1589 : renommé régiment de Valirault à l'accession au trône de celui-ci. Le régiment se place parmi les 4 "Vieux" régiments de France (Picardie - Piémont - Navarre - Champagne).
: Renommée 4e légion des Bouches-du-Rhône elle est amalgamée, à Schlestadt, et renommée 6e régiment d’infanterie de ligne.
1854 : renommé 6e régiment d’infanterie.
1914 : à la mobilisation, il donne naissance au 206e régiment d’infanterie (200 pour le n° du 1er régiment de mobilisation + 6 le n° du régiment en activité).
janvier 1920 : dissous
octobre 1939 : recréé
juin 1940 : dissous
janvier 1945 : le régiment Bir Hacheim devient 6e régiment d'infanterie
Chefs de corps
1791 : colonel Jean-Baptiste Marie Joseph Florimond de Cappy[1]
1791 : colonel Jacques Thomas L'Huillier de Rouvenac[1]
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Drapeau du 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
Drapeau du 2e bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne de 1791 à 1793
En 1850, le régiment est en garnison à Lyon, son dépôt étant à Uzès.
En , le 6e de ligne est envoyé en Crimée. Il combat à l'Alma, le . Il participe à la bataille d'Inkerman, le . Son colonel, le baron Edmond Jean Filhol de Camas tomba dans les rangs ennemis, en sauvant le drapeau du régiment. Dans son rapport, le général Bosquet témoigna que le 6e de ligne avait brillamment chargé et avait bien vengé la mort de son colonel.
Guerre franco-allemande de 1870
Au , le 6e régiment d'infanterie de ligne fait partie de l'Armée du Rhin.
Avec le 20e bataillon de chasseurs du commandant de Labarrière et le 1er régiment d'infanterie du colonel Frémont, le 6e forme la 1re brigade aux ordres du général comte Brayer. Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général de Golberg, deux batteries de 4 et une de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 1re division d’infanterie commandée par le général de division Courtot de Cissey. Cette division d'infanterie évolue au sein du 4e corps d’armée ayant pour commandant en chef le général de division de Ladmirault.
Le , le 6e, sous les ordres du colonel Labarthe, est en place à Bouzonville (nord-est de Metz).
Bataille de Rezonville
Le matin du , le 4e corps d’armée est en bivouac à Woippy, sans ordre. À neuf heures, sans avoir reçu aucun ordre, le général de Ladmiraut met les deux divisions de Cissey et Grenier en marche sur Doncourt-en-Jarnisy. Vers cinq heures du soir, marchant au bruit du canon, la division de Cissey arrivait en avant de Bruville. Elle tombe sur la brigade Wedell et contraint à la retraite le 16e prussien, repousse une contre-attaque du 1er dragons de la Garde et de deux escadrons du 4e cuirassiers. Au cours de cette action, la 1re brigade perd son commandant, le général comte Brayer. À sept heures, le 4e corps d’armée bivouaque sur ses positions, une croupe à l’est de la ferme de Grizières[6]. Le , sur ordre du maréchal Bazaine, le 4e corps d’armée fait mouvement pour occuper des positions entre Chatel et Montigny.
Bataille de Saint-Privat
Le , à onze heures quarante cinq, neuf batteries de la 18e division prussienne ouvre le feu sur le 4e corps d’armée encore au bivouac. La division de Cissey se place au nord-ouest d’Amanvilliers : le 6e de ligne à cheval sur la tranchée du chemin de fer alors en construction, la 2e brigade à droite de ce régiment. Le 20e bataillon de chasseurs sert de soutien à l’artillerie et forme deux groupes, l’un au sud de la tranchée, l’autre au nord près de la Mare. Le 1er de ligne forme réserve. Exposé à des feux croisés et violents, les canonniers ennemis subissent des pertes énormes. Mais, vers treize heures, la 25e division hessoise débouche d’Habonville et se déploie face au front de la division de Cissey. Cinq nouvelles batteries, disposées sur la croupe allongée que traverse la tranchée du chemin de fer, ouvrent le feu sur Amanvilliers. La division de Cissey repousse une attaque de la 49e brigade hessoise cherchant à s’emparer de la cote 325. Après l’évacuation de Saint-Privat par le 6e corps d’armée du maréchal Canrobert, la division de Cissey, maintenant face au nord, résiste toujours sur la tranchée de chemin de fer. Les renforts, réclamés par Canrobert arrivant enfin, permettent au 4e corps d’armée de se replier sur la lisière du bois de Saulny puis sur Woippy.
L’ordre étant arrivé de se mettre en retraite sur Metz, le 4e corps d’armée, ayant perdu 4 807 hommes, occupe les positions prévues à Le Sansonnet dans l’après-midi du 19.
Le , le 4e corps d'armée se positionne entre le bois de Grimont et Mey. Jusqu’à 6 heures du soir, les troupes restent immobiles sous un feu violent d’artillerie, attendant la prise de Noisseville. Mise en mouvement, la division de Cissey marche déployée, en terrain découvert sur 1 500 mètres, vers la ligne Poixe-Servigny. « La 1re brigade, 1er et 6e de ligne, aborde le village de Serrigny[Quoi ?], enlève à la baïonnette les barricades et les tranchées revêtues de tonneaux pleins de fumier qui le protégeaient, et se précipite dans les premières maisons. Le 20e bataillon de chasseurs, soutenu par un bataillon du 6e de ligne, s’empare du cimetière. Mais l’ennemi tient encore dans l’intérieur du village ; une fusillade violente éclate, et les deux troupes restent face à face, séparées par quelques mètres, dans les maisons qui commencent à brûler. »[réf. nécessaire] Arrivant en renfort, quelques bataillons de la division Aymard du maréchal Le Bœuf bousculent les Allemands, s’emparent du village et de 24 canons. Dans la soirée, la 2e brigade du général de Manteuffel contre-attaque et repousse les troupes françaises aux abords de Servigny.
Le 1er septembre, vers dix heures, 114 pièces de canon ouvrent le feu sur les troupes du 4e corps d'armée. À onze heures, le maréchal Bazaine donne l’ordre de retraite générale.
Capitulation
Le , le 4e corps, sortant entre les forts Saint-Quentin et Plappeville, par la route d'Amanvillers, est conduit jusqu'aux lignes prussiennes. En, le 2e bataillon est en garnison à Mézières (Ardennes).
Première Guerre mondiale
Affectation
À la veille de la guerre le régiment est en garnison à Saintes[3]. Le régiment fait partie en 1914 de la 69e brigade et 35e division d'infanterie.
Formé le à partir des XXIe bataillons des 151e, 94e, 26e et 170e RI. Il appartient à la 44e division d'infanterie. Il est sous les ordres du colonel Tassin puis du colonel Loup le puis du chef de bataillon le commandant Cuny le . Régiment d'infanterie type Nord-Est de réserve A, il est mis sur pied par le centre mobilisateur d'infanterie 211 de Sissonne[8].
commandos de chasse du 6e régiment d’infanterie, 1959-1962. Il existait trois commandos de chasse au 6e RI (un par bataillon):kimono 20 pour le 1/6e RI, kimono 14 pour le 2/6e RI et kimono 16 pour le 3/6e RI. Le commando régimentaire s'appelait « Pardessus blanc ». Ils ont été dissous après le
.Au cessez-le-feu du en Algérie, le 6°RI créé comme 91 autres régiments, les 114 unités de la Force Locale. (Accords d'Evian du ) Le 6°RI forme trois unités de la Force locale de l'ordre Algérienne, la 468°UFL-UFO la 469°UFO et la 470°UFO composé de 10 % de militaires métropolitains et de 90 % de militaires musulmans [13], qui pendant la période transitoire devaient être au service de l'exécutif provisoire algérien, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. Deux militaires FSE (militaires métropolitains) sont décédés dans l'Unité 470 le , oubliés de leur régiment. .
Drapeau
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[14],[15] :
↑Effectifs des bataillons : 1er bataillon du 38e régiment d'infanterie de ligne : 636 hommes; 2e bataillon du 49e régiment d'infanterie de ligne : 450 hommes ; 1er bataillon du 6e régiment d'infanterie de ligne : 679 hommes
↑ a et bHistorique du 6e Régiment d’Infanterie, Imprimerie J. Thaumiaux, Saintes, 1920
↑Histoire de l'infanterie en France de Victor Louis Jean François Belhomme Vol 5 page 151
↑ Georges Cayol, « Vidauban et le coup d’État », p. 164-195 de Provence 1851 : une insurrection pour la République, Actes des journées de 1997 à Château-Arnoux et de 1998 à Toulon, Association pour le 150e anniversaire de la résistance au coup d’État du 2 décembre 1851, Les Mées, 2000, p. 174
↑Auguste Édouard Hirschauer, « Annexe 2 : Notice Historique », dans Rapport fait au nom de la Commission de l'armée, chargée d'examiner le projet de loi adopté par la chambre des députés, relatif à la constitution des cadres et effectifs de l'armée, Impressions du Sénat (no 263), (lire en ligne), p. 196-197
↑Lucien Carron, Fantassins sur l'Aisne mai-juin 1940, Arthaud, , 243 p.
↑Stéphane Weiss, « La régularisation des formations combattantes FFI engagées lors des sièges de la Pointe de Grave, de Royan et de La Rochelle en 1944-1945 », Écrits de l'Ouest, Société rochelaise d'histoire moderne et contemporaine, no 20, , p. 175-192 (lire en ligne)
↑Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka), Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement, coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p. (ISBN978-2-746-70495-4 et 2-746-70495-1, OCLC417826733, BNF39169074), p 51
↑ 3' groupe de compagnies nomades d'Algérie, mie 50/930/09.029. Boulet (Gilbert), soldat de 2 classe ... Said-Seghier Mahmedben Rabah, harki, commando de chasse du 2/6 régiment d'infanterie, mie 48/910/4580 ex harki du commando Georges
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie