Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Audomarois ». Ce document de planification concerne un territoire de 662 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Aa et sa zone d'étalement : le marais audomarois. Le périmètre a été arrêté le 4 février 1994 et le SAGE proprement dit a été approuvé le , puis révisé le , puis le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte pour l'aménagement et la gestion des eaux de l'Aa (SmageAa)[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Watten à 9 km à vol d'oiseau[5], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site spécial publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Dans ce cadre, la commune fait partie de plusieurs espaces protégés :
le parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, d'une superficie de 132 499 hectares réparties sur 154 communes, géré par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale[10].
L'inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le marais de Serques à Saint-Martin-au-Laërt, d'une superficie de 555 hectares et d'une altitude variant de 2 à 6mètres. Cette ZNIEFF, site touristique, située à l'ouest du marais audomarois, présente des terres entourées d'un important réseau de watergangs[14].
Et une ZNIEFF de type 2[Note 3] : le complexe écologique du marais Audomarois et de ses versants, d'une superficie de 12 177 hectares. Cette ZNIEFF est un élément de la dépression préartésienne, drainé par l'Aa, le marais Audomarois est un golfe de basses terres bordé à l'Ouest par la retombée crayeuse de l'Artois et à l'Est par les collines argileuses de la Flandre intérieure[15].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 sur la commune
Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Martin-lez-Tatinghem est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16].
Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Omer[Note 4], une agglomération inter-départementale regroupant 23 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[17],[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Omer, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[18]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les lignes 4 et 5 du réseau urbain Mouvéo.
Risques naturels et technologiques
Risque inondation
À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[21].
Toponymie
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Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Martinus (1139) ; Sanctus Martinus extra burgum (1184) ; Sanctus Martinus extra muros Sancti Audomari (1240) ; Les forbourgs de Saint-Martin (1307) ; Saint-Martin dehors les murs de Saint-Omer (1347) ; Saint-Martin dehors le porte Boulizienne (1441) ; Saint-Martin hors la ville (1559) ; Sanctus Martinus extra oppidum (1560) ; Saint-Martin-du-Lart (1651) ; Saint-Martin-au-Nart (1782)[22].
La préposition « lez » permet de signifier la proximité d'un lieu géographique par rapport à un autre lieu. En règle générale, il s'agit d'une localité qui tient à se situer par rapport à une ville voisine plus grande. Par exemple, la commune de Saint-Martin indique qu'elle se situe près de Tatinghem.
Histoire
La commune est créée depuis le par la fusion de deux communes limitrophes : Saint-Martin-au-Laërt et Tatinghem[23]. L'arrêté préfectoral est signé le et signale que le chef-lieu de cette commune est celui situé auparavant à Saint-Martin-au-Laërt[24].
La commune nouvelle décide, le , de supprimer les deux communes déléguées par décision du conseil municipal[25],[26].
Personne sans activité professionnelle Conseiller départemental du canton de Saint-Omer (?-2023) Vice-président de la CASO (2014-2023)[29] Réélu pour le mandat 2020-2026[30],[31],[32]
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d'une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d'espèces, d'association d'espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Saint-Omer comprend trois villes-centres (Arques, Longuenesse et Saint-Omer) et 20 communes de banlieue.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑« Arrêté portant création de la commune nouvelle de Saint-Martin-lez-Tatinghem », Recueil des actes administratifs de la préfecture du Pas-de-Calais, no 1, (lire en ligne [PDF]).
↑Valéry Duhaut, « Les communes Saint-Martin-au-Laërt et Tatinghem n'existeront plus que dans nos souvenirs », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Jennifer-Laure Djian, « Patrick Tillier succède à Bertrand Petit au poste de maire de Saint-Martin-lez-Tatinghem », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Valéry Duhaut, « Audomarois : « Sur le plateau des landes, on a perdu 15 espèces d'oiseaux en 15 ans » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Aïcha Noui (photogr. Max Rosereau), « Ce que l'on doit savoir sur le retour des combats de coqs à Saint-Martin-lez-Tatinghem
Les combats de coqs font leur retour à la salle Anicet-Choquet à Saint-Martin-lez-Tatinghem ce samedi 18 février. Cette tradition bien ancrée dans certaines communes de l'Audomarois déchaîne toujours les passions, divise et suscite la curiosité. Mais il demeure difficile de la satisfaire au sein d'un milieu fermé, méfiant, guetté en permanence par les animalistes. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).