La Chapelle-de-Mardore est un village situé dans le Beaujolais vert, ou Haut Beaujolais, qui est une basse partie du Massif central. Son territoire s'étend sur 5,79 km2 et son altitude varie de 498 à 745 m.
Hydrographie
Le territoire est traversé du nord au sud par la Drioule, qui se jette dans le Reins sur le territoire de la commune de Saint-Jean-la-Bussière, en aval du lac des Sapins.
La commune de La Chapelle-de-Mardore comprend de nombreux lieux-dits, dont certains sont partagés avec d'autres communes.
La Villette comporte un vieux pont en pierre passant au-dessus de la Drioule.
Depuis la Faille, qui surplombe la commune, s'étend la vue sur l'église et son clocher.
Parmi les autres lieux-dits, on peut citer Le Sud, Chez Chapelle, Le Martoret, Vers la Mont, La Montagne, Les Roches, La Collonge, La Croix Saint-Jean, Servageon, La Plaine, La Place ou encore La Parelle.
Histoire
Aucune trace d'occupation n'est attestée pendant la période romaine, tant au niveau archéologique que bibliographique[1].
La Chapelle-de-Mardore et Mardore ne forment qu'une seule localité jusque vers l'an 1100, quand une première chapelle voit le jour. Bien que devenue une commune à la Révolution, La Chapelle-de-Mardore demeure une simple annexe de la paroisse de Mardore jusqu'en 1803. La croissance de la population exige l'agrandissement de l'église en 1832, qui, devenue trop petite, est élargie de nouveau en 1849 par deux nefs latérales. Seuls le clocher, le mur portant l'œil de bœuf et la porte d'entrée sont conservés.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en [4],[Note 1].
L'école communale est composée de deux classes : une allant de la maternelle au CP et l'autre allant du CE1 au CM2.
L'école est composée de deux classes, soit 32 élèves.
Le personnel de l'école est constitué de deux institutrices, un instituteur, avec un agent territorial spécialisé éducation maternelle (ATSEM) et un emploi vie scolaire.
L'école a fermé les élèves sont désormais sur Mardore.
Le dernier samedi de juin, un bûcher dit de la Saint-Jean d'une quinzaine de mètres est enflammé la nuit venue.
Le , en l'honneur de la Vierge Marie, le village se déplace sur le site de la Madone des pins dorés, à l'occasion d'une messe célébrée en plein air. La convivialité est de mise lors du repas champêtre qui a lieu sur le site et du concours de pétanque qui suit.
Les feux de la Saint-Jean à la Chapelle-de-Mardore.
feu 2010
Les feux de la Saint-Jean à la Chapelle-de-Mardore édition 2008.
à la Madone des Pins dorés
Février 2024, les arbres du site des Pins dorés ont été abattus.
Santé
Hôpitaux proche : Amplepuis / Thizy / Cours-La ville
Le village compte pas moins de 16 associations qui vont du comité des fêtes aux différentes classes en passant par le sou des écoles et les artistes en herbe.
Culture locale et patrimoine
Sites et monuments
Pierre à l'âne
Rocher ressemblant à un crapaud prêt à bondir. C'est en fait une borne située à mi-chemin entre Roanne et Villefranche sur l'ancienne voie romaine qui se trouvait là ; un homme d'église y a attaché son âne avant d'admirer le paysage.
La roche aux fées
Amas de rochers qui conserve de l'eau dans un creux pendant 365 jours. La petite histoire raconte que ce sont les fées en quittant ce lieu qui ont tellement pleuré que les creux se remplirent d'eau et coulent toujours même pendant la canicule et le gel.
Notre-Dame des pins dorés
la Madone : statue de la vierge Marie construite en 1902. Notre-Dame des pins dorés se trouve au centre d'un parc accueillant chaque année, au , une messe en plein air.
L'église
Construite sur les restes de l'ancienne chapelle datant de 1100 environ, cette église possède deux nefs latérales et des exécrables peintures de chœur, du peintre Maret, datant de 1853 jusqu'à ce qu'elles soient rénovées entre 2006 et 2007.
Église bâtie entre 1853 et 1856, et restaurée en 2007
une des cloches de l'église
façade de l'église.
L'église la nuit
Infrastructures
Centre de loisirs
Il fonctionne sous la responsabilité de la mairie, dans le cadre d’un Contrat Petite Enfance signé avec la C.A.F.A.V. Il est ouvert chaque année 3 semaines en juillet, en journées ou demi-journées, pour les enfants âgés de 3 ans inclus à 13 ans révolus sous l’encadrement d’animateurs compétents.
Salle d'animation
La salle d'animation rurale a été construite en 1994 sur un site avec city stade et jeux pour enfants. Cette salle de 300 m2 est équipée d'une cuisine fonctionnelle avec l'ensemble de la vaisselle. Nombre maximum de personnes autorisées : 180.
Bibliothèque
La bibliothèque est ouverte à tous gratuitement et présente un choix vaste et varié.
L'ancien château de la chapelle, qui était devenu une colonie de vacances est aujourd'hui une maison privée.
Le bourg du village vu depuis une montgolfière
La montgolfière au-dessus de la colonie.
La montgolfière au-dessus du village
Héraldique
Blason
Écartelé d'azur à la chapelle du lieu d'argent, et du premier à trois fasces du second.
Détails
L'Église Chapelarde sous différentes vues.
Le clocher est représenté en trait simple, conformément aux règles de l'art héraldique.
blason créé à l'origine par le comité des fêtes du village. Blason historique : la commune a fusionné de nouveau avec Mardore, mais aussi avec Bourg-de-Thizy pour former la commune nouvelle de Thizy-les-Bourgs, le 1er janvier 2013.
Personnalités liées à la commune
Lucien Magnin (La Chapelle-de-Mardore, 1849 - 1903), relieur Lyonnais.
Voir aussi
Bibliographie
Pierre Chabat, L'affaire des chauffeurs de pieds : La Chapelle-de-Mardore : "les Combes", 1847, Thizy-les-Bourgs, Pierre Chabat, , 160 p. (ISBN978-2-7466-9905-2)
Bastien Dubuis, « Une grande hache polie en roche alpine dans le Haut-Beaujolais : La Chapelle-de-Mardore "vers le Mont" [Rhône] », Histoire et Patrimoine de Roanne et sa région, Roanne, Les Amis du Musée et de la Médiathèque de Roanne, Groupe de recherches archéologiques et historiques de Roanne, no 19, , p. 180-188 (ISSN1957-0163)
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
↑Odile Faure-Brac, Carte archéologique de la Gaule - Le Rhône, 69/1, (ISBN2-87754-096-0), p. 175