Le dispositif connaît un certain engouement après l'adoption le de la loi no 2015-292 « relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes » qui incite financièrement à la création de communes nouvelles.
La loi no 2019-809 adoptée le assouplit les règles sur le nombre de sièges du conseil municipal des communes nouvelles entre le premier et le second renouvellement lors des élections municipales, et rend possible la suppression d'une seule commune déléguée au sein de la commune nouvelle sans suppression de l'ensemble des communes déléguées.
Depuis 2015, toutes les nouvelles communes de France prennent le statut de « commune nouvelle ». Les appellations « nouvelle commune » et « commune nouvelle » sont alors parfois confondues, il convient cependant de les utiliser à bon escient : une « nouvelle commune » est une commune créée à partir de la fusion/association/etc. de communes préexistantes, une « commune nouvelle » est un statut administratif d'une commune.
Objectifs et enjeux
Avant 2010, la loi Marcellin
La France, avec près de 36 800 communes en 2015, regroupe à elle seule un tiers des communes de l’Union européenne[1]. Cet émiettement se traduit par un nombre élevé de petites communes avec peu de moyens[2], qui a amené l'État à rechercher des modalités de regroupement des communes.
Les dispositions antérieures permettant de réduire le nombre de communes, sont issues de la loi Marcellin du , dans laquelle la fusion de communes est décidée par le préfet, à l’initiative des conseils municipaux de communes limitrophes et après une consultation favorable de la population de chaque commune concernée.
Ces fusions pouvaient prendre la forme soit de « fusions simples », où des mairies-annexes étaient créées dans certaines communes supprimées, et la « fusion-association », où les anciennes communes conservaient leur territoire et leur dénomination, sous le statut de communes associées avec maintien d’un maire délégué, création d’une annexe à la mairie permettant l’établissement des actes de l’état civil et création d’une section du centre communal d’action sociale.
Ces dispositions n’ont eu, en France, qu’un succès très limité (1 100 communes supprimées par fusion, de 1971 à 2009) par rapport à la plupart des pays européens qui ont, au cours des années 1970, réduit, de manière souvent significative, le nombre de leurs communes[3].
Ces lois ont connu un grand succès en la matière, et de très nombreuses communautés de communes ou communautés d'agglomération ont depuis été créées ou regroupées[9],[10].
À l'exception de quatre communes insulaires (L'Île-d'Yeu, Île-de-Bréhat, Île-de-Sein et Ouessant), l'ensemble des 34 965 communes existant au , sont désormais regroupées au sein d'EPCI de taille importante, qui exercent de très nombreuses compétences qui leur ont été obligatoirement ou volontairement transférées par les communes membres[11], réduisant de ce fait les conséquences de l'émiettement territorial.
Toutefois, le président de la République Nicolas Sarkozy annonce lors de son discours du à Toulon, que « le moment est venu de poser la question des échelons de collectivités locales dont le nombre et l’enchevêtrement des compétences est une source d’inefficacité et de dépenses supplémentaires. La compétitivité de notre économie est capitale. Elle ne peut supporter un poids excessif de dépenses publiques »[12].
Dans ce cadre, inspiré par les travaux du "Comité Balladur", le gouvernement a engagé une réforme des collectivités territoriales (CRCt), destinée à limiter l'imbrication des institutions locales, affirmant vouloir en rendre le fonctionnement plus économique et en améliorer la gouvernance, notamment dans le cadre d'une concurrence européenne, voire mondiale, des métropoles les plus importantes, qui a abouti par l'adoption de la loi no 2010-1563 du de réforme des collectivités territoriales, qui crée un nouveau régime de regroupement des communes, les « communes nouvelles »[13].
Lors des débats parlementaires autour de la loi RCT, le député UMP Jacques Pélissard, président de l’Association des maires de France (AMF), avait écarté la majoration de 5 % de leur dotation globale de fonctionnement, l'AMF refusant alors que cette incitation financière pour les communes nouvelles soit gagée sur la stabilité des ressources du bloc local[15].
Loi de 2015
Lors du congrès de 2013, l'AMF se prononce en faveur des communes nouvelles et organise le un colloque intitulé « Communes nouvelles, l’urgence d’agir ». Afin d'éviter les arbitrages du projet de loi NOTRE, le député UMP Jacques Pélissard dépose une proposition de loi, rejointe par une seconde portée par la députée PS Christine Pirès-Beaune. L'intégration de la disposition de cette dernière qui impose le rattachement d'une commune nouvelle à une structure intercommunale à fiscalité propre dans un délai de vingt-quatre mois permet la fusion des deux textes initiaux et leur adoption[15].
La loi no 2015-292 « relative à l'amélioration du régime de la commune nouvelle, pour des communes fortes et vivantes » a été adoptée le afin d'inciter à la création de communes nouvelles en instaurant un pacte financier qui garantit, pendant trois ans le niveau des dotations de l’État, aux communes fusionnant en 2015 ou 2016[16]. Ce dispositif incitatif popularise le statut créé en 2010 et favoriser la création de plusieurs centaines de communes nouvelles[17].
Depuis 2015, toutes les nouvelles communes de France prennent le statut de « commune nouvelle ». Les appellations « nouvelle commune » et « commune nouvelle » sont alors parfois confondues, il convient cependant de les utiliser à bon escient : une « nouvelle commune » est une commune créée à partir de la fusion/association/etc. de communes préexistantes, une « commune nouvelle » est un statut administratif d'une commune.
Christine Pirès-Beaune estime que la commune nouvelle est une forme efficace de mutualisation : « Quand nous les avons auditionnés, les maires ou représentants de six communes nouvelles […] ont pourtant souligné que cette solution permettait une mutualisation des moyens et des économies sans commune mesure avec celles liées à la mise en place de structures intercommunales. Dès la première année, dans plusieurs communes nouvelles, les frais de fonctionnement ont diminué de 6 % à 8 %, et l’enveloppe consacrée aux indemnités des élus a été réduite de 20 % »[15].
Loi de 2019
La loi no 2019-809 visant à adapter l'organisation des communes nouvelles à la diversité des territoires, a été adoptée le afin d'assouplir les règles sur le nombre de sièges du conseil municipal des communes nouvelles entre le premier et le second renouvellement lors des élections municipales, et de rendre possible la suppression d'une commune déléguée au sein de la commune nouvelle au lieu d'une suppression totale de l'ensemble des communes déléguées[18].
Au début 2019, plus de 800 communes nouvelles ont été créées sur l’ensemble du territoire national, regroupant plus de 2 500 communes et près de 2,5 millions d’habitants[19],[20]. Cette nouvelle formule connaît donc un certain succès surtout en milieu rural, mais également urbain autour de villes petites et moyennes et avec encore des projets en cours.
Loi de finances 2024
La loi de finances 2024 vient corriger des dispositions faisant le calcul de certaines dotations pour une collectivité unique pouvait être moindre que les dotations antérieures cumulées. La loi porte également la dotation d'amorçage à 15 euros par an et par habitant, au lieu de 6, sur trois ans, pour les projets de commune nouvelle unissant des villes cumulant moins de 150 000 habitants avant leur réunion[21].
Création et fonctionnement
Création
« Une commune nouvelle peut être créée en lieu et place de communes contiguës : 1) Soit à la demande de tous les conseils municipaux ; 2) Soit à la demande des deux tiers au moins des conseils municipaux des communes membres d'un même établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, représentant plus des deux tiers de la population totale de celles-ci ; 3) Soit à la demande de l'organe délibérant d'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, en vue de la création d'une commune nouvelle en lieu et place de toutes ses communes membres ; 4) Soit à l'initiative du représentant de l’État dans le département. »
— Début de l'article L. 2113-2 du Code général des collectivités territoriales[22]
Dans les 3e et 4e cas (proposition d'un EPCI de se transformer en commune nouvelle, ou demande préfectorale), la création de la commune nouvelle nécessite l'approbation d'au moins les deux tiers des conseils municipaux représentant au moins les deux tiers de la population de la future commune nouvelle[23].
De plus, lorsque tous les conseils municipaux ne se prononcent pas favorablement pour la création de la commune nouvelle, un référendum doit être organisé dans l'ensemble des communes concernées pour confirmer le vote de la majorité qualifiée des conseils municipaux[24]. Le choix du nom de celle-ci[25] est également voté en conseil municipal dans un délai de six mois. Si une commune nouvelle n’a pas de nom à suggérer, ou s’il y a litige, le préfet est compétent pour le régler.
La loi no 2016-1500 tendant à permettre le maintien des communes associées, sous forme de communes déléguées, en cas de création d'une commune nouvelle[26], adoptée le 8 novembre 2016, permet également aux communes, issues de fusion-associations de la loi Marcellin, de pouvoir maintenir leurs communes associées comme communes déléguées au sein de la commune nouvelle.
Le préfet a, comme pour les anciennes fusions de la Loi Marcellin, un pouvoir d’appréciation et peut ne pas donner suite à la demande, même unanime, de création d’une commune nouvelle dont il est saisi[27].
En effet une telle création peut influencer la définition d'autres collectivités territoriales (département voire région) et d'autres EPCI à fiscalité propre (dont les sièges peuvent être dans une autre collectivité territoriale de même niveau) et autres syndicats intercommunaux ou syndicats mixtes dont les anciennes communes pouvaient faire partie ; elle peut nécessiter de modifier le découpage des circonscriptions électorales et la représentation de ces communes par leurs élus (notamment les circonscriptions législatives définies par département, les cantons définis par département depuis 2014, et les circonscriptions européennes) ainsi qu'une réorganisation des services déconcentrés de l’État et responsabilités du corps préfectoral.
Pour certaines créations, un accord unanime de plusieurs préfets de départements ou régions concernées peut également être nécessaire[réf. nécessaire]. De même une décision du Conseil d'État peut trancher en cas de litiges entre les collectivités et/ou préfets concernés quand ceux-ci ont émis des oppositions ou si tous les EPCI et syndicats n'ont pas approuvé une telle création ou si la reprise des actifs et passifs des anciennes communes par la commune nouvelle ou la représentation des communes déléguées n'est pas équitable. Dans de tels cas, la publication de l'arrêté préfectoral (ou inter-préfectoral) doit être notifié au Journal officiel de la République française (JORF) et pas seulement inscrit au recueil des actes administratifs (RAA) du département comme pour la majorité des créations de communes nouvelles[réf. nécessaire].
Par ailleurs, contrairement à un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre, une commune ne peut se situer à cheval sur deux départements. Afin d'être validée, à la suite des conseils municipaux demandant la constitution d'une commune nouvelle, les conseils départementaux concernés doivent également approuver le projet de fusion entraînant une modification de leurs limites territoriales. Celle-ci ne peut intervenir que par la signature d'un décret du gouvernement autorisant cette modification, après avis du Conseil d'État[28].
Statut
La commune nouvelle est une commune dotée des mêmes compétences que les autres communes françaises. Il s'agit d'une collectivité territoriale qui se substitue aux communes fusionnées.
Les communes fusionnées subsistent sous forme de communes déléguées, reprenant le nom et les limites territoriales des anciennes communes mais ne disposant pas de la personnalité morale, selon un fonctionnement inspiré de celui instauré par la Loi PLM, les communes déléguées ayant des compétences proches de celles des arrondissements municipaux[29]. Toutefois, le conseil municipal de la commune nouvelle peut décider par une délibération de ne pas maintenir les diverses communes déléguées[30].
Une commune déléguée n'est plus une collectivité territoriale, mais reste une division administrative de la France, avec un périmètre, un nom, un maire délégué et une population, mise à jour chaque année par l'Insee (voir par exemple la population 2014, publiée le [31]).
Chaque commune déléguée dispose, si elle est créée ou maintenue :
d'un maire délégué, désigné par le conseil municipal de la commune nouvelle, qui est officier d'état civil et officier de police judiciaire, et peut être chargé de l'exécution des lois et règlements de police dans la commune déléguée. Il peut recevoir du maire de la commune nouvelle diverses délégations applicables sur le territoire délégué. Il dispose également d’un pouvoir consultatif (avis sur les autorisations d’urbanisme, les permissions de voirie, les projets d’acquisition...), animation des conseils de quartier, caisses des écoles…[32],[15]. ;
d'une annexe de la mairie dans laquelle sont établis les actes de l'état civil concernant les habitants de la commune déléguée[33] ;
et éventuellement, sur décision du conseil municipal de la commune nouvelle, d'un conseil de la commune déléguée, composé du maire délégué et de conseillers communaux, désignés par le conseil municipal de la commune nouvelle parmi ses membres[34]. Le conseil municipal de la commune nouvelle peut également désigner, parmi les conseillers communaux, un ou plusieurs adjoints au maire délégué[35].
Lorsqu'il est créé, le conseil de la commune déléguée est compétent notamment sur les questions suivantes[29] :
répartit les crédits de fonctionnement qui lui sont délégués par le conseil municipal de la commune nouvelle au sein d'un document budgétaire dénommé État spécial de la commune déléguée, qui est annexé au budget de la commune[36]. Il vote également les crédits d'investissements[37] ;
délibère sur l'implantation et le programme d'aménagement de tous les équipements sociaux destinés aux habitants de la commune déléguée dont la réalisation est subordonnée à la décision du conseil municipal et dont la gestion revient (sauf cas particulier) au conseil de la commune déléguée[38] ;
désigne en son sein les représentants de la commune dans les organismes dont le champ d'action est limité à la commune déléguée et dans lesquels la commune doit être représentée en vertu de dispositions applicables à ces organismes[39] ;
est saisi pour avis des rapports et projets concernant les affaires dont l'exécution est prévue en tout ou partie dans les limites de l'arrondissement ;
est consulté par le maire de la commune avant toute délibération du conseil municipal sur le Plan local d'urbanisme[40] et tous projets d'urbanisme lorsque ce plan ou projet concerne la commune déléguée ;
est consulté par le conseil municipal sur le montant des subventions que celui-ci se propose d'accorder aux associations ayant leur activité sur la commune déléguée[41] ;
peut se voir déléguer par le conseil municipal la gestion d'un équipement du service communal.
Le conseil de la commune déléguée peut adresser au maire de la commune des questions écrites ou demander un débat au conseil municipal, pour toute affaire intéressant son territoire[42].
Contrairement aux communes associées de la Loi Marcellin, les communes déléguées ne constituent pas un sectionnement électoral, et ne disposent pas d'une section du centre communal d'action sociale (CCAS) de la commune nouvelle[43].
Typologie de communes nouvelles
Taille des communes nouvelles
Les premiers mouvements de regroupements observés en 2015 se déploient surtout en milieu rural, même si des agglomérations passent à l’acte comme Cherbourg-en-Cotentin avec 81 644 habitants ou Annecy avec 122 000 habitants)[15], suivies en 2019 par Évry-Courcouronnes (66 106 habitants).
« Dé-fusion » de communes nouvelles
La loi n'a pas prévu de procédure particulière en cas de conflit pour constater la fin de la commune nouvelle ou le départ d'une de ses communes anciennes. Dans ces conditions, les dispositions générales du code général des collectivités territoriales et notamment son article L. 2112-2[44] relatives aux modification des limites territoriales des communes s'appliquent, qui prévoient notamment une enquête publique, la mise en place d'une commission syndicale, l'avis de différents conseils locaux, voire du Conseil d'État selon l'impact du projet[45].
Localisation des communes nouvelles créées entre 2011 et 2014 (en rouge : création annulée).
Avant le , plusieurs arrêtés de création signés par les préfets ont pris effet, entraînant la création de 13 communes nouvelles regroupant 35 communes :
2 communes nouvelles au , regroupant 4 communes (arrêtés signés en 2011) ;
10 communes nouvelles au , regroupant 29 communes (arrêtés signés en 2012) ;
1 commune nouvelle le , regroupant 2 communes (arrêté signé en 2013).
Sur ces 13 communes, une a vu l'arrêté de création annulé par le tribunal administratif de Rouen pour vice de procédure[50].
Au , 12 communes nouvelles étaient donc en place, regroupant 33 anciennes communes.
Dans un cas, la fusion a eu pour conséquence la modification de limites administratives de cantons : les communes d'Épizon et de Pautaines-Augeville appartenaient à des cantons différents dont les limites ont été modifiées par un décret du [51].
Pour les communes nouvelles créées avant la loi no 2015-292 du , l'institution de communes déléguées n'était pas décidée dans l'arrêté de création. Chaque commune disposait d'un délai de six mois à compter de sa création pour se prononcer sur ce point. Ces décisions, qui ne font l'objet d'aucune publication officielle autre que la diffusion des comptes-rendus de conseils municipaux, ne sont souvent pas référencées dans le code officiel géographique, mais sont indiquées ici quand elles ont été trouvées (qu'il s'agisse d'une décision initiale de ne pas instituer les communes déléguées, ou d'une décision ultérieure de les supprimer).
Dans le cas de la commune de Beaussais-Vitré, l'éventuelle décision de ne pas instituer de communes déléguées n'est pas confirmée, mais a probablement été prise. En effet, les communes avaient manifesté leur souhait de réaliser « une fusion et non une association »[52] et précisaient leur intention que la fusion ne donne « pas lieu à la création d'une mairie annexe ni à la désignation d'un maire délégué »[53]. Cela semble confirmé lorsque la presse locale rapporte la nomination du nouveau maire et de ses adjoints, sans jamais mentionner un éventuel maire délégué[54]. Par ailleurs, une thèse de doctorat de 2015 parle de « fusions complètes »[55] de petites communes des Deux-Sèvres comme Voulmentin et Beaussais-Vitré. La commune nouvelle de Voulmentin ayant choisi de ne pas instituer de communes déléguées, on peut penser que Beaussais-Vitré est dans une situation identique.
Alors que précédemment les regroupements annuels (fusions et fusions-associations) ne concernaient généralement que quelques communes, le nombre de communes nouvelles créées en 2015 s'élève à 24, regroupant 113 anciennes communes.
Le département de Maine-et-Loire compte la création de 8 communes nouvelles permettant la transformation de plusieurs communautés de communes en une seule commune :
En 2017, 182 communes nouvelles ont été créées, regroupant 576 communes.
Deux département maintiennent leur dynamique :
Le Calvados avec 109 communes supprimées dans 23 communes nouvelles
La Manche avec 50 communes supprimées dans 8 communes nouvelles
Pour permettre aux communes de Gernicourt, dans l'Aisne en région Hauts-de-France, et de Cormicy, dans la Marne en région Grand Est, de fusionner sous le régime de la commune nouvelle, il a fallu que la commune de Gernicourt quitte, le , la région Hauts-de-France et le département de l'Aisne.
238 communes nouvelles ont été créées au 1er janvier 2019. Elles regroupent 624 communes anciennes.
Liste des communes nouvelles de 2021 à 2026
Mosnac-Saint-Simeux
Vimartin-sur-Orthe
Saint-Gérand-Croixanvec
Lignières-Ambleville
Montaignac-sur-Doustre
Pechs-de-l'Espérance
L'Aiguillon-la-Presqu'île
Bazoches-et-Saint-Thibaut
Saint-Jean-de-Galaure
Cussey-sur-Lison
Les Monts-Ronds
Culoz-Béon
Bernoy-le-Château
Bézac
Mansle-les-Fontaines
Tourneville-sur-Mer
Cœur-de-la-Vallée
Bonnay-Saint-Ythaire
Terval
Bazeilles
Val-de-Cognac
Osmery
Val-d'Usiers
La Chapelle-Fleurigné
Ingrandes-le-Fresne-sur-Loire
Oullins-Pierre-Bénite
Lacq
Rives-du-Fougerais
Val-de-Comporté
Commeny
Localisation des communes nouvelles créées entre 2021 et 2026.
La tenue d'élections municipales en 2020 empêche la création de communes nouvelles « l’année précédant l’échéance normale de renouvellement des assemblées concernées », conformément à l'article 7 de la loi no 90-1103 du 11 décembre 1990[75],[76].
La loi de finances pour 2024 conserve des avantages financiers pour les communes nouvelles notamment la garantie de maintien de la DGF ou une dotation spéciale pour leurs trois premières années d'existence[89].
Plusieurs projets sont lancés par les maires mais se heurtent à l’avis des conseils municipaux, à l'étude des impacts en terme de fiscalité ou à l'avis de la population.
Fiscalité
La commune nouvelle doit procéder à l'unification des impôts locaux et des abattements qu'appliquaient les anciennes communes. Cette procédure d'intégration fiscale doit être menée sur douze ans au plus[90]. La commune nouvelle perçoit la somme des dotations d'État dont bénéficiaient les anciennes communes.
Les communes nouvelles ne disposent pas d'autres particularités fiscales par rapport aux autres communes, et, notamment, d'aucune incitation financière spécifique, si ce n'est le maintien de la dotation globale de fonctionnement dont bénéficiait l'EPCI transformé en commune nouvelle[91].
Toponymie
Le nom de la commune nouvelle est proposé par les conseils municipaux lors du projet de fusion. Il doit être approuvé par le préfet qui le mentionne dans l’arrêté de création. Les règles de la toponymie officielle des communes et de la graphie s'appliquent ; une circulaire a été émise en 2017 à l'attention des préfets après que la Commission nationale de toponymie (CNT) a signalé que, parmi les premiers arrêtés préfectoraux créant des communes nouvelles, un grand nombre entérinaient des noms ne respectant pas les règles d'écriture en vigueur (erreurs de traits d'union, de majuscule ou d'accentuation)[92].
La possibilité de créer des communes déléguées issues des communes fusionnées, y compris lors de fusions préalables, (loi sur les communes nouvelles d'août 2019) a pour but de conserver la mémoire et le cadre d'appartenance des entités de bases issues des paroisses et d'éviter l'appauvrissement toponymique que pourrait engendrer la diminution du nombre de communes.
De nombreux noms de communes nouvelles mentionnent une référence au pays, au paysage ou à la province d'ancien régime. Ainsi les prépositions « en » et « de » mais aussi « les » et « sur » sont surreprésentées parmi les noms de communes nouvelles. On note également l'assimilation ou l'association fréquente de communes nouvelles à un val, ce qui évite de se référer à l'une des localités constitutives[93].
En janvier 2016, l'Association des maires de France édite une note à propos de la toponymie des communes nouvelles et de leurs voies de circulation[94].
↑Le tribunal administratif a invalidé l’arrêté préfectoral concernant Bois-Guillaume et Bihorel. La « commune nouvelle » n’existe donc plus (jugement du 18 juin 2013).
↑Population légale municipale en vigueur au , millésimée 2017 (Date de référence statistique : ), dans les limites territoriales en vigueur au . La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensées sur le territoire de la commune. Elle ne comprend pas la population comptée à part (dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune).
↑Population légale municipale en vigueur au , millésimée 2018 (Date de référence statistique : ), dans les limites territoriales en vigueur au . La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensées sur le territoire de la commune. Elle ne comprend pas la population comptée à part (dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune).
↑Population légale municipale en vigueur au , millésimée 2019 (Date de référence statistique : ), dans les limites territoriales en vigueur au . La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensées sur le territoire de la commune. Elle ne comprend pas la population comptée à part (dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune).
↑Population légale municipale en vigueur au , millésimée 2020 (Date de référence statistique : ), dans les limites territoriales en vigueur au . La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensées sur le territoire de la commune. Elle ne comprend pas la population comptée à part (dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune).
↑Population légale municipale en vigueur au , millésimée 2021 (Date de référence statistique : ), dans les limites territoriales en vigueur au . La population municipale comprend les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune, dans un logement ou une communauté, les personnes détenues dans les établissements pénitentiaires de la commune, les personnes sans abri recensées sur le territoire de la commune et les personnes résidant habituellement dans une habitation mobile recensées sur le territoire de la commune. Elle ne comprend pas la population comptée à part (dont la résidence habituelle est dans une autre commune mais qui ont conservé une résidence sur le territoire de la commune).
↑Les 5 communes déléguées sont : Saraz, ainsi que les 4 anciennes communes associées à Eternoz (Alaise, Coulans-sur-Lizon, Doulaize, et Refranche).
↑Michel Verpeaux, Christine Rimbaud et Franck Waserman, Les collectivités territoriales et la décentralisation, Paris, La documentation française, , 8e éd., 192 p. (ISBN978-2-11-010011-5), p.125.
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↑Décret no 2015-1751 du 23 décembre 2015 portant modification des limites territoriales de cantons, d'arrondissements et de départements dans la Loire-Atlantique et le Maine-et-Loire
↑Loi n° 90-1103 du 11 décembre 1990 organisant la concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux. : Article 7 (lire en ligne).
↑« Arrêté de dissolution du syndicat intercommunal à vocation scolaire Mosnac Saint-Simeux », Recueil des actes administratifs de la Charente, Préfecture de la Charente, nos 16-2020-107, , p. 51-53 (lire en ligne, consulté le ). « Vu l'arrêté préfectoral du portant création, à compter du , de la commune nouvelle Mosnac-Saint-Simeux issue de la fusion des communes de Mosnac et de Saint Simeux ».
↑Les communes nouvelles et l’adresse — Geneviève Cerf-Casau, Marie-Cécile Georges et Véronique Picard, association des maires de France et présidents d'intercommunalité, janvier 2016.
Voir aussi
Bibliographie
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Vincent Aubelle, « La commune nouvelle, repenser l'intercommunalité ou comment revenir au principe de subsidiarité », Actualité juridique, collectivités territoriales (AJCT), , p. 520 (ISSN2110-6649)
Gabriel Bideau, « Les communes nouvelles françaises (2010-2019) : une réforme territoriale silencieuse », Annales de géographie 728(4), 2019, p. 57-85.
Mathilde Boulet, « Les communes nouvelles, remède à l'émiettement communal ? », Actualité juridique, collectivités territoriales (AJCT), , p. 456-460 (ISSN2110-6649)
Yves Broussolle, « Fusion de communes. Renforcement des pouvoirs du préfet », La Gazette des communes, , p. 50
Bérengère Denis et Philippe Petit, « Vers un nouveau régime des communes nouvelles », Les cahiers juridiques de la Gazette, , p. 12-14
Mounia Idrissi et Laure Deswarte, « Créer et gouverner une commune nouvelle », La gazette des communes, , p. 46-47
Philippe Petit, Anne Gardère, Guillaume Dumas et Bérengère Denis, Commune nouvelle : réussir sa fusion, Voiron, Territorial éditions, coll. « L'essentiel », , 88 p. (ISBN978-2-8186-0911-8)
Stéphane Ternoise, Les villages doivent disparaître ! Communes nouvelles 2015 ou fin de la ruralité, Jean-Luc Petit Editions, , 230 p.
Simon Rey et Pierre-Stéphane Rey, « Comment créer une commune nouvelle ? », La lettre du cadre territorial, , p. 68
Simon Rey et Pierre-Stéphane Rey, « Une commune nouvelle, ça fonctionne comment ? », La Lettre du cadre territorial,
Simon Rey et Jennifer Riffard, « Communes nouvelles : quelles conséquences pour les fonctionnaires territoriaux ? », La Lettre du cadre territorial,
Frédéric Ville (préf. Vanik Berberian, président de l'Association des Maires ruraux de France), Communes nouvelles : Atouts... et dangers (Essai), Nantes, Salientes Editions, coll. « Territoires », , 169 p. (ISBN978-2-9562784-0-5)
Artikel ini sebatang kara, artinya tidak ada artikel lain yang memiliki pranala balik ke halaman ini.Bantulah menambah pranala ke artikel ini dari artikel yang berhubungan atau coba peralatan pencari pranala.Tag ini diberikan pada Januari 2023. Artikel ini bukan mengenai Gajah. Husain bin ThohaSyekh Gajah BarongNamaHusain bin ThohaKebangsaanIndonesiaZamanVOCJabatanPanglima Kesultanan Banten Habib Husain bin Thoha, atau yang lebih dikenal dengan Syekh Gajah Barong adalah seorang panglima peran...
Danilo DolciDanilo Dolci pada 1992Lahir(1924-06-28)28 Juni 1924Sesana, Kerajaan ItaliaMeninggal30 Desember 1997(1997-12-30) (umur 73)Trappeto, Sisilia, ItaliaKebangsaanItaliaNama lainGandhi dari SisiliaPekerjaanAktivis sosial, sosiolog, pengajar populer dan penyairDikenal atasAktivis Antimafia berpengaruh dan protagonis gerakan non-kekerasan di Italia Danilo Dolci (28 Juni 1924 – 30 Desember 1997) adalah seorang aktivis sosial, sosiolog, pengajar populer dan penyair...
Il caso Piacenza, noto nella città emiliana come caso Piombino,[1] fu lo scandalo sportivo che causò la retrocessione a tavolino del Piacenza al termine del campionato di Serie C 1955-1956. Indice 1 I fatti 2 Le indagini e il processo 3 La sentenza 4 Note 5 Collegamenti esterni I fatti Nella primavera del 1956 la lotta per non retrocedere stava coinvolgendo numerose squadre del campionato di Serie C, tra cui il Piacenza, mentre il Piombino era già matematicamente retrocesso.[1&...
Artikel ini tidak memiliki referensi atau sumber tepercaya sehingga isinya tidak bisa dipastikan. Tolong bantu perbaiki artikel ini dengan menambahkan referensi yang layak. Tulisan tanpa sumber dapat dipertanyakan dan dihapus sewaktu-waktu.Cari sumber: Nagari – berita · surat kabar · buku · cendekiawan · JSTOR Artikel ini bukan mengenai Nagori. Untuk jenis aksara, lihat Aksara Dewanagari. Artikel ini adalah bagian dari seriPembagian administratifIndone...
الفريمغناطيسية ترتيب فريمغناطيسية في الفيزياء (بالإنجليزية: Ferrimagnetism) هي خاصية في المادة يترتب فيها العزم المغناطيسي لذرات تشغل الشبكة البلورية بحيث تكون معاكسة لذرات أخرى تشغل مواقع تحتية في الشبكة البلورية للمادة. وتشابه الفريمغناطيسية المغناطيسية المضادة من حيث أن ا...
2013 video game 2013 video gamePixel Gun 3DDeveloper(s)LightmapPublisher(s)Cubic GamesPlatform(s) iOSAndroid Amazon Fire Windows Phone Windows Release May 2013 iOS, AndroidMay 2013 Windows Phonebefore January 2014 WindowsApril 2, 2024 Genre(s)Battle royale, first-person shooterMode(s)Single-player, multiplayer Pixel Gun 3D is a 2013 first-person shooter game developed by Lightmap and published by Cubic Games for iOS and Android. Players choose from a variety of single-player and multiplayer m...
هذه المقالة تحتاج للمزيد من الوصلات للمقالات الأخرى للمساعدة في ترابط مقالات الموسوعة. فضلًا ساعد في تحسين هذه المقالة بإضافة وصلات إلى المقالات المتعلقة بها الموجودة في النص الحالي. (يوليو 2019) منتخب الصين لكرة الأرض للرجال تاريخ التأسيس 2017 أول لعبة (Bangkok, 1 يوليو 2017) أكبر فو...
The VoyeursPoster resmiSutradaraMichael MohanProduser Greg Gilreath Adam Hendricks Ditulis olehMichael MohanPemeran Sydney Sweeney Justice Smith Ben Hardy Natasha Liu Bordizzo Penata musikWill BatesSinematograferElisha ChristianPenyuntingChristian MasiniPerusahaanproduksiDivide/ConquerDistributorAmazon StudiosTanggal rilis 10 September 2021 (2021-09-10) Durasi116 menitNegaraAmerika SerikatBahasaInggris The Voyeurs adalah film thriller Amerika Serikat tahun 2021, yang ditulis dan di...
This is a complete list of lieutenant generals in the United States Air Force before 1960, including those appointed in the United States Army from the United States Army Air Forces or United States Army Air Corps before the Air Force was established in 1947. The grade of lieutenant general (or three-star general) is ordinarily the second-highest in the peacetime Air Force, ranking above major general and below general. List of U.S. Air Force lieutenant generals before 1960 The following lis...
Karolus AgungLukisan Kaisar Karolus Agung.Pendiri Kekaisaran Romawi SuciBerkuasa25 Desember 800 – 28 Januari 814Penobatan25 Desember 800Basilika St. Petrus Lama, RomaPendahuluPippin III (Raja Frankia)PenerusLudwig IRaja bangsa LombardiaBerkuasa10 Juli 774 – 28 Januari 814Penobatan10 Juli 774PaviaPendahuluDesideriusPenerusLouis IRaja bangsa FrankiaBerkuasa9 Oktober 768 – 28 Januari 814Penobatan9 Oktober 768NoyonPendahuluPippin IIIPenerusLouis IInformasi pribadiKelahiran2 April 743[1&...
Election for the governorship of the U.S. state of Ohio 1956 Ohio gubernatorial election ← 1954 November 6, 1956 1958 → Nominee C. William O'Neill Michael DiSalle Party Republican Democratic Popular vote 1,984,988 1,557,103 Percentage 56.04% 43.96% County results O'Neill: 50–60% 60–70% 70–80% DiSalle: 50–60% Governor before election ...
I-15I-15bisKiểuMáy bay tiêm kíchHãng sản xuấtPolikarpovChuyến bay đầu tiêntháng 10-1933Khách hàng chính Không quân Xô viếtSố lượng sản xuất3313Phiên bản khácPolikarpov I-153Được phát triển từPolikarpov I-5 Polikarpov I-15 (tiếng Nga: И-15) là một máy bay tiêm kích hai tầng cánh của Liên Xô trong thập niên 1930. Nó có biệt danh là Chaika (tiếng Nga: И-15 Чайка - Seagull, mòng biển) vì cánh trên của nó ...
The Massachusetts Executive Office of Public Safety and Security is a Commonwealth of Massachusetts organization whose focus is the protection of individuals, groups or environment issues which will, subsequently, affect individuals or groups health or well being. As an executive agency, the Office is managed by a Commissioner who is appointed by the Governor. Department of Public Safety The Department of Public Safety (DPS), a regulatory, licensing and inspection agency, charged with the ove...
56th quadrennial U.S. presidential election For related races, see 2008 United States elections. 2008 United States presidential election ← 2004 November 4, 2008 2012 → 538 members of the Electoral College270 electoral votes needed to winOpinion pollsTurnout61.6%[1] 1.5 pp Nominee Barack Obama John McCain Party Democratic Republican Home state Illinois Arizona Running mate Joe Biden Sarah Palin Electoral vote 365 173 States carried...
Branch of sociology A diagram of actors facilitating economic exchange and their relations Part of a series onSociology History Outline Index Key themes Society Globalization Human behavior Human environmental impact Identity Industrial revolutions 3 / 4 / 5 Social complexity Social construct Social environment Social equality Social equity Social power Social stratification Social structure Perspectives Conflict theory Critical theory Structural functionalism Positivism Social constructionis...
King of Württemberg from 1864 to 1891 Charles IPortrait of Charles I, by Richard Lauchert, c. 1867King of WürttembergReign25 June 1864 – 6 October 1891PredecessorWilliam ISuccessorWilliam IIBorn(1823-03-06)6 March 1823Stuttgart, Kingdom of WürttembergDied6 October 1891(1891-10-06) (aged 68)Stuttgart, Kingdom of WürttembergBurial8 October 1891Schlosskirche, Stuttgart, GermanySpouse Olga Nikolaevna of Russia (m. 1846)NamesKarl Friedrich Al...
American Al-Qaeda member (1978–2015) Adam Yahiye GadahnPersonal detailsBorn(1978-09-01)September 1, 1978Oregon, U.S.DiedJanuary 19, 2015(2015-01-19) (aged 36)Waziristan, PakistanCause of deathDrone strikeHeight5 ft 11 in (1.80 m)[1]OccupationAl-Qaeda operativeKnown forMember of al-Qaeda/FBI's most wantedMilitary serviceAllegiance Al-QaedaBranch/serviceAl-Qaeda central (1998–2015)Years of service1998–2015RankAdvisor to Osama bin LadenBattles/war...
Pertempuran BusrahBagian dari Operasi Militer Khalid bin Walid, Penaklukan Islam di SuriahTeater Roma BusrahTanggalJuni-Juli 634 M.LokasiBusrah, SuriahHasil Kemenangan kaum musliminPihak terlibat Kekhalifahan Rasyidin Kekaisaran Romawi TimurGhassaniyahTokoh dan pemimpin Khalid bin Walid Heraklius,RomanusKekuatan 13.000 12.000Korban 130 8.000 lbsPerangArab – Romawi TimurKonflik-konflik perdana Mu'tah Datsin Firadh Penaklukan Kaum Muslim atas Syam Qaryatain Busrah Ajnadain Maraj Rahit Fahl Da...
Lithuanian politician Andrius KubiliusMEPKubilius in 2022Member of the European ParliamentIncumbentAssumed office 2 July 2019ConstituencyLithuaniaLeader of the OppositionIn office20 December 2012 – 14 November 2016Preceded byVytautas GapšysSucceeded byViktorija Čmilytė-Nielsen (2019)In office20 January 2005 – 9 October 2006Preceded byGintaras Steponavičius (2001)Succeeded byGediminas Kirkilas (2008)10th and 14th Prime Minister of LithuaniaIn office9 December 2008...
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