L'écrivain Henri Barbusse, engagé volontaire à 41 ans, y servit de décembre 1914 à 1916 en première ligne (lors des batailles d'Argonne, d'Artois, du Soissonnais) durant 22 mois[6]. Versé dans les brancardiers de la compagnie où il obtiendra deux citations à l'ordre de la brigade ( : «… Henri Barbusse… se sont offert spontanément pour aller sous la fusillade ramener des blessés dont on entendait les plaintes au-devant des lignes. ont réussi à ramener trois blessés jusqu'au poste de secours. ») et à l'ordre de l'armée ( « d'une valeur morale supérieure, s'est engagé volontairement pour la durée de la guerre, a refusé d'être versé dans la territoriale malgré son âge et son état de santé. s'est toujours offert spontanément pour toutes les missions dangereuses et notamment pour aider à installer, sous un feu violent, un poste de secours avancé dans les lignes qui venaient d'être conquises à l'ennemi. »)[6].
Sources et bibliographie
Archives militaires du Château de Vincennes.
Historique du 231e régiment d'infanterie, Henri Charles-Lavauzelle, , 42 p. (lire en ligne).
Serge Andolenko, Recueil d'historiques de l'infanterie française, Paris, Eurimprim, , 413 p. (OCLC23418405).
Michelle et Lydie Marais, Émile Médard en 14/18 ami et frère d'armes de Henri Barbusse au 231ème d'Infanterie, Sentiers du Livre, .
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007