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 8].
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Le nom de Beuvry a pris successivement au moins les formes suivantes Berri, Beuvri, Bevery, Bouvry et enfin Beuvry.
Ce mot, dans sa forme écrite, pourrait avoir comme origine le mot Bièvre (« Castor » en ancien français), qu'on retrouve aussi dans la commune proche de Labeuvrière.
Histoire
Premières occupations humaines
L'homme de Néandertal occupe la région, à proximité d'Arras[Note 6], il y a 200 000 ans[18]. Des silex taillés en biface de type prondnik de l'époque Dernier Glaciaire ont été mis au jour dans d'anciennes sablières du Mont de Beuvry[19]. Des pointes barbelées en os et bois de cervidé (datées autour de 10 000 av. J.-C.) ont été retrouvées à Béthune et Beuvry, ainsi que des outils plus récents dans le marais de Beuvry (-7000 à -5000 ans, au mésolithique). Au néolithique (-4000 à -1600 ans), l'activité s'oriente vers l'agriculture et l'élevage ; une occupation à l'âge du bronze (-1600 à -800) est également attestée sur la commune[20]. À l'époque gallo-romaine, on trouve les traces d'une villa et de tombes du IIe[21].
Haut Moyen Âge
À l'époque du haut Moyen Âge, sous Charlemagne, vers 800 apr. J.-C., le Béthunois compte 4 000 à 5 000 habitants. Cette population est multipliée par 10 dans les 500 années qui suivent[22].
Du Moyen Âge à l’époque moderne
Ancien Régime
Vers 1245, Nicolas (de Lens) est seigneur de Beuvry, mort après 1245; il est frère de Baudouin (IV), châtelain de Lens, (1215-1263), ce dernier étant le trisaïeul de Baudouin de Lens, seigneur d'Annequin, grand maître des arbalétriers de France[23]. Les seigneurs de Beuvry sont à cette époque une branche cadette des châtelains de Lens, eux-mêmes descendants des comtes de Boulogne.
Vers 1260, Jean (de Lens) est seigneur de Beuvry, mort avant 1260, fils de Nicolas précité. Un lien de parenté existe probablement entre Jean seigneur de Beuvry mort avant 1260 et Marie, dame de Beuvry, citée ci-dessous.
En 1266 et 1268, sous Louis IX ou Saint Louis (1214-1270), selon le club d'histoire de Beuvry[24], Jean de Nédonchel et Marie, dame de Beuvry, auraient vendu cette terre ou peut être un fief en dépendant à Robert II, comte d'Artois, avec le manoir et la forteresse (dict arch et hist du P de C).
En 1530, Anne de Bourgogne âgée de 14 ans (née le 3 avril 1516) fille d'Adolphe de Bourgogne (1489-1540), fils de Philippe de Bourgogne-Beveren (1450-1498), fils d'Antoine de Bourgogne (1421-1504) précité; Anne fit passer le domaine d'abord dans la maison de Horne, par son mariage en 1530 avec le comte Jacques (III) de Hornes chevalier de la Toison d'Or en 1505, fils de Jacques (II) de Hornes et Jeanne de Bruges, une fille de Louis de Gruuthuse chevalier de la Toison d'or également; puis dans celle de Hénin-Liétard par son mariage avec Jean de Hénin-Liétard, 4e du nom, comte de Bossut ou Boussut, chevalier de la Toison d'Or, grand écuyer de Charles Quint, colonel de sa cavalerie légère, grand bailli des eaux et forêts de la province du Hainaut, seigneur de Chocques et de beaucoup d'autres lieux, décédé en 1563. Le dénombrement de Beuvry a été rendu vers cette époque à Philippe II, roi d'Espagne, par Pierre Bossut, fils de Jean Ier. La seigneurie de Beuvry resta dans cette maison jusqu'au milieu du XVIIIe siècle.
Cette information pourrait ou non être en contradiction (seigneurie en tout ou partie ou autres raisons) avec celle du père Anselme qui cite que la seigneurie de Beuvry vers 1611 était aux mains de Louis de Montmorency qui semble appartenir à la branche de Montmorency-Fosseux, issue de Louis de Montmorency-Fosseux fils de Jean II de Montmorency. Afin de tenter de comprendre cette contradiction, on peut établir un lien existant entre les Hornes et les Montmorency mais qui n'explique pas directement cette contradiction; ainsi on peut observer un lien entre Jacques (III) de Hornes qui reçut le domaine de Beuvry d'Anne de Bourgogne et la maison de Montmorency; Jacques (III) de Hornes étant sans héritier de ses trois mariages avec les Croÿ, Savoie et Bourgogne, le comté de Hornes passa à son frère Jean (II) de Hornes marié à Anne d'Egmont, ces derniers n'eurent également pas d'enfant; en conséquence, avec la permission de son seigneur suzerain, le prince-évêque Corneille de Berghes (maison de Glymes-Berghes), il lègua par testament le comté de Horne au fils aîné de sa femme, Philippe de Montmorency mort aux côtés du comte Lamoral d'Egmont, décapités le à Bruxelles à la suite de la répression menée par le duc d'Albe au début du soulèvement des Pays-Bas contre Philippe II d'Espagne[24].
Vers 1611, le seigneur de Beuvry est Louis de Montmorency (maison de Montmorency), frère de Nicolas de Montmorency, comte d'Estaires[30].
En 1630, le 4 décembre, sont données à Madrid des lettres de chevalerie pour Charles de Croix, écuyer, seigneur d'Estrasselles, Nerbinghem et la Motte. Il a servi deux ans dans l'infanterie espagnole au régiment de Simon d'Autunz, s'est trouvé aux sièges de Vreselle, Juliers et depuis avec le marquis de Los Vallases, en qualité de volontaire à ses frais et dépens. Il a perdu son frère au siège de Verselli, ce dernier servant au régiment du sieur de Coing. Il est issu de l'ancienne noblesse du côté de ses deux parents, plusieurs prédecesseurs ont été honorés du titre de chevalier. Il est le fils de feu Jacques de Croix, chevalier, lieutenant-général des ville et bailliage de Saint-Omer, pendant 27 ans, qui avait suivi la cour et les armées, avait été fait prisonnier au siège de Tournai, avait connu une rigoureuse détention de 15 mois et a dû payer une rançon excessive[31].
Comme complément à la succession précitée au sujet de la terre de Beuvry transmise de Bonne d'Artois aux ducs de Bourgogne, la terre de Beuvry est ensuite passée dans la maison de Hénin-Liétard au XVIe siècle, puis dans celle des Ghistelles en 1736. Alexandre de Hénin-Liétard, prince de Chimay, hérite cette année-là de Beuvry mais le revend au comte Ignace de Ghistelles. Celui-ci fait démolir le château médiéval et construit à la place un château plus moderne. Lorsqu'il meurt en 1754, sa sœur hérite des biens. Mademoiselle de Ghistelles meurt en 1765 et lègue le village à son neveu Philippe de Ghistelles. Il fréquentera régulièrement le château avant de s'y établir définitivement et y donnera de somptueuses fêtes, jusqu'à son émigration en 1792 et la vente du château comme bien national, puis sa destruction.
La prévôté de Gorre, sur la Louanne, définitivement attribuée à Saint-Vaast en 1231.
Le hameau de Taigneville, Tigni villa (maison du bois).
Le domaine de Belleforière (appartenant au marquis de Baynast). Lien vers la maison de Soyécourt-Belleforière: Famille de Soyécourt.
En 1784, le 19 septembre, les frères Robert et M. Collin-Hullin ont fait voler leur ballon à hydrogène, La Caroline, à la demande de Philippe III Alexandre, Ier Prince de Ghistelles pendant 6 heures 40 minutes, parcourant 186 km de Paris à Beuvry. La Caroline devait sa conception aux travaux des professeurs Jacques Charles et Jean Baptiste Meusnier et réalisa le tout premier vol au monde de plus de 100 km. Dans la Ville de Beuvry, un monument en pierre a été érigé pour commémorer le 200e anniversaire de l'atterrissage des frères de La Caroline le 19 septembre 1784. Un bal de la ducasse "du Ballon" est désormais organisé à la fin de chaque mois de septembre[33],[34].
Époque contemporaine
Première Guerre mondiale
La Première Guerre mondiale entraîne la destruction de près de la moitié de la ville de Béthune. Dans les arrondissements d'Arras et Béthune, 150 000 ha de terres sont stérilisés[35].
La ville de Beuvry a été fusionnée avec la ville proche de Béthune fin 1993. Beuvry ne bénéficiant pas de ses pouvoirs municipaux propres, de nombreux Beuvrygeois ont montré leur mécontentement contre cette décision du conseil municipal de l'époque, ce qui s'est traduit par les élections municipales de 1995, des pétitions en 1995 et 1996, l'élection en d'une commission spéciale chargée de donner un avis sur un "projet de modification des limites territoriales de la commune de Béthune en vue de l'érection de la commune associée de Beuvry en commune distincte". L'élection municipale de a abouti à une scission permettant à la commune associée de Beuvry de redevenir indépendante en [38],[39],[40].
Au premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-EELV menée par la maire sortante Nadine Lefèbvre obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 2 005 voix (50,65 %, 23 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires), devançant très largement celles menées respectivement par[41] ;
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste DVG menée par la maire sortante Nadine Lefebvre obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 786 voix (63,19 %, 24 conseillers municipaux élus dont 4 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[42] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[56].
En 2021, la commune comptait 9 111 habitants[Note 9], en évolution de −4,63 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 4 526 hommes pour 4 805 femmes, soit un taux de 51,5 % de femmes, égal au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[58]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
2,2
5,7
75-89 ans
9,8
16,5
60-74 ans
18,0
19,2
45-59 ans
18,4
19,6
30-44 ans
19,3
18,8
15-29 ans
15,1
19,6
0-14 ans
17,3
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[59]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
Enseignement
Collège d'Enseignement Secondaire Albert Debeyre.
Lycée d'Enseignement Général et Hôtelier Marguerite Yourcenar.
Santé
Le centre hospitalier Germon Gauthier, créé en 1982.
Maison de la poésie, dans le château de Bellenville ;
L'école internationale de Manchuria Kung Fu dirigée par le Maître Mathieu Derosière (Manchuria Kung Fu School of Chinese Martial Arts), le siège social de la Fédération de Manchuria Kung Fu[60].
l'église Saint-Martin de Beuvry[61] (XVIe siècle) : classement au titre des monuments historiques par arrêté du ;
l'ancien moulin[62] : vestiges de l'ancien moulin à vent (cad. BC 432) : inscription par arrêté du ;
le manoir de l'Estracelles[63] : façades et toitures (cad. B 136) : inscription par arrêté du . Lien éventuel avec le manoir d'Estracelles, Jacques d'Estracelles cité en 1346, cf section Histoire ;
La borne commémorative élevée par le gouvernement portugais à l’endroit où fut repoussé l’armée allemande en avril 1918. Au total, sept bornes sont élevées : deux à Hinges, une à Saint-Floris, à Robecq, Essars, Mont-Bernanchon[66].
Conon de Béthune (?1170–1220) est plus probablement associé à une résidence semi-fortifiée beuvrygeoise qu'à la ville de Béthune même (qui au XIIe siècle correspondait uniquement à l'actuel Catorive).
Léon Lepetit-Blois (1918-2008), résistant et poète, à vécu et est décédé à Beuvry.
Noël Josèphe (1920-2006), Inspecteur général de l'éducation nationale, résistant, député-maire de Beuvry de 1971 à 1993, fondateur de la Maison régionale de la poésie sise au domaine de Bellenville à Beuvry.
Léone Nogarède (1926-), actrice de théâtre et critique d'art, née à Beuvry.
Jean-Philippe Lenclos (1938-), designer-coloriste, auteur de nombreux ouvrages sur la couleur dans l'architecture, né à Beuvry.
Henri Delerue (1939-2016), natif de Beuvry, athlète international des années 1960, spécialiste de la marche athlétique, trois fois sélectionné aux Jeux olympiques d'été.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
↑En 1976, un fragment de crâne d'une femme de Néandertal est retrouvé sur un chantier à Biache-Saint-Vaast, entre Arras et Douai
↑Un parc intergénérationnel de la commune porte le nom de ce maire.
↑Une salle de la commune à la Prévôté de Gorre porte le nom de ce maire.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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↑Feuchère, Pierre, « Étude sur l'écartelé plain en Artois aux XIIIe et XIVe siècles », Schweizerisches Archiv für Heraldik, 1950, volume 64, p. 81-96; 116-121
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↑Joël Meyniel, Les archers du roi, (Livre numérique), Books on Demand, , 193 p. (ISBN9782322083749)
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↑Le paragraphe sur le ballon la Caroline des frères Robert est issu de l'article Wikipédia sur Beuvry en version anglaise.
↑Alain Derville, contributeur: Pierre Bruyelle, Histoire de Béthune et de Beuvry, Westhoek éditions, , p. 148
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↑Cent ans de vie dans la région, tome 3 : 1939-1958, La Voix du Nord éditions, hors série du , p. 43
↑Eric Charmes, « La sécession d’une commune – ou comment Verquigneul a quitté Béthune – : La France des 36.000 communes et des maires cumulant les mandats, constitue en Europe, une curiosité
institutionnelle ; le fait qu’une ville, même de taille modeste, puisse être divisée en six ou sept communes n’a pas
d’équivalent. Certaines communes fusionnent parfois, mais basés sur le consentement mutuel, les mariages
d’intérêts souvent divergents sont difficiles... et le divorce toujours envisageable. Etude de cas dans le Nord », Études foncières, no 135, (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑Yves Jouannic, « Divorce de cœur après mariage de raison », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )« Les Beuvrygeois devaient élire une commission de neuf membres qui sera appelée à donner un avis sur une éventuelle dénonciation de cette fusion-association. La liste favorable à la « défusion » l'a emporté, avec 70 % des suffrages environ ».
↑« Beuvry : le retour de Voltaire Bouque dans l’exécutif municipal ? : Que ce soit en tant qu’ancien adjoint, simple conseiller ou ex-maire, Voltaire Bouque a toujours siégé face à Nadine Lefebvre. Aujourd’hui, il se retrouve sur la même liste que le maire sortant et pourrait même se voir confier la gestion des finances de la commune en cas d’élection. Grand écart politique ou simple rapprochement ? L’intéressé répond », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Stéphanie Hameaux, « Beuvry : Nadine Lefebvre, l’enseignante devenue maire : Enseignante, Nadine Lefebvre entre en politique en 1989. Elle est alors conseillère municipale aux côtés de Noël Josèphe. Elle est à la tête de la mairie depuis 2008 », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Réélue en 2013 : St. L., « Beuvry : Nadine Lefebvre réélue, le conseil municipal installé, sans surprise », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑David Cierniak, « Beuvry : les projets de Nadine Lefebvre, maire : Consolidation du pôle éducatif et sportif Léo-Lagrange, au nord de la commune, et rénovation de la place Salengro, dans le centre. Voilà les grands travaux et orientations du mandat qui débute. Le second pour Nadine Lefebvre en tant que maire de cette commune de plus de 9 000 habitants. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Stéphane Leulier, « À Beuvry, une troisième écharpe de maire à huis clos pour Nadine Lefebvre : Sans surprise, malgré la candidature de l’un des cinq élus d’opposition Boris Briche, Nadine Lefebvre a été élue maire lors du conseil municipal d’installation, ce samedi matin. Elle sera entourée de huit adjoints dont Marie-Cécile Vanbergue, pour qui il s’agit d’une première. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Arlette SEBZDA, « La borne portugaise de Mont-Bernanchon inaugurée pour la 3e fois depuis la Première Guerre mondiale », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).